La Charrette fantôme (film, 1939)

film de Julien Duvivier, sorti en 1939
La Charrette fantôme

Réalisation Julien Duvivier
Scénario d'après le roman de
Selma Lagerlöf
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 93 minutes
Sortie 1939

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Charrette fantôme est un film français réalisé par Julien Duvivier, sorti en 1939.

Le film a fait partie de la sélection française du festival de Cannes de 1939, lors de la première édition finalement annulée. Adapté du roman de Selma Lagerlöf Le Charretier de la mort, il peut aussi être considéré comme étant un remake de La Charrette fantôme (Körkarlen), réalisé par Victor Sjöström, sorti en 1921.

Synopsis modifier

Dans une ville imaginaire entre les bas fonds et un foyer de l'Armée du salut, il s'y trouve une charrette fantomatique chargée de ramasser les dépouilles des vagabonds morts dans les rues. Une légende affirme que son grincement ne serait audible que par ceux qui sont sur le point de mourir et chaque fin d'année, celui qui meurt au douzième coup de minuit, devient à son tour, pour l'année nouvelle le charretier de la mort.

Dans un bouge, Georges dit « l'étudiant », est blessé d'un coup de couteau et, après s'être enfui de l'hôpital, meurt au douzième coup de la Saint-Sylvestre. L'un de ses compagnons, David, fait la connaissance d'Édith, une sœur de l'Armée du salut, qui s'efforce de le ramener dans le droit chemin. La jeune fille, malade, y laissera sa vie, mais triomphera de l'esprit du mal.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Publication audio-visuelle modifier

Le film a fait l'objet d'une sortie en VHS par l'éditeur René Chateau en 1990, puis une ressortie en DVD, image remastérisée HD et son restauré, par M6 Vidéo en 2007.

Distinction modifier

Le film faisait partie de la sélection française pour la création du festival du film de Cannes en 1939 qui est finalement annulée.

Autour du film modifier

  • Popeck, 3 ans, y joue le rôle d'un des petits enfants[1].

Notes et références modifier

  1. Popeck, Je veux bien qu'on rie, mais pas qu'on se moque : une drôle de vie, Paris, JC Lattès, (ISBN 978-2-7096-0422-2), p. 29 : "La lucarne voisine était celle de Blanche, femme de l'un des assistants du cinéaste Julien Duvivier ; elle m'avait emmené pour figurer dans un groupe d'enfants pour la Charrette fantôme. Le seul souvenir qui m'en reste est l'éblouissement des gros projecteurs."

Liens externes modifier