La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger

site du patrimoine mondial en Suisse

La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger *
Image illustrative de l’article La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger
Patrimoine urbain horloger
Coordonnées 47° 06′ 14″ nord, 6° 49′ 58″ est
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Subdivision République et Canton de Neuchâtel
Type Culturel
Critères (iv)
Superficie 284 ha
Zone tampon 4 488 ha
Numéro
d’identification
1302
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 2009 (33e session)
Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel
(Voir situation sur carte : canton de Neuchâtel)
La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Le patrimoine urbanistique des villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2009[1].

Urbanisme horloger modifier

Planifiées au début du XIXe siècle, après trois grands incendies, les villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle ont été pensées par ou pour l'industrie horlogère. Leurs plan en damier, imbriquant l’habitat et les ateliers, correspond aux besoins de l'horlogerie. Cette industrie qui remonte au XVIIe siècle se maintient encore aujourd’hui. Le site constitue un exemple de villes ordonnées par une activité mono-industrielle, bien conservées et toujours en activité. La planification urbaine des deux villes s’est adaptée au passage d’une production artisanale avec travail à domicile à une production manufacturière plus intégrée, avec les usines de la fin du XIXe et du XXe siècle[2].

La Chaux-de-Fonds modifier

L'incendie de 1794 détruisit ce qui était alors un village. Héritier du siècle des lumières, le plan de reconstruction de ce qui sera le centre de la ville, initié par Moise Perret-Gentil, est le fruit d'un consensus entre intérêts privés et publics. En 1834 est adopté un nouveau plan d’urbanisme dû à l'ingénieur des Ponts et Chaussées Charles-Henri Junod. Sa mise en œuvre tient compte de la sécurité et de la salubrité afin d'éviter la propagation des incendies, d'offrir des espaces nécessaires pour le jardinage, le déneigement et d'assurer l'ensoleillement pour tous[3],[4]. Ce plan accompagna le développement de la ville entre 1835 et 1910.

Bâtiments de La Chaux-de-Fonds en 1863 (souvenir du tir fédéral).

Au XIXe siècle les logements et ateliers d'horlogerie se côtoient dans les mêmes immeubles. Les ateliers étant souvent situés au dernier étage des immeubles et bénéficiaient de la lumière par de larges baies vitrées[5]. Puis au début du XXe siècle apparaît la spécialisation des bâtiments avec les fabriques[3] puis les usines.

Le Locle modifier

Incendiée à plusieurs reprises (1683, 1765, 1833), la ville prit son aspect actuel dans le second quart du XIXe siècle, en lien étroit avec le développement de l'horlogerie.

Inscription au patrimoine UNESCO modifier

Le dossier de candidature « La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger » a été signé lundi 17 décembre 2007. Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco s’est prononcé favorablement fin juin 2009 pour l’inscription des villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle en raison de la valeur universelle exceptionnelle de leur urbanisme horloger[6].


Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. « Site officiel de la candidature » (consulté le )
  2. « La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger », sur UNESCO (consulté le )
  3. a et b Urbanisme horloger Site de la candidature de la ville au patrimoine mondial, consulté le 20 juillet 2008.
  4. Art nouveau et Style sapin du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds Page 5 consultée le 20 juillet 2008.
  5. L'horlogerie Site de la candidature de la ville au patrimoine mondial, consulté le 20 juillet 2008.
  6. « Dossier de candidature - La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger » (consulté le )