La Cité des femmes

film de Federico Fellini, sorti en 1980

La Cité des femmes (La città delle donne) est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini en 1979, sorti en 1980.

La Cité des femmes

Titre original La città delle donne
Réalisation Federico Fellini
Scénario Federico Fellini
Bernardino Zapponi
Brunello Rondi
Acteurs principaux
Sociétés de production Opera Films Produzione
Gaumont
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 140 minutes
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Dans un train où voyagent les époux Snàporaz, le mari aborde une inconnue qui se dérobe et descend lorsque le convoi s'arrête en pleine campagne. Snàporaz suit cette dame et se retrouve dans une grande maison emplie de femmes tenant une sorte de congrès. Il va aller d'une rencontre étrange à l'autre, tombant notamment sur un Don Juan vulgaire, Katzone...

Fiche technique

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Distribution

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Accueil

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« Pourquoi nos réticences ? Parce que Fellini, qui a toujours été un impénitent bavard, cède ici à la logorrhée. S'enivrant de ses propres trouvailles, trop gâté peut-être par l'argent et les moyens mis à sa disposition, il enfouit des trésors sous un amoncellement d'images qui finissent par étouffer le récit (…). Avoir rendez-vous avec Fellini est toujours un évènement. Le rendez-vous de cette année n'a pas entièrement comblé nos espérances. Mais ne nous plaignons pas : avec tous ses défauts, La Cité des femmes reste un sacré morceau de cinéma. »

— Jean de Baroncelli, Le Monde, 21 mai 1980

« "La Cité des femmes" n'est plus un film de fantasmes. C'est un film onirique, dont la mise en scène suit la logique du rêve, où l'inconscient se révèle (…). Sans morceau de bravoure, mais avec, de séquence en séquence, d'admirables idées de mise en scène, l'auteur de La Cité des femmes se livre à celles qu'il a si souvent utilisées, en leur demandant de le remettre au monde. »

— Jacques Siclier, Le Monde, 8 novembre 1980

« C'est seulement un film (déjà) dépassé par l'évolution des mœurs, à trop vouloir coller au présent d'avant-hier. Un film ridé avant d'avoir vieilli. Il n'empêche que demain, si ça se trouve, Federico l’Imprévisible nous servira al dente un petit film fauché en 16 mm qui sera un grand éblouissement. C'est en tous cas tout le mal qu'on lui souhaite ! »

— Michel Boujut, Les Nouvelles Littéraires, 6 novembre 1980

« Il faut revoir La Cité des femmes comme on ré-écoute une symphonie. La deuxième vision se révèle plus riche que la première et ainsi de suite. Certes, la profusion, la redondance contrôlée, l'excès de zèle et le grouillement des images et des thèmes provoquent une griserie qui conduit soit à la jubilation esthétique, soit au rejet pur et simple. Mais plus on explore ce film, plus on s'y perd… et plus on s'y retrouve. Bien entendu, il faut aimer les plongeons, le vertige, l'égarement et les délices de l'hallucination. Il faut accepter de considérer les délires du cinéaste pour ce qu'ils sont : des divagations très personnelles, des rêveries, des souvenirs obsessionnels. »

— Gilbert Salachas, Télérama, 5 novembre 1980

« Aussi longue que soit sa vie, un artiste peut chanter l’amour. En revanche, passé un âge certain, la sagesse devrait le retenir de parler de sexe. Le regret, en effet, que nous avons d'une époque pour nous révolue nous donne rarement de judicieux conseils ; encore moins une exacte vision de la réalité amoureuse – de la nôtre en particulier (…). Que Fellini cesse de pleurer sur ce qu'il aurait voulu être. Quant à nous, pensant à ce qu'il a pu être, ne songeons plus qu'à ce qu'il sera encore. »

— François Chalais, Le Figaro Magazine, 31 octobre 1980

« J'ai surtout vu un défilé parfois brillant, souvent longuet ou pesant, de tous les rêves et cauchemars que la notion de femme a éveillés dans l’inconscient collectif masculin. Bien sûr, quand il s'agit de l'inconscient de Fellini, ses dons de magicien et la richesse de son délire poétique transfigurent souvent le paysage. Mais dans le cas présent, ils parviennent mal à camoufler le vide idéologique et l'impression de déjà-vu… dans les précédents films de l'auteur. C'est un film vieux et c'est un film de vieux. »

— Benoîte Groult, F. Magazine, 1er décembre 1980

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