Saint-Pierre-de-Belleville

commune française du département de la Savoie

Saint-Pierre-de-Belleville est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Pierre-de-Belleville
Saint-Pierre-de-Belleville
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Maurienne
Maire
Mandat
Christine Bouclier-Beauchet
2020-2026
Code postal 73220
Code commune 73272
Démographie
Population
municipale
177 hab. (2021 en évolution de +2,91 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 17″ nord, 6° 16′ 56″ est
Altitude Min. 348 m
Max. 2 335 m
Superficie 7,46 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Jean-de-Maurienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-d'Albigny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-de-Belleville

Géographie

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Pierre-de-Belleville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[5].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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Les formes anciennes de Saint-Pierre-de-Belleville dans les documents sont Parochia Belleville/Bella villa (1296), Saint-Pierre-de-Belleville (XVIIIe siècle[6],[7]. On trouve la forme ancienne de Belleville-d'Hurtière[8]. Au cours de l'occupation du duché de Savoie par la France révolutionnaire, puis impériale, la commune prend le nom d'Arbaretan/Arbarétan[7],[8].

Le toponyme est composé du nom de l'apôtre Pierre[6],[8] auquel est associé le nom de Belleville. Ville, latin villa, désigne au cours de la période médiévale le « principal village d'une paroisse »[6] ou un « terroir cultivé et habité »[9].

Les recherches n’ont pas permis de trouver de forme selon la graphie de Conflans[10].

Le village de La Corbière est mentionné dès le VIIIe siècle avec son prieuré mentionné dans le testament du Patrice Abbon, en 739[11]. On trouve les formes prior Corberie(1080), Ecclesia beati Jacobi de Corberia (1129), prior de Corberia (1257), Sanctum Petrum de Corberia (1444)[12]. Selon le Adolphe Gros, « le suffixe -ière [...] s'ajoute ordinairement à un nom d'homme »[12]. Corbaria est donc le toponyme formé d'un nom d'homme, Corbus, le corbeau[12]. Le chanoine Gros écarte, par contre, la traduction « pays des Corbeaux »[12].

Histoire

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Narcisse Chamberod SE  
mars 2001 mai 2020 Joëlle Chamberod-Chourgnoz SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 2], en évolution de +2,91 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
250257282296275256291297292
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
300271276281258264226221210
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
229201187194166151132128119
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
127127117130145166174178177
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le hameau de la Corbière n’a plus d’église[17], mais possède toutefois la plus vieille cloche de Savoie — datant du XIIIe siècle — et l’une des plus anciennes de France[18]. Elles sont érigées sous la forme d'un carillon qui se trouve sur le site d'une ancienne chapelle datant de l'an 600.

La route des Templiers, appelée autrefois « Le Temple » est un ancien prieuré dit de « Saint-Jacques de la Corbière » qui a appartenu successivement aux Bénédictins, aux moines de Novalèse (960-1260) puis aux Templiers (1260-1312)[19].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saint-Pierre-de-Belleville Blason
D'azur à la cloche en fer du lieu au naturel ; mantelé cousu de gueules chargé d'une croix d'argent et de deux clés de sable passées en sautoir brochant sur la croix.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 69-71. (lire en ligne)
  • Camille-Gabriel Foray, « Monographie historique de la Basse-Maurienne en Savoie (3e partie) : seigneurie et vallée des Urtières », Travaux de la société d'histoire et d'archéologie de la Maurienne (Savoie),‎ , p. 221 et suiv. (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Pierre-de-Belleville ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  6. a b et c Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 56..
  7. a et b Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 69, Présentation.
  8. a b et c Henry Suter, « Saint-Pierre », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  9. Henry Suter, « Belleville », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  11. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 69, « Le prieuré de la Corbière ».
  12. a b c et d Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 140..
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 245.
  18. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 70.
  19. Foray 1878, p. 286-287.