La Droite (Italie)
La Droite (en italien : La Destra) est un ancien parti politique italien de droite fondé par Francesco Storace en 2007 et qui a adhéré à Forza Italia en 2014. En 2017, elle conflue dans le Movimento Nazionale per la Sovranità.
La Droite (it) La Destra | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Secrétaire | Francesco Storace |
Fondation | |
Scission de | Alliance nationale |
Disparition | |
Fusionné dans | Mouvement national pour la souveraineté (en) |
Siège | Via Sebastiano Conca 6, Rome |
Vice-secrétaire | Nello Musumeci |
Journal | Il Giornale d'Italia (en ligne) |
Positionnement | Droite |
Idéologie | National-conservatisme[1] Euroscepticisme |
Groupe au Parlement européen | Union pour l'Europe des nations |
Site web | ladestra.com |
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Histoire
modifierInitialement, il s'agissait d'un courant de droite de l'Alliance nationale dont le nom exact était D-Destra (litt. « de droite »), qui a fait scission du parti de Gianfranco Fini. Son assemblée constitutive s'est tenue les 10 et .
Le , le ministère italien de l'Intérieur a refusé le symbole électoral que la Droite s'était choisi, en tant qu'il ressemblait beaucoup trop à celui d'Alliance nationale dont elle est issue. Le mouvement a eu 24 heures pour le changer.
Il présente, avec le Mouvement social - Flamme tricolore, Daniela Santanchè comme candidate Premier ministre aux élections législatives de 2008. L'alliance obtient 2,43 % des voix.
Pour les élections européennes de juin 2009, il se présente en cartel électoral, baptisé « L'Autonomie », avec le Mouvement pour les autonomies, le Parti des retraités et l'Alliance de centre. Le cartel rassemble 2,22 % des suffrages.
Le , le président du Conseil italien Silvio Berlusconi propose une alliance gouvernementale à la Droite pour compenser la défection de son ex-allié Gianfranco Fini. Le parti accepte de soutenir le gouvernement en échange d'un poste de secrétaire d'État[2] qui sera donné à Nello Musumeci.
Lors des élections générales italiennes de 2013, la Droite est le premier parti à annoncer sa coalition avec Le Peuple de la liberté mais elle n'obtient aucun parlementaire, n'obtenant que 219 769 voix (0,64 %) à la Chambre et 221 114 voix (0,72 %) au Sénat.
Le , le Comité central du parti décide l'adhésion de La Droite à Forza Italia, tout en continuant à présenter des listes apparentées sous le symbole de Droites unies.
Notes et références
modifier- Political Handbook of the World 2013, SAGE Publications, (ISBN 978-1-4522-5825-6, lire en ligne), p. 715
- « Berlusconi exclut de démissionner », Le Monde, 5 février 2010.