Meuse (pétrolier-ravitailleur)
La Meuse est l'un des cinq pétroliers ravitailleurs de classe Durance de la Marine nationale française. Mis à l'eau à Brest en , il est en service de 1980 à 2015 puis désarmé. Il a quitté Toulon en pour Bassens (Gironde) où son ferraillage devrait être achevé fin juin 2024.
Meuse | |
Le Meuse dans le Grand Harbour à Malte | |
Type | pétrolier ravitailleur |
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Classe | Durance |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | DCNS (Brest) |
Lancement | |
Statut | désarmé le 16 décembre 2015 |
Équipage | |
Équipage | 12 officiers, 158 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 157,2 mètres |
Maître-bau | 21,2 mètres |
Tirant d'eau | 10,8 mètres |
Déplacement | 7 600 tonnes lège, 17 900 tonnes (à pleine charge) |
Propulsion | 2 moteurs Diesel SEMT Pielstick 16 PC 2.5 V400 de 14,7 MW 2 lignes d'arbre 3 diesels alternateurs de 450 KW |
Vitesse | 19 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon antiaérien de 40 mm 2 ou 3 systèmes de missiles sol-air SIMBAD 6 mitrailleuses de 12,7 mm |
Électronique | 2 radars de navigation Thales DRBN-34 1 système de leurres anti-torpilles SLQ-25 Nixie récepteurs sattellitaires Inmarsat, Syracuse 2, V-sat Emplacements pour Brouilleurs Simplifiés Marine (BSM) |
Rayon d'action | 9 000 miles à 15 nœuds |
Aéronefs | plate-forme et hangar pour 1 Alouette III ou Lynx |
Carrière | |
Port d'attache | Toulon |
Indicatif | A607 |
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Caractéristiques
modifierMis sur cale le et lancé à Brest le , le pétrolier ravitailleur (PR) Meuse (symbole de coque A607) est admis au service actif le . Il est parrainé par le conseil général de la Meuse.
La Meuse dispose de plus grandes capacités de transport de carburant aviation TR5 (3 000 tonnes contre 1 100) que ses sister-ships mais d'une capacité en gazole moindre (5 200 tonnes contre 8 400).
Opérations de combat
modifierLe pétrolier Meuse a participé aux opérations suivantes :
- l'opération OLIFANT en 1983-1984 avec le porte-avions Foch et le porte-avions Clemenceau ;
- l'opération Daguet en 1991 ;
- l'opération Trident en 1999 avec le porte-avions Foch ;
- l'opération Héraclès en 2001 avec le porte-avions Charles-de-Gaulle ;
- l'opération Agapanthe en 2010-2011 au large de l'Inde avec le porte-avions Charles-de-Gaulle ;
- l'opération Harmattan en 2011 avec le porte-avions Charles-de-Gaulle.
- l'Opération Chammal en avec le porte-avions Charles-de-Gaulle. Il appareille pour sa dernière mission[1].
Fin de vie
modifierLe bâtiment effectue sa dernière sortie en mer le [2] puis est retiré du service le [3]. En , il quitte Toulon en remorquage pour être ferraillé à Bassens, dans l'estuaire de la Gironde[4],[Note 1]. Après une période de désamiantage, la Meuse est entrée dans une des fosses de Bassens le et a été entièrement été déconstruite à la fin de juin 2024. Sur les 90 000 tonnes de métaux, 98 % sont recyclés[5].
Liste des commandants
modifierSon dernier commandant est le capitaine de vaisseau Bertrand Hudault[6].
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Classe Durance
- Liste des anciens navires de la Marine nationale depuis 1945
- Liste des navires auxiliaires français
- Histoire de la marine française
Liens externes
modifier- La Meuse sur le site Netmarine
Notes
modifier- Cardem, filiale d'Eurovia (groupe Vinci) a remporté l'appel d'offres de la Marine nationale pour déconstruire à Bassens huit navires: cinq en provenance de Toulon, outre la Meuse, les frégates Montcalm, Suffren, Jean de Vienne et Cassard, deux de Brest, la frégate anti-sous-marine Georges-Leygues et le patrouilleur Albatros et un de Lorient, le navire océanographique D'Entrecasteaux
Références
modifier- Léa BOSCHIERO, « ARMÉE . La dernière mission de La Meuse », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « 404 », sur colsbleus.fr (consulté le ).
- Clap de fin pour le pétrolier-ravitailleur Meuse
- La rédaction, « La Meuse a quitté Toulon ce samedi pour rejoindre sa destination finale », sur Var-Matin, (consulté le )
- Alexandre Reynaud, « Cinq navires sont en cours de déconstruction, voici les derniers instants de ces monstres de la Marine nationale », Var Matin, (lire en ligne, consulté le )
- « netmarine.net/bat/pr/meuse/ind… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).