La moutarde me monte au nez
La moutarde me monte au nez est un film français réalisé par Claude Zidi et sorti en 1974.
Réalisation | Claude Zidi |
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Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Les Films Christian Fechner |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 90 min |
Sortie | 1974 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierPierre Durois, brave professeur de mathématiques dans un lycée de jeunes filles à Aix-en-Provence est également le fils (et parfois le prête-plume) du maire de la ville, le chirurgien Hubert Durois, et l'ami (et parfois le prête-plume) de Patrick, le photographe d'un journal à scandales que dirige Albert Renaudin, le concurrent d'Hubert Durois au poste de maire.
Un jour, ses élèves, pour lui faire une blague, échangent le contenu de trois dossiers contenant des copies à corriger, un discours de son père et un article pour Patrick sur l'actrice Jackie Logan. Tout s'en trouve chamboulé et Pierre arrive tant bien que mal à rétablir la situation. Pourtant, au moment de récupérer les copies qu'il avait données par erreur à Patrick, Pierre se retrouve sur le tournage du film de Jackie, un western intitulé Calamity Jane, puis par un concours de circonstances finalement chez elle où il passe la nuit.
Le lendemain, la presse à scandale fait ses gros titres de cet événement au grand désarroi de Hubert Durois (car cela constitue un camouflet dans le cadre de sa campagne contre Renaudin) et de Danielle, la fiancée de Pierre...
Fiche technique
modifier- Titre : La moutarde me monte au nez
- Réalisation : Claude Zidi
- Scénario : Claude Zidi, Michel Fabre
- Musique : Vladimir Cosma
- Images : Henri Decaë (procédé Panavision)
- Montage : Robert et Monique Isnardon
- Cascades : Yvan Chiffre, Jean-Pierre Renault, Marcel Labbaye, Jacky Venon, Robert Klein, Serge Wagner, Charles Dalin, Michel Boubat, Jacky le Brec, Rémy Pie, Dan Vieru, Joelle Balland, Stephan Gudju
- Effets spéciaux : Christian Bourqui
- Bruiteur : André Naudin
- Générique : C.T.G
- Producteur : Christian Fechner
- Studios : Paris-Studios-Cinéma (Studios de Billancourt)
- Genre : comédie
- Pays : France
- Format : couleur format Scope
- Durée : 90 minutes
- Date de sortie :
Distribution
modifier- Pierre Richard : Pierre Durois
- Jane Birkin : Jackie Logan
- Claude Piéplu : docteur Hubert Durois
- Jean Martin : le proviseur
- Danielle Minazzoli : Danielle
- Vittorio Caprioli : Claudio, le metteur en scène
- Julien Guiomar : Albert Renaudin
- Henri Guybet : Patrick, le neveu d'Albert Renaudin
- Jean-Marie Proslier : un automobiliste
- Clément Harari : Harry Welsinger
- Bruno Balp : Grégoire
- Anna Gaylor : la femme qui se trompe de chambre
- Isabelle Ceaux : Nénette #1
- Catherine De Keuchel : Nénette #2
- Isabelle Gautier : Nénette #3
- Manu Pluton
- Jacques Paoli : Voix
Autour du film
modifierLes séquences où le professeur Pierre Durois enseigne au collège Bernadette ont été tournées au lycée Mignet et au lycée du Sacré-Cœur à Aix-en-Provence[réf. souhaitée].
Le personnage d'Harry Welsinger, dont Jackie Logan est la maîtresse, parodie le politologue et diplomate américain Henry Kissinger[réf. nécessaire].
Jackie Logan fait allusion à Jackie Kennedy-Onassis lorsqu'elle dit avoir épousé et quitté un armateur grec[1]. Lors de la première rencontre entre Jackie Logan et Pierre Durois, celui-ci se retrouve accroché à un lustre, les vêtements déchirés par Minou, le Guépard de Jackie Logan. Jackie dit à Pierre que s'il prononce un certain mot grec, Minou va l'attaquer à nouveau. Pierre répond aucune chance, à part Niarchos... Jackie tout bas, non, c'est l'autre. Pierre murmure Onassis. Jackie confirme oui.
Le film fait des références pour rire à L'Ange bleu[2]. Trois élèves garçons méchamment facétieux qui fument dans L’ange bleu, trois élèves gentiment facétieuses qui fument dans le film de 1974.
Pendant un de ses cours, Pierre appelle une certaine Mademoiselle Fechner au tableau. Il s'agit d'un clin d'œil au producteur du film Christian Fechner[réf. nécessaire].
Claude Zidi dirigera à nouveau Pierre Richard et Jane Birkin l'année suivante dans La Course à l'échalote.
Erreur du film
modifierPierre Durois entre précipitamment en classe et écrit d'emblée au tableau dans un cours très brouillon et très dense d’une minute : Soit la fonction f(x) appartenant à R…f(x) = exp(-x).sin x, la dérivée, (uv') = uv' + u'v est f’(x) = exp(-x).(cos x-sin x)… et s’annule pour les valeurs x = pi/4…, ce qui est exact. Concernant la dérivée, Pierre Richard aurait dû écrire « (uv)' ». Dans la précipitation, il a mal placé le prime. Qui plus est, il précise : « U grand V prime », et trace le V plus grand que le U. Quelques instants plus tard, le tableau est couvert de graffitis mathématiques incompréhensibles ou presque, Pierre Richard écrivant en surcharges, passant d'un bout à l'autre du tableau. En haut, à gauche du tableau, on peut lire « (uv)'=... », la formule ayant été corrigée hors champs et est exacte.
Notes et références
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :