Hotonnes

ancienne commune française du département de l'Ain
(Redirigé depuis La Rivoire)

Hotonnes est une ancienne commune française, intégrée avec Le Grand-Abergement, Le Petit-Abergement et Songieu au Haut-Valromey situé dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le site est dans la région naturelle du Haut-Bugey, au sud du plateau de Retord et accueille une station de ski « Les Plans d'Hotonnes », particulièrement renommée pour son stade de biathlon.

Hotonnes
Hotonnes
Église Saint-Romain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Commune Haut Valromey
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Daniel Bailly
2020-2026
Code postal 01260
Code commune 01187
Démographie
Population 272 hab. (2018 en évolution de −9,33 % par rapport à 2012)
Densité 9,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 51″ nord, 5° 41′ 42″ est
Altitude Min. 636 m
Max. 1 338 m
Superficie 28,7 km2
Élections
Départementales Canton de Plateau d'Hauteville
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Haut Valromey
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hotonnes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hotonnes
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Hotonnes
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte administrative de l'Ain
Hotonnes

Hotonnes n'a pas de gentilé officiel[1],[Note 1].

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Cette commune du Haut-Bugey se situe à la limite sud du plateau de Retord ; elle appartient à la région historique du Valromey qui participe à la transition géographique entre Bas-Bugey et Haut-Bugey.

Communes limitrophes

modifier

Le Haut-Bugey connait des étés chauds propres à un climat semi-continental[2], propices à la culture de certains cépages, mais avec des précipitations importantes. Les hivers sont marqués par l'influence montagnarde, un peu adoucis par les dernières influences océaniques venant buter sur les montagnes, apportant des précipitations importantes au pied des reliefs.

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Oyonnax recueillies en 2007. Cette station météo est située à environ 30 km d'Hotonnes, à « vol d'oiseau » :

Mois Jan. Févr Mars Avr. Mai Juin Jui. Août Sep. Oct. Nov. Déc.
Températures maximales moyennes (°C) 3 6 9 13 18 22 24 24 21 14 8 4
Températures minimales moyennes (°C) -2 -1 1 3 7 11 12 11 9 6 2 -1
Températures moyennes (°C) 1 2 5 9 13 17 19 18 15 10 5 2
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 74 74 74 61 71 84 66 79 79 74 89 81
Source : Météo France et Météo123[3]

Relief et géologie

modifier

Le dénivelé de la commune est particulièrement important ; en effet, il varie entre 636 m et 1 338 m[4].

Hydrographie

modifier

On dénombre plusieurs cours d'eau à Hotonnes[5] ; le Séran[6] et certains de ses affluents : le ruisseau Le Chevrier long de 4,8 km[7], le ruisseau de la Rivoire long de 2,3 km[8], le ruisseau de la Berne long de 1,8 km[9] et le ruisseau de Bernand[10] long de 1,2 km.

Voies de communication et transports

modifier

Voies routières

modifier

La commune est desservie par plusieurs départementales : la route départementale D39 permet de rallier Le Grand-Abergement et la station de ski ; la D54 et la D9a desservent également le bourg d'Hotonnes.

Urbanisme

modifier

Logement

modifier

En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 303[11] (contre 150 en 1968, soit un doublement du nombre de logements en 40 ans). Parmi ces logements, 45,3 % étaient des résidences principales, 44,9 % des résidences secondaires et 9,8 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour une part de 66,4 % de maisons individuelles et 32,9 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 66,0 %[11].

Toponymie

modifier

L'origine du toponyme est incertaine. Une hypothèse la présente comme issue d´un nom de domaine gallo-romain villa Othona ou villa Ottona, par féminisation d´un anthroponyme Othonus ou Ottonus[12].

Une autre hypothèse présente le toponyme comme issu d'un hydronyme, à l'instar de nombreux toponymes dans les alpages du Valais[13] : la construction du mot proviendrait de hod (signifiant rive) et de onnes (valant on) signifiant eau[14].

Enfin, une troisième hypothèse suggère l'origine augustana (« montagne du mois d’août ») c'est-à-dire le « lieu où l'on mène paître les bêtes l'été »[13].

Histoire

modifier
Gravure du XVIIIe siècle de Nicolas Sanson où apparaît le mandement du Valromey (à droite, surligné en bleu)

Antiquité

modifier

Peu de sources attestent d'une présence gallo-romaine sur le territoire même d'Hotonnes, néanmoins de nombreux édifices gallo-romains ont été découverts dans la proche région d'Hotonnes ; à titre d'exemple l'aqueduc romain de Vieu datant probablement de la seconde moitié du IIe siècle est situé à environ 10 km d'Hotonnes, à « vol d'oiseau ». À proximité de Vieu toujours, des photos aériennes ont permis de déceler qu'un théâtre gallo-romain se trouvait le long de la voie romaine[15].

Moyen Âge

modifier

Au Moyen Âge, Hotonnes appartient au Valromey qui, comme le pays de Vaud, sera acquis par Amédée VI de Savoie, après la signature avec la France, du traité de Paris en 1355, fixant les limites du duché de Savoie et du Dauphiné.

Renaissance

modifier

Le , le traité de Lyon rattache le Valromey, et donc le village d'Hotonnes, à la France. Ce traité entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et le roi Henri IV de France intègre également à la France, la Bresse, le Bugey (à l'époque, explicitement distingué du Valromey) et le pays de Gex. Seigneur de Châteauneuf et de Virieu, Honoré d'Urfé doit prêter allégeance à son nouveau suzerain, le roi de France. Devant le représentant du roi, le , Honoré d'Urfé donne l'aveu et le dénombrement de ses seigneuries de Châteauneuf, de Virieu-le-Grand et de Senoy. Par la suite, ces trois seigneuries sont regroupées dans le comté de Valromey.

XIXe et XXe siècles

modifier

Seconde Guerre mondiale

modifier
Localisation des principaux maquis de l'Ain dont celui du « Pré-Carré » à Hotonnes

L'un des camps des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, le « camp du Pré-Carré » était situé à Hotonnes (au nord du bourg). Ce camp créé par Jean-Pierre De Lassus a compté jusqu'à cinquante hommes[16]. Jean-Pierre de Lassus (dit Legrand) témoigne ainsi de l'activité du Pré-Carré :

« Au printemps de 1943, le maquis bien armé que j'avais constitué dépendait des forces de l'armée secrète, dont, dans ce département, le colonel Romans était le chef et mon camarade de promotion de Saint-Cyr; Girousse, l'adjoint. Le je participais, à la tête de mes maquisards, au défilé militaire d'Oyonnax. La ville avait été isolée téléphoniquement du reste du département. Le colonel Romans et les autorités régionales déposaient une gerbe au monument aux morts : « Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18 », pendant que 120 maquisards, en tenue impeccable, rendaient les honneurs. »[16]

Époque contemporaine

modifier

Le , Hotonnes fusionne avec Le Grand-Abergement, Le Petit-Abergement et Songieu pour former la commune nouvelle de Haut Valromey dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [17].

Politique et administration

modifier
Mairie.

Élections nationales

modifier

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales

modifier

La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[20] plurinominal à deux tours, avec panachage :

  • au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[21] ;
  • au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres.

Lors du scrutin de 2008 il y a eu un seul tour (onze élus au premier tour), Jacques Vincent-Falquet a été élu conseiller municipal au premier tour avec le cinquième total de 161 voix (83,4 % des exprimés), il a ensuite été élu maire par le conseil municipal. Le taux de participation a été de 71,75 %[22].

Lors du scrutin de 2014, il y a eu un seul tour (onze élus au premier tour). Jean-Louis Genessay a été élu conseiller municipal au premier tour avec le septième total de 107 voix (59,11 % des exprimés), il a ensuite été élu maire par le conseil municipal. Le taux de participation a été de 68,91 %[23]

Administration municipale

modifier

Le conseil municipal était composé de onze conseillers, dont le maire et ses trois adjoints.

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1998 mars 2008 Jean-Claude Minet    
2008 2011 Jacques Vincent-Falquet    
2011 2014 Jacques Pichard    
2014 2016 Jean-Louis Genessay    
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires délégués
Période Identité Étiquette Qualité
2016 2020 Jean-Louis Genessay    
2020 En cours Daniel Bailly    

Politique environnementale

modifier

La commune d'Hotonnes est partie prenante de la politique de développement durable menée par la communauté de communes du Valromey à laquelle elle appartient. Cette politique implique les deux actions suivantes[24] relative à l'aménagement du territoire :

  • « Mise en œuvre et suivi d'une charte de développement du Pays du Bugey »[24];
  • « Conduite d'études portant sur l'aménagement rural »[24].

Une partie de la commune d'Hotonnes se trouve dans la zone « Plateau de Retord et chaîne du Grand Colombier » appartenant au réseau de sites naturels ou semi-naturels Natura 2000, cela au titre de zone spéciale de conservation[25],[26].

En 2009, la commune d'Hotonnes a accédé à la première fleur dans le cadre du Concours des villes et villages fleuris[27].

La commune fait partie du syndicat mixte du bassin versant du Séran.

Jumelages

modifier

Au , Hotonnes n'est jumelée avec aucune autre commune[28].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2018, la commune comptait 272 habitants[Note 2], en évolution de −9,33 % par rapport à 2012 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8369739821 0719589981 0051 029987
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0301 0441 0531 043989931901852904
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
879807747547492477444424376
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
322266233231268295306299301
2014 2018 - - - - - - -
302272-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,3 %) est en effet légèrement supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,4 %). À l'opposé des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est inférieure à la population masculine. Le taux (49,0 %) est inférieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

Pyramide des âges à Hotonnes en 2007 en pourcentage[11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ans ou +
0,7 
6,5 
75 à 89 ans
12,2 
16,2 
60 à 74 ans
12,9 
28,6 
45 à 59 ans
25,9 
16,9 
30 à 44 ans
17,7 
16,2 
15 à 29 ans
12,9 
15,6 
0 à 14 ans
17,7 
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2007 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
1,0 
5,2 
75 à 89 ans
7,9 
12,0 
60 à 74 ans
12,3 
20,8 
45 à 59 ans
20,2 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
18,1 
15 à 29 ans
16,7 
21,2 
0 à 14 ans
19,8 

Enseignement

modifier

La commune est dotée d'une école primaire, située au 10, rue Croix.

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Début janvier, a lieu aux « Plans d'Hotonnes », la fête de la raquette à neige[34]. En mai, chaque année, est organisé à Hotonnes, un vide-grenier[35]. Enfin, Le deuxième dimanche d'octobre, a lieu la vogue[36].

Au , aucun praticien en médecine générale n'est installé dans la commune. Des médecins sont installés dans les communes voisines d'Hauteville-Lompnes, de Champagne-en-Valromey et d'Artemare. La pharmacie la plus proche est située à Champagne-en-Valromey.

Sports d'hiver

modifier
Panneau indicateur « Les Plans d'Hotonnes » sur le plateau de Retord

Le relief particulier du territoire de la commune lui permet d'accueillir, une station de ski, « Les Plans d'Hotonnes »[37]. Le lieu est notamment utilisé pour le ski alpin et surtout pour le ski de fond et le biathlon[38] ; en effet, la station est dotée d'un stade de biathlon. Les championnes Corinne Niogret et Sandrine Bailly, toutes deux nées dans le Bugey, s'entraînaient régulièrement à Hotonnes[38]. De plus, Delphyne Burlet, elle aussi biathlète de haut-niveau a grandi et habite à Hotonnes.

Cyclisme

modifier

En 2002, la 18e étape du Tour de France, entre Cluses et Bourg-en-Bresse, passe à Hotonnes, entre le kilomètre 102 et le kilomètre 119 de l'étape[39].

En 2016, la 15e étape du Tour de France, entre Bourg-en-Bresse et Culoz, passera à Hotonnes au kilomètre 86,5 de l'étape[40].

Grand-bi installé dans le village, lors du passage du Tour de France en 2002

Médias

modifier

Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne consacrée à la région du Bugey. Citons également Voix de l'Ain, un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain dont celle de Hotonnes. Enfin, la municipalité édite un journal d'informations, nommé Le petit Tiak.

La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

Le culte catholique est pratiqué, les célébrations ont lieu dans l'église Saint-Romain, située 9, rue Croix. Hotonnes est dans le groupement paroissial Champagne qui dépend du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon[41].

Économie

modifier

En 2009, par arrêté du Premier Ministre, la commune d'Hotonnes a été classée commune en zone de revitalisation rurale[42].

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2008, selon l'enquête de l'Insee[11], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 19 582 euros par an. 47,9 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.

En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage[Note 3] était de 17 848 , ce qui plaçait Hotonnes au 13 302e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[43].

En 2007, la population d'Hotonnes se répartissait[11] ainsi : 76,1 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 25,1 % de retraités, un chiffre supérieur au 18,2 % national.

En 2007 toujours, le taux de chômage était de 6,5 % contre 3,2 % en 1999[11].

Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à Belley à 26 km à « vol d'oiseau » d'Hotonnes.

Entreprises et commerces

modifier

Au , Hotonnes comptait 56 établissements[11] : 6 étaient spécialisés dans une activité industrielle, 2 dans la construction, 29 dans le commerce 15 en agriculture et 4 étaient relatives au secteur administratif.

En 2010, six entreprises ont été créées sur le territoire dont cinq sous le régime auto-entrepreneur[11].

Agriculture

modifier

Hotonnes est située dans la zone AOC de fabrication du fromage Comté.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
  • Musée de la flore et de la faune du Haut-Bugey.
  • Statue de la Vierge Marie.

Le loup à Hotonnes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Des récits du XVIIIe...
modifier

Dans les registres paroissiaux de la commune des années 1741 à 1742[44], sont signalées de sauvages attaques de loups qui auraient tué « beaucoup d'enfens dans la montagne » [sic] dans la seule paroisse d'Hotonnes et auraient « depuis le village des cule jusqu'au Grand Abergement (...) tué ou blessé plus de cinquante personnes... » [sic].

À noter que l'auteur Paul Sébillot retranscrit dans son ouvrage « Contes des provinces de France » (paru pour la première fois, en 1884) un conte du folklore local intitulé « Le renard de Bassieu et le loup d'Hotonnes ». Ce conte avait été recueilli par Aimé Vingtrinier[45].

... aux conséquences contemporaines sur l'agriculture locale
modifier

Si le loup avait disparu du département de l'Ain depuis les années 1950[46], sa réapparition parait effective depuis les années 2000, notamment au travers des dégâts causés à l'élevage, en particulier à Hotonnes. En effet, entre le et le , environ 70 brebis d'un troupeau en pâturage sur le territoire de la commune, sont égorgées par des loups[47],[48]. Depuis 2004, des mesures de protection des troupeaux ont été mises en place comme par exemple l'utilisation de « parcs de regroupement mobile électrifié » et de « chiens de protection »[49].

Espaces verts et fleurissement

modifier

En 2014, la commune d'Hotonnes bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[50].

Personnalités liées à la commune

modifier

Personnalités historiques

modifier

Personnalités sportives

modifier

Références dans la littérature

modifier

Dans son célèbre livre, Physiologie du goût, Jean Anthelme Brillat-Savarin décrit une journée de chasse qui se déroule aux Plans d'Hotonnes. L'auteur prend cet exemple pour décrire le phénomène de la soif et l'influence du vent sur celle-ci. Il fait notamment référence à la ferme de La Tour où il dîne et passe la nuit avec ses compagnons de chasse[51].

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier
  1. Toutefois, l'usage du gentilé Tiak ou Tiaque est observé localement. D'ailleurs, le périodique de la municipalité porte le nom, Le petit Tiak.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
  3. Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.

Références

modifier
  1. « Nom des habitants des communes françaises, Hotonnes », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  2. Selon le WWF et la National Geographic, le climat semi-continental (appelé aussi climat océanique dégradé) correspond à l'écorégion terrestre Western European broadleaf forests (forêt de feuillus de l'Europe occidentale). Source : WWF Wildfinder.
  3. Base de données météo par Météo123 (À Oyonnax) et Météo France.
  4. « Carte géologique d'Hotonnes » sur Géoportail.. Consulté le 20 juin 2011.
  5. « Recherche relative à Hotonnes », sur SANDRE.
  6. « Fiche du Séran », sur SANDRE.
  7. « Fiche du ruisseau le Chevrier », sur SANDRE.
  8. « Fiche du ruisseau de la Rivoire », sur SANDRE.
  9. « Fiche du ruisseau de la Berne », sur SANDRE.
  10. « Fiche du ruisseau de Bernand », sur SANDRE.
  11. a b c d e f g et h « Statistique INSEE de Hotonnes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur le site personnel d'Henry Suter (consulté le ).
  13. a et b Anne-Marie Vurpas et Claude Michel, Noms de lieux de l'Ain, Bonneton, , p. 176-177.
  14. la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord, Mémoires : Société Archéologique et Historique des Côtes-du-Nord, t. 5, Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord (lire en ligne), p. 114.
  15. André Buisson, Carte archéologique de la Gaule : 01. Ain, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres / Ministère de la culture / Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche / diff. Fondation maison des sciences de l'homme, , 190 p. (ISBN 2-87754-046-4, lire en ligne), p. 70.
  16. a et b « Jean-Pierre De Lassus », sur le site des maquis de l'Ain (consulté le ).
  17. Laurent Touvet, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Haut Valromey », sur ain.gouv.fr, .
  18. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 20/06/2011.
  19. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 20/06/2011.
  20. Source : art L. 252 du code électoral.
  21. Source : art L. 253 du code électoral.
  22. « Résultats élections municipales 2008 à Hotonnes », sur le site linternaute.com de la société Benchmark Group (consulté le ).
  23. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  24. a b et c « Compétences », sur le site de la communauté de communes du Valromey (consulté le ).
  25. « Plateau de Retord et chaîne du Grand Colombier ».
  26. « Arrêté du 17 octobre 2008 portant désignation du site Natura 2000 plateau du Retord et chaîne du Grand Colombier (zone spéciale de conservation) ».
  27. « Les 309 « Villes ou Villages fleuris » de Rhône-Alpes placent la région au 2e rang national », sur Le tourisme en Rhône-Alpes. Espace destiné aux professionnels (consulté le ).
  28. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
  33. « Résultats du recensement de la population de l'Ain en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
  34. « Fête de la raquette à neige », sur le site du comité national de pilotage de la journée nationale de la raquette à neige. (consulté le ).
  35. « Manifestations », sur le site de l'Office de tourisme du Valromey-Retord (consulté le ).
  36. « Hotonnes », sur le site de l'Office du tourisme Hotonnes (consulté le ).
  37. « Le plateau de Retord », sur le site meteo-jura.info, site personnel de Ludovic R. (consulté le ).
  38. a et b « Ski plan d’Hotonnes », sur le site meteo-jura.info, site personnel de Ludovic R. (consulté le ).
  39. (en) « 2002 TDF Stage 18 », sur mapmyride.com (consulté le ).
  40. « Etape 15 Bourg-en-Bresse/Culoz », sur letour.fr (consulté le ).
  41. « Groupement paroissial Champagne », sur diocèse de Belley-Ars (consulté le ).
  42. « Arrêté du 9 avril 2009 constatant le classement de communes en zone de revitalisation rurale ».
  43. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  44. Jean-Pierre Charvin, 1650-1770 ; Les registres paroissiaux racontent les histoires du Bugey, Books on Demand Editions, , 155 p. (lire en ligne), p. 100.
  45. Revue des traditions populaires, 18e année, Tome XVIII, No. 4, avril 1903, p. 227.
  46. « Le loup dans l'ain », sur Site personnel Jappaloup Évasion (consulté le ) .
  47. Estelle Cintas, « Quand le loup menace l'existence d'un élevage, numéro 3030 », sur le site du magazine La France agricole, (consulté le ).
  48. Laurent Guigon, « Le département de l'Ain, nouveau territoire de chasse du loup », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  49. « Découverte d'un loup mort dans l'Ain », sur le site du journal hebdomadaire Voix de l'Ain, (consulté le ).
  50. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  51. Jean Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût, ou méditations de gastronomie transcendante, Paris, Gabriel de Gonet, , 416 p. (lire en ligne), p. 108-111