La Tapageuse

navire de guerre

La Tapageuse
illustration de La Tapageuse
Patrouilleur La Tapageuse

Autres noms Contre-amiral Fadika/CV Bivigou Nzienguin
Type Patrouilleur
Histoire
A servi dans  Marine nationale (1988-2013)
Lancement
Armé février 1988
Statut Retiré du service le 22 novembre 2013
Équipage
Équipage 4 officiers
18 officiers mariniers
8 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 54,80 mètres
Maître-bau 8 mètres
Tirant d'eau 2,54 mètres
Tirant d'air 17,10 mètres
Déplacement 373 tonnes et 480 tonnes à pleine charge
Propulsion 2 diesels SEMT Pielstick 16-PA4V-200 VGDS, 2 hélices
Puissance 8 000 chevaux
Vitesse 23 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 40 millimètres AA
1 canon de 20 millimètres AA F2
2 mitrailleuses de 7,62 millimètres
Rayon d'action 4 200 nautiques à 15 nœuds
Carrière
Port d'attache Papeete
Indicatif P691

La Tapageuse est la 10e unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale française du type P400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public.

Son port d'attache a été Papeete pendant son service actif et sa ville marraine Saint-Lô. Le , elle quitte la Polynésie française pour être rapatriée à Brest via le canal de Panama pour être retirée du service actif.

Les garde-côtes de Philippines ont montré de l'intérêt[1] pour le bâtiment qui serait évalué à 6 millions d'euros et pourrait être encore actif pendant une vingtaine d'années. Cette vente n'est plus d'actualité, quand, le , La Tapageuse est rachetée par Piriou Naval Services, la branche réparation navale de Piriou, pour être refondue puis revendue. Elle est à cette date transférée à Concarneau[2],[3]. Elle est ensuite vendue à la marine nationale du Gabon le [4], et prend le nom de CV Bivigou Nziengui, du nom de l'ancien chef d'état-major de marine gabonaise, le capitaine de vaisseau Paul Bivigou-Nziengui, mais sa livraison à la marine gabonaise n'a jamais eu lieu. Il est alors stationné à Concarneau depuis 2016[5], la vente étant annulée. Il est finalement revendu en 2022 à la Marine ivoirienne et est renommé Contre-amiral Fadika. Le transfert de pavillon est effectué le 9 septembre 2022[6].

Missions modifier

Missions de protection :

  • Patrouille ;
  • Contrôle d'embargo ;
  • Action de souveraineté ;
  • Transport de commandos.

Missions de service public :

  • Secours en mer ;
  • Police de la navigation ;
  • Police des pêches ;
  • Assistance aux zones isolées ;
  • Transports légers inter-insulaires ;
  • Lutte contre les trafics ;
  • Lutte antipollution.

Un patrouilleur de type P 400 est un bâtiment fiable et robuste, capable de conserver une vitesse élevée par mer formée et doté d'une forte endurance. Il dispose d'une grande capacité de transport : un poste de 20 passagers et deux soutes marchandes totalisant 35 m3. Sa vaste plage arrière permet des hélitreuillages ou des embarquements de matériels en pontée. Son armement est adapté à ses missions.

photo du navire à quai devant des bâtiments industriels
Le CV Bivigou Nziengui à Concarneau en 2015.

Notes et références modifier

  1. Laurent Lagneau. Le patrouilleur “La Tapageuse” va reprendre du service aux Philippines sur opex360, le 4 août 2013.
  2. « Piriou fait l’acquisition du patrouilleur "La Tapageuse" pour refonte et revente », sur Le Marin, (consulté le )
  3. « Décision no 0-579-2014/DEF/EMM/MCO/NAVAL portant changement de position du patrouilleur type P400 « La Tapageuse » du 4 février 2014 », sur Ministère de la Défense, (consulté le )
  4. « Piriou et Kership vendent deux patrouilleurs au Gabon. », sur Mer et Marine, (consulté le )
  5. Vincent Groizeleau, « Piriou/Kership : Quid du contrat des patrouilleurs gabonais ? », sur Mer et Marine, (consulté le )
  6. « Piriou livre à la côte d’ivoire le p400 ‘contre-amiral fadika’ », sur Piriou, (consulté le ).

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