La Tour (Haute-Savoie)

commune française du département de la Haute-Savoie

La Tour, anciennement La Tour-en-Faucigny, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Tour
La Tour (Haute-Savoie)
Blason de La Tour
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes des quatre rivières
Maire
Mandat
Daniel Revuz
2020-2026
Code postal 74250
Code commune 74284
Démographie
Population
municipale
1 320 hab. (2021 en augmentation de 5,77 % par rapport à 2015)
Densité 171 hab./km2
Population
agglomération
4 751 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 08′ 01″ nord, 6° 25′ 52″ est
Altitude Min. 588 m
Max. 1 627 m
Superficie 7,73 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Jeoire
(banlieue)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bonneville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Tour
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La Tour
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La Tour
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La Tour

Géographie

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Situation

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Carte montrant La Tour et les communes voisines.
La Tour et les communes voisines.

La commune de La Tour est située en Faucigny, entre Le Môle et le massif des Brasses, à 2 km à l'ouest de Saint-Jeoire. Elle partage un petit lac avec deux autres communes : le lac du Môle.

Communes limitrophes

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Urbanisme

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Typologie

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Au , La Tour est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jeoire[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,7 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones humides intérieures (5,5 %), zones urbanisées (4,6 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Teur (graphie de Conflans) ou La Tor / Tœr (ORB)[7].

Histoire

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Serge Revuz PCF Artisan maçon
Conseiller général du canton de Saint-Jeoire (1973-1985)
mars 2001 En cours Daniel Revuz Sans étiquette Chef d'entreprise travaux publics
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

En 2021, la commune comptait 1 320 habitants[Note 4], en augmentation de 5,77 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
476479494624639682673628591
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
573566550540518489460459476
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
471587642634572623637689726
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
7701 0001 1211 1971 2071 2181 2561 3011 320
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Médias

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  • Télévision locale : TV8 Mont-Blanc.

Économie

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Une part importante de la population salariée se déplacent sur les agglomérations d'Annemasse et Genève.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Pierre, reconstruite au XIXe siècle et rénovée en 2015.
  • Château de Thyez dont l'origine doit remonter au début du XIIe siècle (indice de fortification). Ce château se trouvait près de Viuz-en-Sallaz (et non en aval de Cluses, comme certains l'ont cru)[12],[13].
  • Lac du Môle.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de La Tour

Les armes de La Tour se blasonnent ainsi :

Parti ; au premier d'or à trois bandes de gueules, au chef de gueules chargé d'une croix d'argent, au second d'azur à une clé d'argent.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Jeoire comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Jeoire », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Tour ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  12. Lucien Guy, « Les anciens châteaux du Faucigny », Mémoires & documents de l'Académie salésienne, vol. 47,‎ , p. 192-193 (lire en ligne).
  13. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 51.