Lac des Chicots (Québec)

Lac des Chicots
Image illustrative de l’article Lac des Chicots (Québec)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Capitale-Nationale
Municipalité Québec
Géographie
Coordonnées 46° 55′ 58″ N, 71° 15′ 14″ O
Type Naturel
Géolocalisation sur la carte : Québec (ville)
(Voir situation sur carte : Québec (ville))
Lac des Chicots
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Lac des Chicots

Le lac des Chicots est un lac situé au nord de l'arrondissement de Beauport à Québec.

Géographie modifier

Le lac est situé tout juste au sud de la montagne des Trois Sommets. Il se trouve à moins d'un kilomètre au nord du lac des Roches. Les eaux de ce lac de tête se jettent dans le ruisseau des Chicots, un petit affluent de la rivière des Sept Ponts. De forme allongée, on y trouve une îlot boisé en son centre. Le crapet-soleil est la seule espèce recensée dans les eaux du lac en 2004[1].

Histoire modifier

Le plan d'eau est désigné « lac Sophie » dans un acte notarié de 1824 décrivant les concessions au nord de Beauport. Le nom rend hommage à Sophie Guérout, épouse du seigneur de Beauport Antoine-Narcisse Juchereau-Duchesnay[2].

En 1942, la YMCA fait l'acquisition de 100 acres de forêt en bordure du lac. L'association y crée le camp Naskapi, un camp de vacances axé sur les activités de plein air qui sera en activité de 1943 jusque dans les années 1970[3].

En 1944, les propriétaires riverains adressent une demande à la Commission de géographie du Québec pour renommer le renommer « lac Saint-Castin », en référence au mont Saint-Castin au pied duquel il se trouve[2].

Le nom actuel est officialisé le 5 décembre 1968 par la Commission de toponymie[2].

Notes et références modifier

  1. Amélioration de la qualité des habitats dans la rivière du Berger, Québec, Organisme des bassins versants de la Capitale, Société de la rivière Saint-Charles, (lire en ligne)
  2. a b et c « Lac des Chicots », sur Commission de toponymie (consulté le )
  3. Jean-Claude Rivard, « Le Québec a eu son 1er camp en 1854 », Le soleil,‎ , Z-5 (lire en ligne)