Lac hypersalin
Un lac hypersalin est un lac dont l'eau a une salinité supérieure à celle de l'eau de mer (35 grammes/litre[1]).
Biodiversité
modifierDes espèces microbiennes spécifiques peuvent prospérer dans des environnements à haute salinité[2] qui sont inhospitaliers pour la plupart des formes de vie[3], y compris certaines qui sont censées contribuer à la couleur des lacs roses[4],[5]. Certaines de ces espèces entrent dans un état dormant lorsqu'elles sont desséchées, et on pense que certaines espèces survivent pendant plus de 250 millions d'années[3].
L'eau des lacs hypersalins a une grande flottabilité en raison de sa forte teneur en sel[6].
Les lacs hypersalins se trouvent sur tous les continents, en particulier dans les régions arides ou semi-arides[2].
Exemples de lacs hypersalins
modifierLe lac Gaet'ale en Éthiopie est le lac le plus hypersalin au monde[7].
Le lac Mono situé en Californie est également hypersalin[8].
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Commissariat général au développement durable Ministère de la transition écologique et solidaire, « Variabilité de la température et de la salinité dans les eaux métropolitaines », sur L'environnement en France - Rapport sur l'état de l'environnement (consulté le )
- U. T. Hammer, Saline lake ecosystems of the world, Dr. W. Junk Publishers, (ISBN 90-6193-535-0, 978-90-6193-535-3 et 90-6193-881-3, OCLC 12370943, lire en ligne)
- (en) Russell H. Vreeland, William D. Rosenzweig et Dennis W. Powers, « Isolation of a 250 million-year-old halotolerant bacterium from a primary salt crystal », Nature, vol. 407, no 6806, , p. 897–900 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/35038060, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Lake Hillier: Australia's Pink Lake and the Story Behind It », sur interestingengineering.com, (consulté le )
- (en) « How an Australian lake turned bubble-gum pink », sur Australian Geographic, (consulté le )
- (en-GB) How It Works Team, « Can you float in the Great Salt Lake? », sur How It Works, (consulté le )
- (en) Eduardo Pérez et Yonas Chebude, « Chemical Analysis of Gaet’ale, a Hypersaline Pond in Danakil Depression (Ethiopia): New Record for the Most Saline Water Body on Earth », Aquatic Geochemistry, vol. 23, no 2, , p. 109–117 (ISSN 1573-1421, DOI 10.1007/s10498-017-9312-z, lire en ligne, consulté le )
- Futura, « Eau hypersaline », sur Futura (consulté le )