Laccobius vetustus

espèce éteinte et fossile d'insectes coléoptères de la famille des Hydrophilidae

Laccobius vetustus est une espèce fossile d'insectes coléoptères de la famille des Hydrophilidae.

Classification modifier

L'espèce Laccobius vetustus est décrite en 1874 par le zoologiste français Émile Oustalet (1844-1905)[1],[2].

Fossiles modifier

Selon Paleobiology Database en 2023, deux collections de fossiles sont référencées, de l'Oligocène de France, une de Céreste dans les Alpes-de-Haute-Provence[3] et l'autre d'Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône[1],[2].

Description modifier

Caractères modifier

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 1] :

« Insecte de coloration brun foncé, corps en forme de navette, fortement bombé. Tête au front peu allongé, presque droit à l'avant ; yeux noirs sur les côtés de la tête ; cette dernière est repliée vers le haut et légèrement détachée du thorax, ce qui donne l'impression que les yeux se trouvent vers le milieu de la tête, alors qu'ils sont dans les angles postérieurs. Corselet échancré à l'avant ; bords latéraux convexes ; bord postérieur arrondi ; surface lisse. L'insertion des pattes I apparaît par transparence ; hanches écartées. Élytres bâillant fortement à l'arrière et à l'avant [note 2] ; épipleure nette ; surface ornée de dix fines stries ponctuées. »[3].

Dimensions modifier

La longueur totale est de 3 mm[3].

Affinités modifier

« Semble identique à L. vetustus décrit d'Aix par Oustalet. Cet auteur n'a pas observé l'ornementation des élytres qui est très nette sur notre échantillon. Dans celui d'Aix, le pronotum est plus échancré à l'avant ; ce caractère n'est qu'apparent étant dû à l'inclinaison du thorax ; par ailleurs il y a concordance.

Oustalet le rapproche de L. minutus L. qui habite nos régions. »[3].

Biologie modifier

« Le g. Laccobius vit dans les eaux douces et saumâtres plus ou moins stagnantes. »[3].

Galerie modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Publication originale modifier

  • [1874] Émile Oustalet, « Recherches sur les insectes fossiles des terrains Tertiaires de la France, deuxième partie, insectes fossiles d'Aix en Provence », Annales des Sciences Géologiques, Paris, vol. 5, no 2,‎ , p. 1-347 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.
  2. Ceci résulte de la compression, d'où l'on peut conclure que leur surface était fortement bombée (Note de Nicolas Théobald en 1937).

Références modifier

  1. a et b Émile Oustalet 1874, p. 130.
  2. a et b (en) Référence Paleobiology Database : Laccobius vetustus Oustalet 1874 (water scavenger beetle) (consulté le ).
  3. a b c d e et f Nicolas Théobald 1937, p. 393.