Lalœuf
Lalœuf est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Lalœuf | |||||
Église Saint-Rémy de Puxe. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Saintois | ||||
Maire Mandat |
Olivier Bergé 2020-2026 |
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Code postal | 54115 | ||||
Code commune | 54291 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Laloviciens, Lalovisiennes[1] | ||||
Population municipale |
296 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 37″ nord, 6° 00′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 279 m Max. 405 m |
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Superficie | 10,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meine au Saintois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
modifierArrosé par le ruisseau de Velle[2], le territoire communal de 1 100 hectares comprenait, d'après les données Corine land Cover, en 2011, 73 % de prairies, 12 % de forêt, 10 % de zones agricoles et 5 % de zones urbanisées[3]. Il est desservi par les routes départementales 5 et 55.
Communes limitrophes
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Velle[4],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Lalœuf est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), terres arables (28,7 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLe nom du village était jadis l'Alœuf, c'est-à-dire l'alleu (terre franche)[17] parfois orthographié Laluef dans les anciens textes[18].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Unité[19].
Histoire
modifierPrésence gallo-romaine : Jules Beaupré mentionne dans son ouvrage les artéfacts relatifs à cette période découverts sur le ban de la commune[20] :
«Près du hameau de Puxe, pointes de flèches en silex et poteries, près du hameau de Velle, monnaies gauloises…»
Le village est formé par la réunion des trois hameaux de Puxe, Velle et Souveraincourt. Dès l'année 1298, le comte Henri III de Vaudémont met ces hameaux sous sa coupe en établissant la grande féauté (fidélité) à son profit. René II assouplit le joug en abolissant les mains-mortes en 1491[21].
Toutefois c'est bien le hameau de Puxe le plus ancien puisque Hugues Ier de Vaudémont, donna à l'église de Belval, en 1123, les deux tiers des revenus des dîmes et fonda, la même année près de Gélaucourt un prieuré pour six religieux bénédictins (lieu-dit six-maisons)[22]
Au XVIIe siècle la seigneurie appartient à Henriette de Vaudémont-Lixheim sœur de Charles IV de Lorraine qui la donne à son intendant Christophe de Lescamoussier, décédé en 1659. Son épouse Catherine Fournier a son tombeau dans le chœur de l'église.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 296 habitants[Note 4], en évolution de +1,02 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierDan son ouvrage, H. Lepage donne quelques indications sur l'économie du village en 1862[17] :
«... 855 hect. en terres lab., 148 en prés, 5 en vignes, 66 en bois. L'hectare semé en blé, seigle et avoine, peut rapporter 10 hectol., en orge 8. Chevaux, bœufs et vaches...»
indiquant par là-même sa nature agricole et modestement viticole.
Secteur primaire ou Agriculture
modifierLe secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[28]), la commune de Laloeuf était majoritairement orientée[Note 5] sur la production de bovins (auparavant production de bovins et de lait) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 1034 hectares (égale à la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1567 à 1388 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant quatorze unités de travail[Note 7] (20 exploitations/28 unités de travail en 1988), l'activité agricole a persisté dans ce secteur de l'élevage.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Nombreuses maisons aux portes charretières en plein cintre des XVIIIe et XIXe siècles.
- Église paroissiale romane Saint-Rémy à Puxe du XIIe siècle, reconstruite au XVIe : portail du XIIe siècle à chapiteaux ornés, tympan pré-roman en réemploi, absides à décor d'arcatures du XIIe siècle, chœur roman, nef et bas-côtés des XVe et XVIe siècles, édifice objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [29].
Personnalités liées à la commune
modifier- Ferdinand de Thiballier, chevalier, seigneur du fief de Souveraincourt[30]
- Léon Vautrin (Lalœuf, 1820 - Frouard, 1884), architecte.
Héraldique
modifierBlason | De gueules au pal d’argent accompagné de deux colombes du même tenant dans leur bec une ampoule d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
- Michel François. Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, des origines à 1473. Nancy, Humblot, 1935. In-8°, LII-459 pages,
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Laloeuf », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Lalœuf sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Lalœuf » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Ruisseau de velle [A5400760] - Cours d'eau », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche Ma Commune », sur BRGM (Siges) (consulté le ).
- « Fiche communale de Lalœuf », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lalœuf et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Lalœuf ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862.
- Michel François. Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, des origines à 1473. Nancy, Humblot, 1935. In-8°, LII-459 pages
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, A. Crépin-Leblond, (OCLC 458681864, lire en ligne), p. 80.
- Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques. Section d'histoire et de philologie, (lire en ligne), p. 518 :
.« Des jugementz rendus par lesdictes féaultés particulières, l'appellation en ressortit à la grande féaulté establie aux cinq villages du l'Alloeuf, composée de deux mayeurs de Puxe, Velle et Souveraincourt, de Battigny et Gellocourt, et de douze autres personnes desdits villages ad ce recettes et jurées par ledit bailly ou son lieutenant général, le sieur-procureur général présent à la nomination des habitants desdits villages. Et debvront avoir, pour leurs salaires et despens de chacune journée, chacun un franc. »
- Lepage, henri, Le Département de la Meurthe, statistique historique et administrative, (lire en ligne), Puxe, Velle, Souveraincourt et Laloeuf.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
- « Eglise de Puxe », notice no PA00106052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54081817Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 : publié d'après les procès-verbaux officiels / par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy |