Lambert Closse

marchand, notaire seigneurial, sergent-major et Gouverneur intérimaire de Montréal

Raphaël-Lambert Closse, né vers 1618 à Mogues et décédé le à Montréal, est un marchand, notaire seigneurial et sergent-major de la garnison de Ville-Marie. Faisant partie des premiers colons de Montréal, il en est le gouverneur de façon intérimaire entre 1655 et 1657[1].

Lambert Closse
Illustration.
Statue de Lambert Closse et de sa chienne Pilotte sur le Monument à Maisonneuve.
Fonctions
Gouverneur de Montréal
(intérim)

(2 ans)
Prédécesseur Charles-Joseph d'Ailleboust des Musseaux
Successeur Zacharie Dupuis
Biographie
Nom de naissance Raphaël-Lambert Closse
Date de naissance vers 1618
Lieu de naissance Mogues (Royaume de France)
Date de décès
Lieu de décès Montréal (Nouvelle-France)
Nationalité Française
Conjoint Élisabeth Moyen
Profession Marchand
Notaire

Biographie

modifier

Ayant débarqué en Nouvelle-France en 1647, il mit souvent sa vie en danger pour défendre ses compatriotes. Il était originaire de Saint-Denis-de-Mogues en France. Il est souvent représenté avec Pilotte, sa chienne et fidèle amie qui l'accompagna dans ses aventures.

Le , Adam Dollard des Ormeaux devient le parrain de sa fille.

Selon l'Ursuline Marie de l'Incarnation, Lambert Closse et Charles Le Moyne sont «des amasseurs de fourrures».

Il est décédé au combat à Montréal le . Lambert Closse a servi d'inspiration à l'auteur de "La réponse de la race" qui employa son nom en pseudonyme.

Arrière-fief Closse

modifier

Les seigneurs de l'Île de Montréal concédèrent quelques arrière-fiefs, de superficie relativement restreinte, dont :

  • Le fief Closse, concédé le à Lambert Closse et le à demoiselle Migeon, veuve Closse. Il s'agissait d'une étroite bande de terre de 2 arpents sur 45 arpents, située le long de la grande rue du faubourg Saint-Laurent, à l'est de celle-ci, et à partir de la petite rivière en s'étendant vers le nord[2].

Littérature canadienne

modifier

Le nom de Lambert Closse fut utilisé à quelques reprises comme pseudonyme pour la publication anonyme de certains ouvrages nationalistes dont La réponse de la race paru en 1922. Il est en outre le héros du roman L'oublié, 1902, de Laure Conan.

Références

modifier

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier