Larry Brown (basket-ball)

joueur de basket-ball américain
(Redirigé depuis Larry Brown (basketball))

Lawrence Harvey Brown, dit Larry Brown, né le à Brooklyn, État de New York, est un joueur et entraîneur américain de basket-ball.

Larry Brown
Image illustrative de l’article Larry Brown (basket-ball)
Fiche d’identité
Nom complet Lawrence Harvey Brown
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance (84 ans)
Brooklyn, New York
Taille 1,75 m (5 9)
Situation en club
Poste Meneur
Carrière universitaire ou amateur
1960-1963 Tar Heels de la Caroline du Nord
Draft de la NBA
Année 1963
Position 7e
Franchise Bullets de Baltimore
Carrière professionnelle *
Saison Club
1964-1965
1967-1968
1968-1969
1969-1970
1970-1971
1971-1972
Wingfoots d'Akron
Buccaneers de la Nouvelle-Orléans
Oaks d'Oakland
Caps de Washington
Squires de la Virginie
Rockets de Denver
Sélection en équipe nationale **
1964 États-Unis
Carrière d’entraîneur
1969
1972-1974
1974-1979
1979-1981
1981-1983
1983-1988
1988-1992
1992-1993
1993-1997
1997-2003
2003-2005
2005-2006
2008-2010
2012-2016
2018
2021-
Davidson College
Cougars de la Caroline
Nuggets de Denver
Bruins d'UCLA
Nets du New Jersey
Jayhawks du Kansas
Spurs de San Antonio
Clippers de Los Angeles
Pacers de l'Indiana
76ers de Philadelphie
Pistons de Détroit
Knicks de New York
Bobcats de Charlotte
Mustangs de SMU
Fiat Turin
Tigers de Memphis (adj.)
National Collegiate Basketball Hall of Fame 2006
Basketball Hall of Fame 2002
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Après une carrière de joueur où il obtient un titre olympique, lors des jeux olympiques de 1964 à Tokyo, et trois sélections au All-Star Game de la American Basketball Association (ABA), il devient entraîneur. Il officie en ABA, National Basketball Association (NBA) et National Collegiate Athletic Association (NCAA). Il est le premier entraîneur à obtenir un titre de champion en NCAA et en NBA, respectivement avec les Jayhawks du Kansas en 1988 et en 2004 avec les Pistons de Détroit. À titre individuel, il est désigné meilleur entraîneur de la NCAA (Naismith College Coach of the Year) en 1988 et de la NBA (NBA Coach of the Year) en 2001. Le titre d'entraîneur de l'année en ABA lui a également été décerné en 1973, 1975 et 1976.

Larry Brown remporte en trente ans de carrière plus de 1 000 matchs en ABA et en NBA. Il est le seul entraîneur de l'histoire de la NBA à avoir mené huit équipes différentes en play-offs.

Il est réputé pour imposer un style de jeu collectif, basé sur une défense physique et rigoureuse.

Biographie

modifier

Carrière de joueur

modifier

Né à Brooklyn dans l'État de New York, il grandit dans ce quartier puis rejoint la Long Beach High School, dont il est diplômé en 1959[1]. Il rejoint alors l'université de Caroline du Nord à Chapel Hill, où il joue en tant que meneur pour les Tar Heels sous la direction de Dean Smith. Lors de la première saison de ce dernier à la tête de l'équipe, Larry Brown termine meilleur marqueur avec une moyenne de 16,5 points par rencontre[2]. Il est également désigné dans l'équipe All-ACC pour la saison 1962-1963, et dans le deuxième cinq de la saison précédente[2], année où l'équipe termine en demi-finale du tournoi de la conférence. Il détient le record du plus grand nombre de passes réalisées par un joueur des Tar Heels dans une rencontre du tournoi de la conférence, avec 13 en quart de finale contre les Gamecocks de la Caroline du Sud en 1963. Durant le même match, il concède 9 pertes de balles, ce qui constitue également un record du tournoi ACC. Sa moyenne de 5,2 passes en carrière le place parmi les dix premiers de l'histoire de l'école[2].

En dépit de ses qualités, il est considéré trop petit pour évoluer en NBA et rejoint en 1964 une ligue mineure, la NABL, pour évoluer avec les Wingfoots d'Akron, où il remporte le titre de MVP du tournoi AAU de 1964, Amateur Athletic Union[1]. Brown est néanmoins sélectionné dans l'équipe des États-Unis lors des Jeux olympiques de 1964, devenant le premier joueur issu des Tar Heels à avoir cet honneur[2]. Il dispute les neuf rencontres disputées par les Américains, inscrivant 37 points pour une moyenne de 4,1 points par matchs[3].

Il rejoint alors son ancienne université pour devenir l'assistant de Dean Smith pendant deux saisons, de 1965 à 1967[1]. Brown reprend sa carrière de joueur pour évoluer en ABA. Il joue successivement aux Buccaneers de la Nouvelle-Orléans (1967-68), Oaks d'Oakland (1968-69), Caps de Washington (1969-70), Squires de la Virginie (1970-71) et Rockets de Denver (1971-72). Durant cette période il participe trois fois au All-Star Game, et est même nommé MVP du All-Star Game en 1968[1].

Meilleur passeur de la ligue en 1968, 1969, 1970 et deuxième en 1972, que ce soit pour le total ou la moyenne, il est alors le meilleur passeur de l'histoire de la ABA au moment où il met un terme à sa carrière. Il est ensuite dépassé pour le nombre de passes, ses 2 509 passes le plaçant à la septième place[4]. Il reste toutefois le joueur possédant la meilleure moyenne de passe en carrière avec 6,7[5].

Les débuts en tant qu'entraîneur

modifier

Sa première expérience d'entraîneur en chef se déroule avec Davidson College, équipe de NCAA III, où il part avant d'avoir dirigé le moindre match[6]. En 1972, il devient entraineur des Cougars de la Caroline, avec un autre ancien étudiant des Tar Heels de la Caroline du Nord, Doug Moe. Son équipe passe d'un bilan de trente-cinq victoires et quarante-neuf défaites à cinquante-sept victoires pour vingt-sept défaites, au premier rang de la division Est. Ce bilan lui offre le titre d'entraineur de l'année[7]. Son équipe s'incline finalement sur le score de quatre à trois face aux Colonels du Kentucky. La saison suivante, son équipe présente un bilan de quarante-sept victoires et trente-sept défaites, troisième place de la division, avant de s'incliner en demi-finale de division sur le score de quatre à zéro.

Désormais sans club avec la vente de sa franchise, son ancien general manager des Cougars Carl Scheer, ce dernier ayant également été recruté par Denver, le nomme entraîneur des Nuggets de Denver[7], nouveau nom des Rockets de Denver[Note 1]. Cette franchise, qui fait de gros efforts pour être l'une des franchises choisies pour intégrer la ligue concurrente de la NBA, nouveau nom, nouvelle salle, compte sur son nouvel entraîneur pour réaliser une bonne saison. Son équipe remporte dix-huit victoires de plus que la saison précédente, progressant du dernier rang de sa division au premier rang de la ligue. Les Nuggets éliminent les Stars de l'Utah sur le score de quatre à deux, puis s'inclinent en finale de division sur le score de quatre à trois face aux Pacers de l'Indiana. Larry Brown remporte le deuxième titre d'entraîneur de l'année de sa carrière.

Pour la deuxième année consécutive, les Nuggets terminent avec le meilleur bilan lors de la saison régulière avec soixante victoires et vingt-quatre défaites. Brown remporte son troisième titre de meilleur entraîneur en quatre saisons. Les Nuggets s'imposent quatre à trois face aux Colonels du Kentucky mais s'inclinent en finale ABA face aux Nets de New York sur le score de quatre à deux.

Les Nuggets, désormais en NBA à partir de la saison 1976-1977, terminent en tête de la division Midwest avec cinquante victoire et trente-deux défaites. Larry Brown est désigné pour diriger la sélection de la conférence Ouest lors du NBA All-Star Game 1977, match que son équipe remporte sur le score de 125 à 124[8]. Toutefois, les Nuggets s'inclinent de nouveau lors de leur première série de play-off, face aux Trail Blazers de Portland.

Les Nuggets échouent de nouveau dans leur tentative de disputer le titre NBA lors de la saison suivante, où, après avoir terminé en tête de division, la franchise de Denver s'incline en finale de conférence face aux Supersonics de Seattle sur le score de quatre à deux après avoir dominé les Bucks de Milwaukee sur le score de quatre à trois lors du tour précédent. Nombreux sont les experts qui expliquent ces échecs par la possibilité offerte aux autres franchises de pouvoir s'adapter à la pression défensive de l'équipe de Brown dans une série de sept rencontres, et des exigences physiques nécessaire par une telle défense[9].

En , il conclut un transfert qui envoie Bobby Jones et Ralph Simpson chez les Sixers de Philadelphie contre George McGinnis. Toutefois, celui-ci ne répond pas aux attentes de son entraîneur qui tente de l'échanger à nouveau à l'issue du premier entraînement. En février, il se rend dans le bureau de Scheer pour mettre un terme à son contrat[10]. Le bilan de son équipe est alors de vingt-huit victoires et vingt-cinq défaites.

Bruins d'UCLA

modifier

Il quitte les Nuggets de Denver en 1979 pour entraîner les Bruins d'UCLA de l'université d'UCLA jusqu'en 1981[11] . Sa première saison voit son équipe atteindre la finale du championnat NCAA 1980 face aux Cardinals de Louisville, rencontre perdue sur le score de 59 à 54[12]. Toutefois, ce résultat est ensuite retiré du palmarès de l'école par la NCAA[13]. Le bilan initial de vingt-deux victoires et dix défaites est finalement réajusté à dix-sept victoires et neuf défaites. La saison suivante, son équipe atteint une nouvelle fois le tournoi final de la NCAA, s'inclinant 78 à 55 lors du deuxième tour face à l'équipe des Cougars de BYU[14].

Nets du New Jersey

modifier

Il rejoint alors les Nets du New Jersey. À sa prise de fonction, il décide de se séparer de Phil Jackson, alors assistant au sein des Nets[15]. Il est à l'origine du choix de Buck Williams lors de la Draft 1981 de la NBA[16]. Celui-ci obtient le titre de NBA Rookie of the Year la saison suivante. Les Nets réalisent une progression de vingt victoires par rapport à la saison précédente, et finissent pour la première fois avec un bilan positif depuis les débuts de la franchise en NBA[17]. Les Nets s'inclinent au premier tour des play-offs face aux Wizards de Washington sur le score de deux à zéro. La saison suivante, il est démis de son poste alors qu'il reste six matchs avec le début des play-offs : son propriétaire, Joe Taub, qui se voit confirmer à l'aéroport de Newark par Brown sa décision d'entraîner les Jayhawks lors de la saison suivante, décide de lui retirer immédiatement la direction de l'équipe[18],[19]. Le bilan des Nets est alors de quarante-sept victoires et vingt-neuf défaites, ce qui est alors le meilleur bilan de l'histoire des Nets.

Jayhawks du Kansas

modifier

Pour sa première saison à la tête de l'équipe du Kansas, Larry Brown est éliminé au deuxième tour du tournoi final de la NCAA en 1984. Il parvient à recruter Danny Manning, en partie grâce à la nomination de Ed Manning, père du joueur, comme assistant[20]. Le tournoi de la NCAA 1985 se solde par une élimination au deuxième tour. La saison suivante, Kansas termine à la première phase de la saison régulière de la Big Eight Conference, puis remporte le tournoi de cette même conférence[21], s'octroyant ainsi une nouvelle participation au tournoi final de la NCAA. Parvenue au Final Four, l'équipe est handicapée par les performances de deux joueurs majeurs, Greg Dreiling, 6 points en 30 minutes, et sorti à 5 minutes 41 du terme, et surtout Danny Manning, meilleur joueur de la conférence, 4 points en 23 minutes et devant sortir alors qu'il reste 2 minutes 47[22]. Ce problème de fautes de son joueur majeur avait déjà été problématique en demi-finale de conférence, Kansas s'imposant finalement en prolongation face aux Spartans de Michigan State[22]. La saison s'arrête la saison suivante en demi-finale régionale face aux Hoyas de Georgetown[23]. Après un mauvais départ, douze victoires et huit défaites, Kansas obtient sa qualification pour le tournoi final de la NCAA se voyant attribuer la tête de série numéro six de sa région. Celle-ci voit les têtes de série se faire éliminer rapidement et Kansas obtient sa qualification pour le Final Four[24]. Une victoire face à Duke, grâce à 25 points,10 rebonds, 5 interceptions et 6 contres de Danny Manning, ce qui est alors un record lors d'un match du Final Four, permet aux Jayhawks d'atteindre la finale[25]. Lors de celle-ci, Danny Manning est de nouveau décisif, avec 31 points et 18 rebonds[26]. Désigné MOP du Final Four, il permet à son équipe de remporter le titre universitaire face aux Sooners de l'Oklahoma[27].

Comme lors de son départ de son club NCAA précédent, Larry Brown quitte son club alors que celui-ci est l'objet d'enquête de la NCAA, notamment pour de l'argent demandé par une de ses recrues, Vincent Askew, qui désirait rendre visite à sa grand-mère malade[28]. L'équipe du Kansas se voit interdire de tournoi final pour la saison suivante, et se voit infliger une période de probation de trois ans[29]. Le bilan de Brown avec les Jayhawks est de cinq participations au tournoi final en cinq saisons, deux deuxième tour, une élimination au sweet sixteen, demi-finale régionale, et deux participations au Final Four dont le titre de 1988. Cela se traduit par 135 victoires et 44 défaites.

Alors qu'il est encore sous contrat avec les Jayhawks, il est recruté par son ancienne équipe des Bruins d'UCLA, mais il rejette finalement la proposition, alors que les Bruins s’apprêtaient à officialiser le contrat[30].

Retour en NBA : Spurs puis Clippers

modifier

Il retourne ensuite en NBA où il entraîne successivement les Spurs de San Antonio. Son contrat lui assurant d'être l'entraîneur le mieux payé de la ligue avec 3,5 millions de dollars, pour un contrat de cinq ans[31]. Durant son passage à la tête de franchise texane, il dirige 283 rencontres, pour 153 victoires. Sa première saison se solde par ce qui est alors le plus mauvais bilan de l'histoire de la franchise avec vingt-et-une victoires pour soixante-et-une défaites. Lors de la saison suivante, l'équipe reçoit le renfort de David Robinson, numéro un de la draft 1987[Note 2]. La franchise effectue la meilleure progression de l'histoire de la NBA[Note 3], passant de vingt-et-une à cinquante-six victoires, et obtenant le titre de division Midwest[32]. En play-offs, les Spurs s'imposent trois à zéro face aux Nuggets de Denver, puis s'inclinent en sept manches face aux Trail Blazers de Portland en demi-finale de conférence ouest. Les Spurs remportent de nouveau le titre de la division la saison suivante, avec un bilan de cinquante-cinq victoires et vingt-sept défaites. Ils perdent au premier tour des play-offs sur le score de trois à un face aux Warriors de Golden State. Alors qu'il lui reste encore une saison et demie de contrat, celui est rompu en par les Spurs, qui le remplace par Bob Bass[33].

Dès le mois de février, il remplace Mike Schuler à la tête des Clippers de Los Angeles[34], obtenant un contrat de cinq ans et cinq millions de dollars, ce qui le place au deuxième rang des salaires pour un entraîneur NBA, derrière Pat Riley, l'entraineur des Knicks[35]. Dès cette première saison, il devient le cinquième entraîneur de l'histoire de la franchise à conduire son équipe en play-offs[36], s'inclinant quatre à un au premier tour face au Jazz de l'Utah. Lors de la saison 1992-1993, son équipe présente un bilan équilibré de quarante-et-une victoires et autant de défaites, ce qui la place au septième rang de la conférence. Opposés aux Rockets de Houston, les Clippers s'inclinent sur le score de trois à deux lors du premier tour. Au terme de cette saison, il décide de mettre un terme à son contrat[37]. Avec un bilan de soixante-quatre victoires pour cinquante-trois défaites en saison régulière, il est alors l'entraîneur avec le meilleur pourcentage de victoire de l'histoire de la franchise[37].

Pacers de l'Indiana

modifier

En , il est nommé au poste d'entraîneur des Pacers de l'Indiana, franchise où le directeur des opérations basket est Donnie Walsh, qui a évolué avec Larry Brown en universitaire et a été son assistant chez les Nuggets de Denver, tout comme George Irvine, vice-président des opérations basket[38]. Malgré un mauvais départ, qui provoque des rumeurs de licenciement[39], il conduit son équipe au meilleur bilan de son histoire avec quarante-sept victoires et trente-cinq défaites [40], Les Pacers franchissent le premier tour des play-offs, victoire trois à zéro face au Magic d'Orlando, puis éliminent les Hawks d'Atlanta sur le score de quatre à deux. Malgré Reggie Miller, auteur de vingt-cinq points dans le dernier quart-temps de la cinquième rencontre de la finale de conférence opposant les Knicks de New York aux Pacers[41], ces derniers s'inclinent face 94 à 90 lors de la septième et ultime rencontre de la série.

Les Pacers progressent encore la saison suivante et remportent le titre de la division Central, avec un bilan de cinquante-deux victoires pour trente défaites. Après un premier tour remporté trois à zéro face aux Hawks d'Atlanta, les Pacers sont opposés aux Knicks pour la troisième saison consécutive dans une série de play-offs. Lors de cette série, Reggie Miller réussit une performance remarquable lors de la première manche disputée au Madison Square Garden : alors que les Pacers sont menés de six points, avec 16 secondes 4 à jouer, il inscrit huit points en seulement 8 secondes 9 pour donner la victoire à son équipe[42]. Contrairement aux deux années précédentes, les Pacers éliminent les Knicks, la décision se faisant de nouveau lors de la septième manche. Les Pacers échouent de nouveau lors de la manche décisive en finale de conférence, face au Magic d'Orlando.

Deuxième de sa division derrière les Bulls de Chicago, les Pacers s'inclinent au premier tour face aux Hawks d'Atlanta sur le score de trois à deux. Lors de la saison NBA 1996-1997, les Pacers terminent à la dixième place de la conférence Est, mettant un terme à une série de sept saisons consécutives de présence en play-offs. Le bilan de trente-neuf victoires et quarante-trois défaites constitue la deuxième saison avec un bilan négatif de la carrière NBA de Larry Brown, après la saison 1988-1989 disputée à la tête des Spurs. Brown demande à sa franchise de le libérer des deux dernières années de son contrat[43]. Le bilan total de Larry Brown à la tête des Pacers est de 190 victoires pour 138 défaites en saison régulière, et vingt-deux victoires et seize défaites en play-offs.

Sixers de Philadelphie

modifier

Larry Brown est nommé entraîneur en 1997 d'une franchise moribonde, les Sixers de Philadelphie[44], qui présentent un bilan de vingt-deux victoires pour soixante défaites malgré la présence du numéro un de la Draft 1996 de la NBA, Allen Iverson. La reconstruction de l'équipe débute dès la Draft 1997 de la NBA : les Sixers réalisent un échange avec les Nets du New Jersey, le joueur central de la transaction étant Keith Van Horn, acquis en deuxième position par les Sixers lors de cette draft[45]. Une autre étape importante de la reconstruction consiste à envoyer Jerry Stackhouse, deuxième marqueur de l'équipe la saison précédente, chez les Pistons de Détroit en échange de Theo Ratliff, futur All-Star, et Aaron McKie, futur meilleur sixième homme, NBA Sixth Man of the Year Award, en 2001[46]. La même saison, Eric Snow arrive à Philadelphie lors d'un échange avec les Supersonics de Seattle. Cette première saison de Brown à la tête des Sixers se solde par une quatorzième place de la conférence et un bilan de trente-et-une victoires pour cinquante-et-une défaites.

Lors de la saison 1998-1999, limitée à cinquante rencontres en raison d'un lock-out, les Sixers retrouvent un bilan positif, vingt-huit victoires et vingt-deux défaites, pour la première fois depuis 1991, année de la dernière présence en play-offs. Les Sixers s'imposent au premier tour face au Magic d'Orlando sur le score de trois à un, avant de s'incliner face aux Pacers de l'Indiana, quatre manches à zéro[47].

La saison suivante, l'équipe progresse encore, terminant cinquième de sa conférence. Après un premier tour franchi face aux Hornets de Charlotte, les Sixers retrouvent les Pacers en demi-finale de conférence, s'inclinant en six manches.

Durant l'été 2000, il est entraîneur assistant lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000, où il remporte la médaille d'or, en finale face à la France. Il devient la première personne à avoir à la fois joué et entraîné pour l'équipe masculine de basket-ball des États-Unis[48].

Les relations entre l'entraîneur et le joueur majeur de la franchise, Allen Iverson, se compliquent. Bien qu'il considère Iverson comme un gagnant, et qu'il veut en faire le meilleur meneur de la ligue, les deux hommes s'opposent fréquemment sur le style de jeu[49]. De plus, Brown, qui a toujours été dur avec ses meneurs, critique très souvent les performances de son joueur dans la presse[49]. Celui-ci est également souvent en retard, ou absent, lors des entraînements. Aussi, à l'été 2000, les Pacers élaborent un échange impliquant quatre franchises qui doit envoyer Iverson chez les Pistons de Detroit, mais celui-ci est finalement annulé, Matt Geiger, autre joueur de la transaction refusant de voir réduire son salaire pour que les Pistons restent sous la barre du plafond salarial[50]. Pour la première fois depuis 1983, année du titre avec Moses Malone, les Sixers terminent au premier rang de la conférence, avec cinquante-six victoires et vingt-six défaites. De nombreux membres de la franchise reçoivent des récompenses individuelles : Dikembe Mutombo est désigné meilleur joueur défensif, Aaron McKie, meilleur sixième homme, et surtout Allen Iverson, meilleur joueur de la saison régulière ou Most Valuable Player Award. Larry Brown, déjà désigné entraîneur de la sélection Est lors du All-Star Game, remporte le premier titre de NBA Coach of the Year de sa carrière[51],[52]. Les Sixers s'imposent trois à un face aux Pacers, puis doivent disputer une septième manche lors des deux tours suivant, face aux Raptors de Toronto et aux Bucks de Milwaukee pour disputer les Finales NBA face aux Lakers de Los Angeles. Malgré une victoire lors de la première manche sur le parquet des Lakers, avec 48 points de Iverson, les Sixers perdent en cinq rencontres.

Lors de la saison 2001-2002, Larry Brown franchit la barrière des 800 victoires en NBA lors d'une rencontre contre les Clippers de Los Angeles[53]. Pour sa cinquième saison à la tête des Sixers, son bilan est de quarante-trois victoires et trente-neuf défaites, pour une quatrième place de division et une sixième place dans la conférence. Larry Brown est confronté à de nombreuses blessures et absences, avec 116 matchs manqués, ceux-ci se décomposant en 34 maches non joués par Aaron Mckie, 24 par Derrick Coleman, 22 par Allen Iverson , 21 par Eric Snow et 15 par Speedy Claxton[54]. Matt Geiger doit déclarer forfait pour la saison après quatre rencontres[54]. La défense, une des forces principales lors de la saison précédente, est affaiblie par le transfert de deux de leurs meilleurs joueurs défensifs, Tyrone Hill et George Lynch[54]. Sixième de la conférence, les Sixers s'inclinent au premier tour face aux Celtics de Boston.

Les Sixers font un excellent début de saison, avec quinze victoires sur les vingt premières rencontres[55], dont huit victoires consécutives. Malgré un passage à vide durant le mois de janvier, les Sixers terminent avec un bilan de quarante-huit victoires et trente-quatre défaites. Quatrième de sa conférence, la franchise de Philadelphie élimine less Hornets de la Nouvelle-Orléans sur le score de quatre à deux, puis s'incline sur le même score face aux Pistons de Detroit.

Il décide de finalement mettre un terme à la collaboration avec cette équipe, expliquant sa décision par le fait que celle-ci a besoin de renouveau, ce qu'il ne peut apporter[48].

Pistons de Detroit

modifier

Durant l'été 2003, il dirige l'équipe nationale des États-Unis lors des qualifications pour les Jeux olympiques. Grâce notamment à Tim Duncan et Allen Iverson, les États-Unis remportent la première place facilement.

Cinq joueurs debout, certains de dos. Ils sont au bord du terrain, devant des commentateurs au premier plan.
Le cinq majeur des Pistons de Detroit

Après six saisons passées à Philadelphie, Larry Brown devient le le 24e entraîneur des Pistons de Détroit[56]. Les Pistons restent sur deux saisons à cinquante victoires, avec également deux titres consécutifs de champion de la division Atlantique. Lors de cette saison 2003-2004, la franchise des Pistons termine avec le deuxième bilan de la division et de la conférence derrière les Pacers, puis retrouvent ces derniers en finale de conférence, s'imposant sur le score de quatre à deux. En finale, ils sont opposés aux Lakers de Los Angeles. Larry Brown remporte finalement son premier titre NBA, dès sa première saison avec la franchise, grâce à une défense de fer et une très forte mentalité insufflée à l'équipe. Ce faisant, il devient le premier entraîneur à remporter un titre universitaire et un titre NBA[1].

Durant l'été 2004, il est l'entraîneur de l'équipe de basket-ball des Jeux olympiques et remporte la médaille de bronze.

En 2005, Larry Brown mène à nouveau les champions en titre jusqu'aux finales NBA pour s'incliner en sept matchs face aux Spurs de San Antonio de Gregg Popovich. Dans les semaines suivantes, il est licencié[57]. Il lui reste alors trois ans de contrats, pour un peu plus de 20 millions de dollars[57]. Les dirigeants de la franchise de Détroit invoquent ses problèmes de santé[58] qui l'ont conduit à manquer plusieurs semaines de compétition pendant la saison[59].

Knicks de New York

modifier
Joueur lors d'un temps-mort, l'entraîneur étant assis au milieu du groupe.
Knicks de New York lors d'un temps-mort en 2005

Il est alors engagé par les Knicks de New York qui sortent d'une mauvaise période avec seulement trente-trois victoires. Il signe un contrat de cinq ans et cinq millions de dollars[60]. Toutefois, ce travail dans sa ville natale et qu'il décrit comme un « boulot de rêve »[61] ne répond pas à ses attentes et à celles des fans ou proches de la franchise new-yorkaise. Très tôt, il entre en conflit avec Stephon Marbury, joueur avec lequel il avait déjà connu des problèmes lors des jeux olympiques de 2004[62]. Marbury désire évoluer en tant qu'arrière shooteur, comme Larry Brown faisait évoluer Allen Iverson avec les Sixers de Philadelphie, mais cela ne correspond pas à la volonté de son entraîneur qui estime qu'il n'a alors pas d'autres solutions dans son effectif[63]. Larry Brown ne parvient pas à constituer une équipe type - il démarre avec plus de quarante cinq différents[62] - et l'équipe termine la saison avec un bilan de vingt-trois victoires et cinquante-neuf défaites, le deuxième bilan de la ligue et le pire bilan de l'histoire de la franchise[62]. Durant cette saison, il devient le quatrième entraîneur de l'histoire de la NBA à franchir la barrière des 1 000 victoires, après Lenny Wilkens, Don Nelson et Pat Riley[64].

En , il est licencié par les Knicks de New York qui le remplacent aussitôt par le manager général Isiah Thomas[62].

Philadelphie et Charlotte

modifier

Il occupe alors le poste de vice-président de la franchise des Sixers de Philadelphie, jusqu'en 2008, où appelé à remplacer Sam Vincent, il devient le nouvel entraîneur des Bobcats de Charlotte[65].

À la suite de contacts pris par Boris Diaw, Larry Brown rejoint le staff de l'équipe de France de basket-ball lors de l'été 2009 en tant que conseiller technique[66]. Le , Larry Brown démissionne de son poste d'entraineur des Bobcats de Charlotte à cause d'un bilan négatif de son équipe. Il est remplacé par son adjoint Paul Silas[67].

Retour sur les parquets

modifier

Déjà annoncé comme prétendant au poste d'entraîneur des Clippers de Los Angeles en 2010[68], il est annoncé comme possible prétendant au poste d'entraîneur de cette même franchise en 2012 lorsque des rumeurs annoncent le licenciement de Vinny Del Negro, alors titulaire du poste. Finalement, ce dernier conserve son poste jusqu'à la fin de la saison suivante. En , il retrouve la NCAA pour entraîneur les Mustangs de NSU[69]. Après une première saison terminée sur un bilan de 15 victoires pour dix-sept défaites, Brown et les Mustangs, avec un bilan de 23 victoires et 9 défaites, espèrent être retenu par le comité de sélection pour participer au tournoi final de la NCAA 2014. L'équipe n'est finalement pas retenue, mais elle obtient le premier rang du National Invitation Tournament, (NIT)[70]. Dans cette compétition, les Mustangs atteignent la finale, mais s'inclinent par 65 à 63 face à l'équipe des Golden Gophers du Minnesota, dirigée par Richard Pitino, le fils de Rick Pitino, plusieurs fois champion de NCAA[71].

Passage en Europe

modifier

Larry Brown est recruté comme entraîneur du Fiat Turin en . Il est limogé en décembre après un bilan désastreux : 10 défaites en 10 matches en EuroCoupe et 4 victoires en 12 matches en championnat d'Italie. Il est remplacé par son adjoint Paolo Galbiati[72],[73].

Retour en NCAA

modifier

En , Brown rejoint l'encadrement de l'équipe universitaire des Tigers de Memphis (NCAA I) en tant qu'adjoint de l'entraîneur Penny Hardaway[74].

Palmarès

modifier

Palmarès de joueur

modifier

Il rempporte les Jeux olympiques de 1964 avec la sélection Américaine, avec parmi ses coéquipiers Bill Bradley[3].

En ABA, il est présent à trois reprises au All-Star Game de la ligue, en 1968[75], 1969[76] et 1970[77], obtenant le titre de MVP lors de l'édition de 1968.

Palmarès d'entraîneur

modifier

Larry Brown atteint à trois reprises le Final Four de la NCAA, en 1980 avec les Bruins d'UCLA, pour une défaite en finale face aux Cardinals de Louisville, en 1986 et en 1988, année où son équipe des Jayhawks du Kansas remporte le titre national.

Durant sa carrière d'entraîneur en ABA, il remporte à trois reprises le titre de la division, en 1973 avec les Cougars de Caroline puis en 1975 et 1976 avec les Nuggets de Denver. Lors de cette dernière saison, il dispute la finale ABA, perdue face aux Nets de New York.

En NBA, ses équipes remportent sept titres de division, en 1977 et 1978 avec les Nuggets de Denver, en 1990 et 1991 avec les Spurs de San Antonio, en 1995 avec les Pacers de l'Indiana, en 2001 avec les Sixers de Philadelphie et en 2005 avec les Pistons de Détroit. Avec cette dernière franchise, il remporte le titre NBA en 2004 et dispute les Finales NBA l'année suivante. Il a auparavant atteint les Finales NBA avec les Sixers de Philadelphie en 2001.

Sur le plan personnel, il est élu trois fois meilleur entraîneur de l'année, titre désigné sous le terme NBA Coach of the Year qu'il obtient également en NBA, lors de la saison 2000-2001[52].

Il est élu à neuf reprises meilleur entraîneur du mois : trois lorsque ce titre en décerné pour l'ensemble de la ligue, en avec les Clippers de Los Angeles, en avec les Pacers de l'Indiana, en avec les Sixers de Philadelphie. Depuis la désignation d'un entraîneur du mois dans chaque conférence à partir de la saison 2002-2003, il est désigné meilleur entraîneur des mois de février et de la conférence Est avec Philadelphie, des mois de janvier et d', avec les Pistons de Detroit avec les Bobcats de Charlotte.

Après la fin de la saison 2013-2014, il est le septième entraîneur pour ce qui est du nombre de victoires en saison régulière de NBA, avec 1 098 victoires : il est devancé par Don Nelson, Lenny Wilkens, Jerry Sloan, Pat Riley, Phil Jackson et George Karl[78]. Ses 2 002 rencontres le placent au cinquième rang de la ligue, derrière Lenny Wilkens, Don Nelson, Bill Fitch et Jerry Sloan[78]. En ABA, ses 229 victoires le place en cinquième position des entraîneurs de la ligue, derrière Slick Leonard, Babe McCarthy, Bob Bass et Al Bianchi[79].

Sa carrière d'entraîneur est honorée en 2002 lorsqu'il est introduit au sein du Hall of Fame[80].

Statistiques

modifier

Statistiques en tant que joueur

modifier
Statistiques en NCAA[81].
Saison Match 2pts LF Rebonds Points
T. R. % T. R. % T. Moy. T. Moy.
1962-1963 18 28 54 51,9 25 34 73,5 28 1,6 81 4,5
1962-1963 17 90 204 44,1 101 127 79,5 52 281 16,5
1962-1963 21 102 231 44,1 95 122 77,9 50 2,4 299 14,2
Total 56 220 489 45,0 221 283 78,1 130 2,3 661 11,8
Statistiques en ABA en saison régulière[82].
saison Club Match Min 2pts (%) 3pts (%) LF (%) Rebonds Pd Int C BP F Points
O D TRB T Moy.
1967-1968 NOB 78 36,0 36,6 21,3 81,3 3,2 6,5 4,6 2,8 13, 1045
1968-1969 OAK 77 30,9 43,6 22,9 79,4 0,8 2,2 3,1 7,1 4,3 3,0 12, 925
1969-1970 WSA 82 33,7 44,0 25,6 82,5 0,6 2,4 3,0 7,1 4,3 3,1 13, 1124
1970-1971 VIR 29 18,3 40,4 50,0 83,1 0,4 1,2 1,6 4,2 2,5 1,7 5,5 159
DNR 34 23,9 36,0 26,3 82,4 0,3 1,5 1,8 6,1 3,4 2,8 8,4 287
Saison 63 21,3 37,4 28,6 82,7 0,4 1,3 1,7 5,2 3,0 2,3 7,1 446
1971-1972 DNR 76 26,5 43,7 20,0 81,1 0,7 1,5 2,2 7,2 2,9 2,7 9,1 689
Total 376 30,1 41,2 23,0 81,3 0,6 1,9 2,7 6,7 3,8 2,8 11,2 4229
Statistiques en ABA en playoffs[82]
saison Club Match Min 2pts (%) 3pts (%) LF (%) Rebonds Pd Int C BP F Points
O D TRB T Moy.
1967-1968 NOB 17 40.9 42,5 22,2 82,0 3,5 7,6 4,5 3,4 16,7 284
1968-1969 OAK 16 33,4 42,8 0,0 84,4 3,3 5,4 3,7 3,1 14,0 224
1969-1970 WSA 7 38,4 45,2 20,0 88,2 5,0 9,7 3,6 3,7 13,9 97
1971-1972 DNR 7 30,1 42,0 0,0 95,8 1,4 5,1 2,0 3,6 9,3 65
Total 47 36,4 42,9 17,2 84,8 3,3 6,8 3,7 3,4 14,3 670

Statistiques en tant qu'entraîneur

modifier
Statistiques des équipes de Larry Brown en NCAA[83].
Année Équipe Conférence Matchs joués Victoires Défaites % victoire Tournoi NCAA
1979-1980 UCLA Pac-10 32 22 10 68,8 Finaliste[Note 4],[13]
1980-1981 UCLA Pac-10 27 20 7 74,1 2e tour
1983-1984 Kansas Big 8 32 22 10 68,8 2e tour
1984-1985 Kansas Big 8 34 26 8 76,5 2e tour
1985-1986 Kansas Big 8 39 35 4 89,7 Final Four
1986-1987 Kansas Big 8 36 25 11 69,4 demi-finale régionale
1987-1988 Kansas Big 8 38 27 11 71,1 Champion NCAA
2012-2013 Southern Methodist CUSA 32 15 17 46,9
2013-2014 Southern Methodist CUSA 37 27 10 73,0 Finale du National Invitation Tournament
Carrière Bruins d'UCLA 59 42 17 71,2
Jayhawks du Kansas 179 135 44 75,4
Southern Methodist 69 42 27 60,9
Total 307 219 88 71,3
Statistiques des équipes de Larry Brown en ABA et NBA[84].
Année Équipe Saison régulière Playoffs
Matchs joués Victoires Défaites % victoire Classement Matchs jouées Victoires Défaites % victoire Résultat
1972-1973 CAR 84 57 27 67,9 1er Est 12 7 5 58,3 Finale de division
V. 4-1 face aux Nets de New York
D. face 4-3 aux Colonels du Kentucky
1973-1974 CAR 84 47 37 56,0 3eEst 4 0 4 00,0 Demi-finale de division
D. 4-0 face aux Colonels du Kentucky
1974-1975 DEN 84 65 19 77,4 1er Ouest 13 7 6 53,8 Finale de division
V. 4-2 face aux Stars de l'Utah
D. 4-3 face aux Pacers de l'Indiana
1975-1976 DEN 84 60 24 71,4 1er Ouest 13 6 7 46,2 Finales ABA
V. 4-3 face aux Colonels du Kentucky
D. 4-2 face aux Nets de New York
1976-1977 DEN 82 50 32 61,0 1er Midwest 6 2 4 33,3 Demi-finale de Conférence
D. 4-2 face aux Trail Blazers de Portland
1977-1978 DEN 82 48 34 58,5 1er Midwest 13 6 7 46,2 Finale de Conférence
V. 4-3 face aux Bucks du Milwaukee
D. 4-2 face aux Supersonics de Seattle
1978-1979 DEN 53 28 25 52,8
1981-1982 NJN 82 44 38 53,7 3e Central 2 0 2 00,0 Premier Tour
D. 2-1 face aux Suns de Phoenix
1982-1983 NJN 76 47 29 61,8
1988-1989 SAS 82 21 61 25,6 5e Midwest
1989-1990 SAS 82 56 26 68,3 1er Midwest 10 6 4 60,0 Demi-finales de Conférence
V. 3-0 face aux Nuggets de Denver
D. 4-3 face aux Trail Blazers de Portland
1990-1991 SAS 82 55 27 67,1 1er Midwest 4 1 3 25,0 Premier Tour
D. 3-1 face aux Warriors de Golden State
1991-1992 SAS 38 21 17 55,3
1991-1992 LAC 35 23 12 65,7 5e Pacific 5 2 3 40,0 Premier Tour
D. 3-2 face au Jazz de l'Utah
1992-1993 LAC 82 41 41 50,0 4e Pacific 5 2 3 40,0 Premier Tour
D. 3-2 face aux Rockets de Houston
1993-1994 IND 82 47 35 57,3 3e Central 16 10 6 62,5 Finales de Conférence
V. 3-0 face au Magic d'Orlando
V. 4-2 face aux Hawks d'Atlanta
D. 4-3 face Knicks de New York
1994-1995 IND 82 52 30 63,4 1er Central 17 10 7 58,8 Finales de Conférence
V. 3-0 face aux Hawks d'Atlanta
V. 4-3 face aux Knicks de New York
D. 4-3 face au Magic d'Orlando
1995-1996 IND 82 52 30 63,4 2e Central 5 2 3 40,0 Premier Tour
D. 3-2 face aux Hawks d'Atlanta
1996-1997 IND 82 39 43 47,6 6e Central
1997-1998 PHI 82 31 51 37,8 7e Atlantic
1998-1999 PHI 50 28 22 56,0 3e Atlantic 8 3 5 37,5 Demi-finales de Conférence
V. 3-1 face au Magic d'Orlando
D. 4-0 face aux Pacers de l'Indiana
1999-2000 PHI 82 49 33 59,8 3e Atlantic 10 5 5 50,0 Demi-finales de Conférence
V. 3-2 face aux Bucks du Milwaukee
V. 4-2 face aux Sixers de Philadelphie
2000-2001 PHI 82 56 26 68,3 1er Atlantic 23 12 11 52,2 Finales NBA 2001
V. 3-1 face aux Pacers de l'Indiana
V. 4-3 face aux Raptors de Toronto
V. 4-3 face aux Bucks du Milwaukee
D. 4-1 face aux Lakers de Los Angeles
2001-2002 PHI 82 43 39 52,4 4e Atlantic 5 2 3 40,0 Premier Tour
D. 3-2 face aux Celtics de Boston
2002-2003 PHI 82 48 34 58,5 2e Atlantic 12 6 6 50,0 Demi-finales de Conférence
V. 4-2 face aux Hornets de la Nouvelle-Orléans
D. 4-2 face aux Pistons de Detroit
2003-2004 DET 82 54 28 65,9 2e Central 23 16 7 69,6 Finales NBA 2004
V. 4-1 face aux Bucks du Milwaukee
V. 4-3 face aux Nets du New Jersey
V. 4-2 face aux Pacers de l'Indiana
V. 4-1 face Lakers de Los Angeles
2004-2005 DET 82 54 28 65,9 1er Central 25 15 10 60,0 Finales NBA 2005
V. 4-1 face aux Sixers de Philadelphie
V. 4-2 face aux Pacers de l'Indiana
V. 4-3 face au Heat de Miami
D. 4-3 face aux Spurs de San Antonio
2005-2006 NYK 82 23 59 28,0 5e Atlantic
2008-2009 CHA 82 35 47 42,7 4e SouthEast
2009-2010 CHA 82 44 38 53,7 4e SouthEast 4 0 4 00,0 Premier Tour
D. 4-0 face au Magic d'Orlando
2010-2011 CHA 28 9 19 32,1
Carrière ABA 336 229 107 68,2 42 20 22 47,6
NBA 2002 1098 904 54,8 193 100 93 51,8
Total 2338 1327 1011 56,8 235 120 115 51,1

Notes et références

modifier
  1. Les Nuggets de Denver changent de nom en 1974 dans le but d'intégrer la NBA. En effet, cette ligue possède déjà une franchise avec le nom de Rockets, les Rockets de Houston.
  2. David Robinson, choisi en première position de la Draft 1987 de la NBA, rejoint la franchise des Spurs de San Antonio en 1989 car il doit satisfaire à ses obligations militaires.
  3. La meilleure progression précédente est détenue par les Celtics de Boston lors de la première saison de Larry Bird avec trente-deux victoires de plus par rapport à la saison précédente.
  4. La finale du tournoi NCAA 1980 est retirée du palmarès par la NCAA pour des problèmes de transaction d'argent dans le recrutement de joeueurs.

Références

modifier
  1. a b c d et e (Blevins, p. 123-124)
  2. a b c et d (en) « Carolina basketball 2009-10 - Carolina fast facts » [PDF], sur goheels.com
  3. a et b (en) « Games of the XVIIIth Olympiad -- 1964 », sur usab.com
  4. (en) « NBA & ABA Career Leaders and Records for Assists », sur basketball-reference.com (consulté le )
  5. (en) « NBA & ABA Career Leaders and Records for Assists Per Game », sur basketball-reference.com
  6. (en) « Larry Brown Resigns at Davidson », Reading Eagle,‎ (lire en ligne)
  7. a et b (en) Gary Smith, « 'where You Gonna Be Next Year, Larry?' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sportsillustrated.cnn.com,
  8. (en) « 1977 NBA All-Star Game Box Score - West 125, East 124 », sur basketball-reference.com
  9. (en) Gary Smith, « 'where You Gonna Be Next Year, Larry?' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sportsillustrated.cnn.com,
  10. (en) Gary Smith, « 'where You Gonna Be Next Year, Larry?' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sportsillustrated.cnn.com,
  11. (en) « UCLA hires Larry Brown », the Nevada Daily Mail,‎ (lire en ligne)
  12. (en) « 1980 NCAA Tournament - (8) UCLA 54, (2) Louisville 59 », sur sports-reference.com
  13. a et b (en) Chris Dufresne, « The dark side of the UCLA basketball dynasty », sur articles.latimes.com,
  14. (en) « 1981 NCAA Tournament - (3) UCLA 55, (6) Brigham Young 78 », sur sports-reference.com
  15. (en) «  Missed opportunity - Sixers' Brown had a chance to hire Lakers' Jackson. », sur sportsillustrated.cnn.com,
  16. (Leboutillier, Back to Jersey)
  17. (en) Desmond Conner, « Nets Have Suffered Enough », sur articles.courant.com,
  18. (en) Fred Kerber, « CHECK THIS NEW YORK POST STORY ON BROWN », sur terryfoster.blogspot.fr,
  19. (en) Adrian Wojnarowski, « Larry Brown is no Dean Smith », sur sports.espn.go.com,
  20. (en) Alexander Wolff, « Here Today, Here Tomorrow? - Kansas coach Larry Brown is making his presence felt—at least for now », sur sportsillustrated.cnn.com,
  21. (en) « 1985-86 Big Eight Conference Season Summary », sur sports-reference.com
  22. a et b (en) Tim Povtak, « Final Foes: Louisville, Duke Blue Devils Out-scrap Jayhawks », sur orlandosentinel.com,
  23. (en) Roy S. Johnson, « Southeast Regional; Carolina prevails; Georgetown gains », sur nytimes.com,
  24. (en) Bill Nichols, « Nichols: Kansas Jayhawks arrive in Larry Brown's new backyard 25 years after miraculous title run  », sur dallasnews.com,
  25. (en) Malcolm Moran, « Kansas and Oklahoma Are the Final Two; Jayhawks' Defense Stops Duke by 66-59 », sur nytimes.com,
  26. (en) « 1988 NCAA Tournament - (1) Oklahoma 79, (6) Kansas 83 », sur sports-reference.com
  27. (Chansky 2009, p. 244)
  28. (Chansky 2009, p. 245)
  29. (en) « N.C.A.A. Acts Against Kansas », sur nytimes.com,
  30. (en) « Brown Rejects Offer To Coach U.C.L.A. », sur nytimes.com,
  31. (en) « Brown Forsakes Kansas for Spurs », sur nytimes.com,
  32. (en) Jere Longman, « Rookie Of The Year? He May Be Mvp, Too », sur articles.chicagotribune.com,
  33. (en) Scott Howard-Cooper, « One Way or Another, Brown Out With Spurs », sur articles.latimes.com,
  34. (en) « Brown Replaces Schuler As Head Coach Of Clippers », sur articles.philly.com,
  35. (en) Hank Hersch, « The Clips Show Some Zip », sur sportsillustrated.cnn.com,
  36. (en) « Los Angeles Clippers Franchise Index », sur basketball-reference.com
  37. a et b (en) « Brown tells why he left Clippers », sur deseretnews.com,
  38. (en) « Pacers Hire Brown, Who Calls This His Last Stop : Pro basketball: The former Clipper coach and Indiana President Walsh are longtime friends. », sur articles.latimes.com,
  39. (en) Mark Heisler, « So Far, Things Aren't Going Well With Pacers, so Larry Brown Must . . . : Plan His Next Move », sur articles.latimes.com,
  40. (en) Scott Howard-Cooper, « Still on a Winning Pace : Larry Brown Takes Indiana Job to Be With an Old Friend and Once Again Works His Coaching Magic », sur articles.latimes.com,
  41. (en) Jerry Bembry, « 25-point quarter boosts Miller's status », sur articles.baltimoresun.com,
  42. (Frisaro, p. 65-66)
  43. (en) Jim Harding, « Brown Finally On His Way Out As Pacers' Coach, Reports Say », sur articles.chicagotribune.com,
  44. (en) John F. Bonfatti, « Sixers set to hire Larry Brown as next head coach », sur deseretnews.com,
  45. (en) Tom Canavan, « More deals in future for Nets and Sixers », sur apnewsarchive.com
  46. (en) Mark Perner, « Jerry Stackhouse trade starts ball rolling toward Finals for Sixers », sur articles.philly.com,
  47. (en) Steve Wyche, « Pacers Sweep 76ers Out of Playoff Picture, 89-86 », sur washingtonpost.com,
  48. a et b (en) « Greener pastures - Brown resigns from Sixers, can pursue other jobs », sur sportsillustrated.cnn.com,
  49. a et b (en) John Smallwood, Allen Iverson : Fear no One, Simon and Schuster, , 192 p. (ISBN 978-0-7434-4866-6, lire en ligne), p. 107
  50. (en) Ira Winderman, « http://articles.sun-sentinel.com/2001-06-07/sports/0106070128_1_geiger-s-contract-matt-geiger-allen-iverson », sur articles.sun-sentinel.com,
  51. (en) « Sixers' Brown wins coach of year »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sportsillustrated.cnn.com,
  52. a et b « Brown wins NBA Coach of the Year », sur onlineathens.com,
  53. (en) « Iverson helps Brown win 800th game as NBA coach », sur scores.espn.go.com, 276 décembre 2001
  54. a b et c (en) Eddie Johnson, « Philly soap opera continues », sur usatoday30.usatoday.com,
  55. (en) « 2002-03 Philadelphia 76ers Schedule and Results », sur basketball-reference.com
  56. (en) « Pistons Name Larry Brown as Head Coach », sur nba.com
  57. a et b (en) Chris McCosky, « Whether fired or bought out, Brown's out in Detroit »,
  58. « Brown quitte les Pistons », sur eurosport.fr,
  59. (en) « Pistons expect Brown on bench Friday », sur sports.espn.go.com,
  60. (en) Jack McCallum, « Detroit Loves Larry (especially Now That He's Gone) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sportsillustrated.cnn.com,
  61. (en) Ken Shouler, « Thanks, Larry, for the worst season in Knicks history », sur sports.espn.go.com,
  62. a b c et d (en) « Knicks fire Brown, name Thomas new coach », sur sports.espn.go.com,
  63. (en) Howard Beck, « Marbury and Brown Can Agree on the Point  », sur nytimes.com,
  64. (en) « Brown gets 1,000th win as Knicks take sixth straight », sur scores.espn.go.com,
  65. Lequipe.fr, « Larry Brown, coach des Bobcats », (consulté le )
  66. Lequipe.fr, « Sous l'½il de Larry Brown », (consulté le )
  67. (en) « Coach Larry Brown, Bobcats part ways », sur sports.espn.go.com,
  68. (en) Ric Bucher, « Source: Brown inquired about Clips' job », sur sports.espn.go.com,
  69. (en) « Larry Brown hired by SMU, but bringing in vagabond coach to Big East-bound program is classic case of buyer beware », sur nydailynews.com,
  70. (en) Richard Durrett, « SMU misses out on NCAAs », sur nypost.com,
  71. (en) « Larry Brown’s Mustangs fall to Minnesota in NIT final », sur nypost.com,
  72. Sacha Rutard, « Italie: A 77 ans, la légende américaine, Larry Brown, est le nouveau coach de Turin », Basket Europe,
  73. Dylan de Abreu, « Italie : clap de fin pour Larry Brown à Turin », Basket Europe,
  74. Jonathan Demay, « Rasheed Wallace, assistant de Penny Hardaway à Memphis ! », Basket USA,
  75. (en) « 1968 ABA All-Star Game Box Score - East 126, West 120 », sur basketball-reference.com
  76. (en) « 1969 ABA All-Star Game Box Score - West 133, East 127 », sur basketball-reference.com
  77. (en) « 1970 ABA All-Star Game Box Score - West 128, East 98 », sur basketball-reference.com
  78. a et b (en) « NBA Coach Register », sur basketball-reference.com
  79. (en) « ABA Coach Register », sur basketball-reference.com
  80. (en) Chris Broussard, « PRO BASKETBALL; Magic Johnson Among 5 Elected to Hall of Fame », sur nytimes.com,
  81. (en) « Carolina basketball 2009-10 - Carolina fast facts », sur goheels.com
  82. a et b (en) « Larry Brown », sur www.nba.com
  83. (en) « Larry Brown », sur sports-reference.com
  84. (en) « Larry Brown », sur basketball-reference.com

Bibliographie

modifier
  • (en) David Blevins, The Sports Hall of Fame Encyclopedia : Baseball, Basketball, Football, Hockey, Soccer, Rowman & Littlefield, , 1291 p. (ISBN 9780810861305, lire en ligne)
  • (en) Nate Leboutillier, Pro Basketball Today Series : The Nba : a History of Hoops, The Creative Company, , 32 pages (ISBN 978-1-58341-416-3, lire en ligne)
  • (en) Art Chansky, Light Blue Reign : How a City Slicker, a Quiet Kansan, and a Mountain Man Built College Basketball's Longest-Lasting Dy, Macmillan, , 384 p. (ISBN 978-1-4299-4313-0, lire en ligne)
  • (en) Joe Frisaro, Reggie Miller : From Downtown, Sports Publishing LLC, 2000, coll. « Superstar Series / Basketball Superstar Series » (no 6), , 92 p. (ISBN 978-1-58261-180-8, lire en ligne)

Liens externes

modifier