Laurence Garnier
Laurence Garnier, née le à Lille (Nord), est une femme politique française.
Laurence Garnier | |
Laurence Garnier en 2022. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État à la Consommation | |
En fonction depuis le (1 mois et 24 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | Michel Barnier |
Ministre | Antoine Armand |
Gouvernement | Barnier |
Prédécesseur | Olivia Grégoire (ministre déléguée) |
Sénatrice française | |
– (3 ans et 11 mois) |
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Réélection | 24 septembre 2023 |
Circonscription | Loire-Atlantique |
Groupe politique | REP |
Prédécesseur | Christophe Priou |
Successeur | Maurice Perrion |
Vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire | |
– (4 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Bruno Retailleau Christelle Morançais |
Conseillère municipale de Nantes | |
En fonction depuis le (16 ans, 8 mois et 5 jours) |
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Élection | 9 mars 2008 |
Réélection | 30 mars 2014 15 mars 2020 |
Maire | Jean-Marc Ayrault Patrick Rimbert Johanna Rolland |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lille (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) NE (depuis 2021) |
Diplômée de | Université Paris Est Créteil IEP de Paris |
Religion | Catholicisme romain |
modifier |
Membre de l'UMP puis de LR, elle est sénatrice de la Loire-Atlantique à partir de 2020 et vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire de 2015 à 2020.
Le , elle est nommée secrétaire d'État chargée de la Consommation dans le gouvernement Michel Barnier, après avoir été pressentie au ministère de la Famille.
Biographie
modifierFamille et formation
modifierLaurence Garnier est la fille d'une mère juriste et d'un père ingénieur. Elle passe son enfance dans le Val-de-Marne, où elle est élève au lycée Montalembert. Elle est diplômée d'une maîtrise de lettres modernes de l'université Paris Est Créteil et de Sciences Po Paris, en 2001[1].
Elle est mariée, mère de quatre enfants[2], et se reconnaît catholique[3].
Carrière professionnelle
modifierLaurence Garnier commence sa vie professionnelle chez PSA Peugeot Citroën. Recrutée à la direction des ressources humaines en 2001, elle mène des missions de conduite du changement avant de devenir chef de projet des systèmes d'information (SAP) au service des achats[4]. Elle quitte l’entreprise en 2007.
Parcours politique
modifierAprès plusieurs années d’engagement associatif aux côtés de jeunes en difficulté scolaire et au sein de mouvements de jeunes, elle s’engage en politique au début des années 2000.
En 2004, elle milite activement pour soutenir la candidature de Jacques Myard à la mairie de Maisons-Laffitte[5].
Elle s’installe en 2005 à Nantes, où elle a un ancrage familial et s’implique davantage dans le monde politique. Elle devient membre de la commission économie et finances de l’association Passion Nantes présidée par François Pinte[5].
En 2007, elle prend une part dans la campagne des législatives de Sophie Jozan dans la troisième circonscription de la Loire-Atlantique[5].
Elle est en 9e position sur la liste de Sophie Jozan aux élections municipales de 2008 à Nantes[5]. La liste perd face à celle menée par Jean-Marc Ayrault. Elle devient cependant conseillère municipale.
En 2009 à l’UMP, elle lance le réseau « Interp'elles »[5], qui rassemble des femmes de Loire-Atlantique issues de différentes sensibilités de la droite et du centre, investies dans le monde professionnel, associatif et politique.
En 2012, Laurence Garnier représente l’UMP aux élections législatives dans la deuxième circonscription de la Loire-Atlantique, où elle est battue par Marie-Françoise Clergeau (PS). Elle s'investit durant cette période dans la « Manif pour tous » au niveau local, s’engageant activement contre le mariage pour tous[4],[5].
Pour les élections municipales de 2014 à Nantes, l’UMP fait réaliser un sondage pour départager les candidats potentiels, elle arrive alors en tête des sondés[6] ; la commission nationale des investitures lui ouvre la voie en dépit de la candidature de Marie-Anne Montchamp, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Sa liste est devancée par Johanna Rolland au second tour, obtenant 43,8 % des voix[7]. Elle devient alors conseillère municipale et métropolitaine, ainsi que présidente du groupe des élus de la droite et du centre – ville de Nantes[7],[8]. Le mandat de l’opposition menée par Laurence Garnier est notamment marqué par la restauration de la vente du ticket réduit de la TAN[9], les questions de sécurité[10] et sa défense de l'aéroport Notre-Dame-Landes[11],[12]. Elle s'exprime également sur les sujets culturels de la ville de Nantes[13].
Aux élections régionales de 2015, elle est tête de liste en Loire-Atlantique pour l'union de la droite et du centre[14]. La liste régionale Les Républicains LR-UDI, menée par Bruno Retailleau, remporte les élections. Elle devient 2e vice-présidente de la région Pays de la Loire chargée de la culture, du sport et de la vie associative[15].
En 2020, elle est tête de liste pour les élections municipales à Nantes. Elle arrive au second tour avec Johanna Rolland (PS) et Valérie Oppelt (LREM). Elle devient conseillère métropolitaine de Nantes, sa liste ayant terminé deuxième avec 27,61 % des voix[16].
En , elle renonce à son mandat de conseillère régionale pour devenir sénatrice de Loire-Atlantique[17], en remplacement de Christophe Priou[18]. Le , elle est réélue sénatrice de la Loire-Atlantique. La liste d'union de la droite et du centre, « À vos côtés pour nos communes ! » remporte 23,3 % des suffrages (soit 699 grands électeurs). Elle siège à la commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport. Vice-présidente de la délégation aux entreprises, elle est rapporteur du crédit recherche pour le PLF2024. Elle siège également au comité de déontologie parlementaire du Sénat[19].
Prises de position
modifierDroits LGBT+ et IVG
modifierLa conservatrice sociétale Laurence Garnier, ayant une vision catholique traditionaliste de la droite sur les sujets de société[20], s'oppose à la loi ouvrant au mariage entre personnes de même sexe en France, et défile aux côtés de la Manif pour tous[21],[22]. En , alors vice-présidente en charge de la culture de la région Pays de la Loire, elle fait voter la suppression de subventions au festival Cinépride de Nantes, en invoquant selon elle une promotion de la gestation pour autrui[23].
En , elle vote contre la proposition de loi visant à rendre délictuelles les thérapies de conversion[24],[25].
En , elle vote au Congrès contre la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse, affirmant que celle-ci « n’améliorera concrètement la vie d’aucune femme en France »[26] et que les Français « attendent du Gouvernement qu’il s’occupe de redresser notre pays, plutôt que de problèmes qui n’existent pas »[27].
Passe sanitaire et élections législatives
modifierLors de la pandémie de Covid-19, elle vote contre le passe sanitaire tout en défendant la vaccination obligatoire des soignants[28].
Lors des élections législatives de 2024, elle fustige le front républicain, dans lequel elle voit un « exercice, inédit par son ampleur, de confiscation démocratique »[29]. Au lendemain du second tour des élections, elle blâme la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, en notant que le président « aura réussi l’exploit de dégager une majorité relative de gauche »[30].
Synthèse des fonctions et des mandats
modifierMandats locaux
modifier- Depuis le : conseillère municipale de Nantes
- 2015-2020 : conseillère régionale des Pays de la Loire
- 2015-2020 : vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire
Mandat parlementaire
modifier- Depuis le : sénatrice de la Loire-Atlantique
Résultats électoraux
modifierÉlections sénatoriales
modifierLes résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Partis | Département | Voix | % | Rang | Sièges | |
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2023 | Union de la droite (LR - UDI) | Loire-Atlantique | 699 | 23,31 | 2e | 1 / 5 |
Élections régionales
modifierLes résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste départemental.
Année | Parti | Département | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
2015 [31] | LR (UDI-MoDem-CNPT-MPF) | Loire-Atlantique | 137 503 | 29,36 | 2e | 209 015 | 39,16 | 2e | 19 / 35 |
Élections municipales
modifierAnnée | Nuance | Commune | Position | 1er tour | 2d tour | Sièges (CM) | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
2014[32] | UMP-UDI-PCD | Nantes | Tête de liste | 23 244 | 24,16 | 3e | 40 490 | 43,78 | 2e | 14 / 65 | |
2020 | LR - UDI | 14 437 | 19,93 | 3e | 15 781 | 27,61 | 2e | 9 / 65 |
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
modifier- « Profil public de Laurence Garnier sur LinkedIn », sur LinkedIn (consulté le ).
- « Portrait de Laurence Garnier », sur Site personnel de Laurence Garnier (consulté le ).
- Jean-Pierre Tenoux, « Municipales La candidate PS est première adjointe au maire Patrick Rimbert. Nantes tourne la page Ayrault », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le )
- « Municipales 2014 - Nantes : Laurence Garnier, un caractère bien trempé" », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nantes : qui est Laurence Garnier ? », France 3, (lire en ligne, consulté le ).
- « Comment a été désignée Laurence Garnier tête de liste UMP aux municipales à Nantes ?, 16/10/2013 - France 3 Pays de la Loire », sur France 3 (consulté le ).
- https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/MN2014/044/044109.php
- https://metropole.nantes.fr/files/live/sites/metropolenantesfr/files/delib/deliberations/conseil-municipal/2018/02-09/Ordre_du_jour_conseil_municipal_9_fevrier_2018.pdf
- « Nantes épinglée pour avoir supprimé de la vente les tickets de tram à tarif réduit, 14/03/2018 - 20 Minutes », sur 20 Minutes (consulté le ).
- « Nantes : « Ils ont “rafalé” à l’aveugle le bar à chicha », un jeune homme tué lors d’une fusillade, 24/04/2019 - Le Monde », sur Le Monde (consulté le ).
- « Nantes : Après l’abandon du nouvel aéroport, Nantes solde l’héritage Ayrault, 25/01/2018 - Le Monde », sur Le Monde (consulté le ).
- « Laurence Garnier : “Notre-Dame-des-Landes ou la faillite du politique”, 16/04/2018 - Valeurs Actuelles », sur Valeurs Actuelles (consulté le ).
- « A Nantes, la construction du monumental Arbre aux hérons est lancée, 14/03/2018 - L'Obs », sur L'Obs (consulté le ).
- https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/regionales-2015/52/C252L005.php
- https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/gouvernement-barnier-la-senatrice-lr-laurence-garnier-dans-lequipe-malgre-la-polemique-49caf122-77fb-11ef-baa4-02fdc42b3515
- https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/municipales-2020/044/044109.php
- « Laurence Garnier a choisi Nantes et renonce à son mandat de conseillère régionale », sur Ouest France (consulté le ).
- Yan Gauchard, « Politique. Laurence Garnier, sénatrice LR de Loire-Atlantique en novembre », Presse Océan, (lire en ligne)
- « Loire-Atlantique (44) », sur Sénatoriales 2023 (consulté le )
- Presse Océan, « Laurence Garnier au gouvernement ? Une association s’inquiète », sur Presse Océan, (consulté le )
- Tom Hollmann, « Mariage gay, IVG… pressentie ministre de la Famille, Laurence Garnier fait polémique pour ses prises de position », Le Parisien, (lire en ligne)
- « Laurence Garnier pressentie au ministère de la Famille du gouvernement Barnier ? Une victoire pour la Manif pour tous », Libération, (lire en ligne)
- Pascal Roche, « La région Pays de la Loire prive de subvention le festival de cinéma gay de Nantes », France Bleu, (lire en ligne)
- Arnaud Wajdzik, « Sénat. Le vote controversé de Laurence Garnier contre le délit sur les thérapies de conversion », Ouest France, (lire en ligne).
- Claire Gatinois, « Avec le gouvernement Barnier, le macronisme entérine son glissement vers la droite », Le Monde, (lire en ligne).
- Yves-René Tapon, « IVG dans la Constitution : le vote des parlementaires de Vendée et Loire-Atlantique », France Bleu, (lire en ligne)
- « IVG dans la constitution : Après le vote au Sénat, Laurence Garnier s’exprime », Hello Gazette Nantes, (lire en ligne)
- Emmanuelle Van Caemerke, « Nantes. La sénatrice Laurence Garnier a voté contre le passe sanitaire », Ouest France, (lire en ligne)
- Solenn de Royer, « Derrière les désistements et les projets de coalition, le risque d’un procès en déni de démocratie », Le Monde, (lire en ligne)
- « Législatives. Laurence Garnier tape fort sur le Nouveau front populaire », Ouest France, (lire en ligne)
- https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales-2015/(path)/regionales-2015/52/5272/index.html
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )