Laurent Bouvet (politologue)

politologue français

Laurent Bouvet est un professeur des universités en science politique et essayiste français, né le à Paris et mort le dans la même ville. Il a été également professeur d'université à Nice pendant dix ans puis, à partir de 2011, en science politique à Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

Militant du Parti socialiste de 1988 à 2007, il devient l'un des représentants de La Gauche populaire. En 2016, il participe à la fondation du Printemps républicain.

Biographie modifier

Origines modifier

Laurent Bouvet naît en [1] à Paris. Il est « issu d'un milieu modeste, père ouvrier et mère employée de banque », et grandit en banlieue parisienne[2], dans le Val-de-Marne[3].

Carrière modifier

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1989)[4], Laurent Bouvet est titulaire d'un diplôme d'études approfondies (DEA) de sociologie politique obtenu à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Sous la direction de Pierre Rosanvallon, il y soutient son mémoire de DEA et, en 1998, une thèse de doctorat intitulée « E pluribus unum ? : la nouvelle question identitaire américaine », qui demeure non publiée à ce jour[5]. En 2001, il est reçu à l'agrégation de science politique.

Il effectue son service militaire au 120e régiment du train à Fontainebleau[réf. nécessaire].

Il est adhérent du Parti socialiste de 1988 à 2007[6].

Après avoir été professeur pendant dix ans à l'université de Nice, expérience qu'il qualifie ensuite de « purgatoire »[6], Laurent Bouvet est nommé en 2011 professeur à la faculté de droit et de science politique de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)[7].

Il intègre le conseil scientifique du think tank Terra Nova, au moment de la création de celui-ci en 2008[6]. Deux ans plus tard, en 2010, il rejoint la fondation Jean-Jaurès[6], proche du Parti socialiste, et de 2012 à 2015, il est directeur de l'Observatoire de la vie politique (OVIPOL) de cette fondation. Il contribue à populariser la notion d'« insécurité culturelle », dont sont victimes les classes populaires et qui expliquerait en partie le vote Front national[8]. Le concept a été forgé au début des années 2000 par le géographe Christophe Guilluy qui a pris ses distances avec la théorisation de Laurent Bouvet, considérant que son concept a été dévoyé pour ne cibler que les étrangers et les musulmans alors qu'il l'avait développé comme « un concept opérationnel pour des logeurs sociaux, pour décrire le ressenti des catégories populaires confrontées à l'intensification des flux migratoires dans le contexte nouveau de l'émergence d'une société multiculturelle »[9].

Les prises de position et les controverses provoquées par Laurent Bouvet dans ses essais et sur les réseaux sociaux ont progressivement suscité la « défiance de ses pairs »[3]. Il rompt avec Pierre Rosanvallon après la publication par Daniel Lindenberg, en 2002, du Rappel à l'ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires, se refusant à « dresser la liste de ceux qui pensent mal »[2]. Outre le rejet de dernière minute de la candidature de Laurent Bouvet au poste de directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), centre de recherche placé sous la double tutelle de Sciences Po et du CNRS[10] en 2013, la rupture avec son ancien directeur de thèse Pierre Rosanvallon, désormais professeur au Collège de France, est consommée en 2018. Ce dernier souligne dans Le Monde que Laurent Bouvet « a préféré être sur le devant de la scène comme auteur d’essais plutôt que de livres de fond », concluant qu'il « n’a réussi ni sa carrière politique ni à devenir un intellectuel vraiment marquant »[3]. A contrario, Laurent Bouvet est décrit comme « courageux et loyal » par la sociologue Dominique Schnapper[2], fille de Raymond Aron. En 2018, Le Monde indique qu'il « se tient aujourd’hui à distance du milieu académique, sèche les colloques et snobe les revues scientifiques »[3].

Libération indique que son mémoire de DEA et sa thèse sur le multiculturalisme américain l'ont conduit à devenir « un spécialiste de la laïcité à la française »[2]. Cependant, selon Slate, son apport intellectuel « au débat sur la laïcité est par ailleurs jugé par ses pairs comme relevant plus de la polémique que du réel travail de fond »[11]. Laurent Bouvet est notamment hostile aux travaux de l’historien Jean Baubérot – plume de François Mitterrand et auteur d’une vingtaine de livres sur la laïcité –, qu'il tient pour responsable de la popularisation d’une laïcité libérale qu’il combat au nom de la « liberté républicaine »[3]. Depuis 2018, il siège au sein du Conseil des sages de la laïcité, mis en place par le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer[11].

En , il est nommé membre du Conseil scientifique de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA), laquelle est rattachée à Matignon ainsi qu'au ministère de l'Intérieur et placée sous l'autorité du préfet Gilles Clavreul[12]. Le conseil qui est présidé par Dominique Schnapper, compte parmi ses membres des chercheurs tels que Gilles Kepel, Nonna Mayer, Gérard Noiriel, Pascal Perrineau, et Benjamin Stora[13].

Mort modifier

Le , il annonce sur son compte Facebook quitter le réseau social et renoncer à toute prise de parole publique pour raison de santé. Il précise être atteint d'une maladie neuro-dégénérative, appelée SLA ou « maladie de Charcot », qui le prive peu à peu de l'usage de ses membres et de la parole[14]. Il meurt à Paris le , à l'âge de 53 ans[15].

Dans un communiqué, la présidence de la République salue un « défenseur inlassable de la laïcité française » et affirme que « le paysage intellectuel français est aujourd’hui orphelin d’un de ses aiguillons les plus vifs »[16].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 62, à gauche de Joseph Joffo).

Vie privée modifier

L'épouse de Laurent Bouvet, Astrid Panosyan-Bouvet, directrice générale d'Unibail-Rodamco-Westfield jusqu’en 2021, est cofondatrice d'En marche, nom initial du parti politique d’Emmanuel Macron ; elle en est également la trésorière depuis 2020, et élue députée en juin 2022[17].

Laurent Bouvet et Astrid Panosyan-Bouvet ont eu deux filles[2],[18],[19].

Engagement modifier

Laurent Bouvet s'engage en politique lors de ses études à Sciences Po Paris en manifestant « contre Chirac et contre Pasqua », dit-il[2]. Il milite au Parti socialiste (PS) de 1988 à 2007[2]. En 1988, il s'inscrit également à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF)[2].

Il est rédacteur en chef entre 1998 et 2001 de La Revue socialiste. En 2001, lorsque la secrétaire nationale chargée des femmes Michèle Sabban énonce le principe « tout sortant ne se représentant pas sera remplacé par une femme », il lance un appel de protestation avec trois autres jeunes cadres du PS, affirmant que ce principe mettrait à l'écart des responsabilités « les trentenaires socialistes de sexe masculin »[20].

Il est brièvement secrétaire général de La République des idées, un groupe de réflexion orienté au centre-gauche en 2002[21]. En 2008, il rejoint le conseil scientifique du think tank Terra Nova, qu'il finira par quitter, « dénonçant le culte des minorités qui mène selon lui la gauche dans le mur »[6]. Il co-fonde alors La Gauche populaire, qui défend au contraire une reconquête des classes populaires[3].

Il s'éloigne progressivement du PS dont « l’idéologie dominante » défendrait, selon ses termes, « des positions libérales sur le plan économique et multiculturaliste[s] sur le plan culturel »[21]. Slate indique qu'il se fait connaître « pour des positions quelque peu iconoclastes » au sein du PS, « tel cet appel contre la parité femmes-hommes lancé en 2001, sur lequel quelques-uns des signataires qui se sentiront mis à l'écart parce qu'ils sont des hommes renchériront dans la revue Paroles de gauche »[11].

À partir de 2014, il est un invité régulier du FigaroVox[22],[23].

Le , Laurent Bouvet lance officiellement, avec notamment le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme Gilles Clavreul, le mouvement politique du Printemps républicain. Le manifeste de ce mouvement qui entend rassembler les citoyens autour des valeurs fondamentales de la laïcité et du pacte républicain, compte parmi ses signataires des personnalités telles qu'Élisabeth Badinter, Kamel Daoud, Marcel Gauchet et Fleur Pellerin[24]. La première réunion de cette association rassemble des membres du PS attachés à une définition stricte de la laïcité ainsi que des « souverainistes » de l'hebdomadaire Marianne et du mensuel Causeur[25],[26]. Slate relève l'évolution idéologique de Laurent Bouvet : « Dans une note pour la Fondation Jean-Jaurès intitulée « Un Royaume-Uni plus fort en Europe grâce à la troisième voie » et datée d'août 1999, l'universitaire défendait même le modèle anglo-saxon de l'époque blairiste, censé « réconcilier tradition socialiste et tradition libérale […] et placer la “troisième voie” au cœur de la doctrine de la gauche européenne pour le XXIe siècle » », soit « un modèle libéral certes, mais aussi multiculturel, aujourd'hui dénoncé avec force par le Printemps républicain »[27]. Selon Gilles Finchelstein, « Bouvet a acquis la conviction que l’identité est le sujet crucial aujourd’hui. C’est un libéral de gauche qui est allé vers un républicanisme traditionnel »[3].

En , lors de l'élection primaire de la gauche, il dit à propos de Manuel Valls qu'il « est proche de [son] idée d’une gauche républicaine »[28]. Il indique avoir voté pour Emmanuel Macron aux deux tours de l'élection présidentielle de 2017[2].

Jugeant le mouvement des Gilets jaunes « intéressant et sympathique » à ses débuts, « il s'en dissocie vite quand arrive la casse »[2].

À partir de la fondation du Printemps républicain, Laurent Bouvet est régulièrement impliqué dans des polémiques autour de l'islam, notamment sur Twitter où il est très actif[3]. Il est pris à partie lors de la « marche contre l'islamophobie » qui se tient à Paris le [29].

À l'annonce de son décès, il est décrit par Le Point comme « l’une des rares voix de gauche ouvertement engagée dans le combat pour la laïcité et contre l'islam politique, le relativisme culturel ou la pensée décoloniale qui irriguent le monde universitaire »[15].

Controverses modifier

Chanteuse de The Voice modifier

En février 2018, il lui est reproché d'avoir pris position en faveur de l'éviction de la candidate voilée Mennel Ibtissem dans le télé-crochet The Voice, à la suite de la révélation de tweets complotistes à propos des attentats du 14 juillet 2016 à Nice dont elle est l'auteur, revendiquant l'exactitude mais regrettant l'interprétation qui en avait été faite[30]. Lors du retrait de Mennel de l'émission, le mouvement que co-dirige Laurent Bouvet, le Printemps républicain, est accusé par plusieurs médias d'avoir été à la tête d'une « chasse aux sorcières » sur les réseaux sociaux car la candidate portait un turban[31],[32]. Le Printemps républicain répond :

« Nous n’avons pas obtenu le départ forcé de Mennel, la jeune candidate de The Voice, pour la simple et bonne raison que nous ne l’avons ni demandé, ni souhaité[33]. »

Militante de l'UNEF modifier

En mai 2018, il est à l'origine d'une polémique en raison d'un tweet sur le voile que portait à la télévision une militante de l'UNEF. Son interrogation sur la cohérence entre les valeurs défendues et le voile porté par une représentante syndicale a été critiquée et qualifiée d'« islamophobe » par l'extrême gauche française[34],[35]. À la suite de cette affaire, il a critiqué un article du New-York Times, où une journaliste dénonçait la confusion présente en France selon elle entre laïcité et non-respect de la religion d'autrui. Celle-ci est défendue par des confrères américains et français qui s'insurgent de l'utilisation de guillemets au mot journaliste lors de la réponse de Bouvet, l'un d'eux, James McAuley, précisant « Nous, les correspondants étrangers, avons tous écrit le même article sur #MaryamPougetoux cette semaine »[36].

Sortie scolaire modifier

En septembre 2019, alors membre du Conseil des sages de la laïcité (organe relevant du ministère de l'Éducation nationale) et en réaction à une campagne de la Fédération des conseils de parents d'élèves défendant le droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires, Laurent Bouvet a comparé, au travers d'une affiche parodique, les femmes voilées à des terroristes islamistes. La FCPE a annoncé déposer plainte pour incitation à la haine[37]. Critiqué pour ce montage jugé islamophobe, Laurent Bouvet s'est défendu en invoquant l'« esprit Charlie », ayant diffusé d'autres montages, dont un avec Michael Jackson, aucun n'étant de sa création[38].

Prix et bourses modifier

Publications modifier

Monographies modifier

  • Le Communautarisme : mythes et réalités, Paris, Lignes de repères,
  • Le Sens du peuple : la gauche, la démocratie, le populisme, Paris, Gallimard,
  • L'Insécurité culturelle : sortir du malaise identitaire français, Paris, Fayard,
  • La Gauche zombie. Chroniques d'une malédiction politique, Paris, Lemieux éditeur,
  • La Nouvelle Question laïque - Choisir la République, Paris, Flammarion,
  • Le Péril identitaire, éditions de l'Observatoire,

Ouvrages collectifs modifier

Dictionnaires et manuels modifier

  • Avec Christophe Giolito, La Culture générale à Sciences-Po, Paris, SEDES,
  • David Alcaud (dir.), Laurent Bouvet (dir.), Jean-Gabriel Contamin (dir.) et al., Dictionnaire de sciences politiques, Paris, Sirey,

Notes et références modifier

  1. Abel Mestre, « Mort de Laurent Bouvet : les politiques, à gauche comme à droite, rendent hommage au cofondateur du Printemps républicain », Le Monde, no 23936,‎ , p. 17 (lire en ligne Accès payant)
  2. a b c d e f g h i et j Virginie Bloch-Lainé, « Laurent Bouvet, ma laïcité va craquer », sur liberation.fr, (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h Zineb Dryef, « Laurent Bouvet, le gladiateur de la laïcité », sur Le Monde, .
  4. « Laurent Bouvet », sur sciences-po.asso.fr.
  5. Laurent Bouvet, « "e pluribus unum" : la nouvelle question identitaire americaine », sur theses.fr, EHESS, (consulté le ).
  6. a b c d et e Jonathan Bouchet-Petersen, « La ligue des gentlemen quarantenaires », sur liberation.fr, (consulté le ).
  7. « Les enseignants en science politique », sur facdroit-sciencepo.uvsq.fr (faculté de droit et de science politique de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines) (consulté le ).
  8. « Laurent Bouvet : "Recréer du commun, c’est se remettre à faire de la politique" » (consulté le ).
  9. Romain Gaspar, Isabelle Kersimon et Pierre Maurer, « Printemps républicain: derrière le discours, les étranges méthodes de ses fondateurs », sur Slate, (consulté le ).
  10. Thomas Wieder, « Au Cevipof, la politique est un sport de combat », sur Le Monde, .
  11. a b et c Romain Gaspar, Isabelle Kersimon et Pierre Maurer, « Peu d'adhérents mais des relais puissants, que pèse vraiment le Printemps républicain? », sur Slate, (consulté le ).
  12. Cécile Chambraud et Bastien Bonnefous, « Que contient le plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme du gouvernement ? », sur lemonde.fr, .
  13. « Installation d'un Conseil scientifique auprès de la DILCRA », Communiqué de presse, sur gouvernement.fr, .
  14. Voir lien Facebook.
  15. a et b Clément Pétreault, « Laurent Bouvet, le soldat de la gauche républicaine, est mort », sur Le Point.fr, (consulté le ).
  16. « Décès de Laurent Bouvet », sur elysee.fr, (consulté le ).
  17. « Madame Astrid Panosian-Bouvet », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le )
  18. AFP, « Après la démission de son numéro 2, LREM cherche à endiguer la crise », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  19. « Les trésoriers des candidats à la présidentielle », sur La Lettre A.fr, (consulté le ).
  20. « Au PS, les maux du mâle trentenaire », sur liberation.fr, .
  21. a et b « Laurent Bouvet, à la gauche du peuple », sur lesinfluences.fr, .
  22. Laurent Bouvet aura tant compté dans nos disputes républicaines! Le Figaro, Libération, l'Express, le Point..., Claude Askolovitch, France Inter, 20 décembre 2021
  23. « Quand Laurent Bouvet écrivait dans FigaroVox », Le Figaro, 18 décembre 2021.
  24. Voir par exemple « Le Printemps républicain veut remettre la laïcité au cœur de la gauche  », sur Le Figaro, .
  25. Guillaume Gendron, « Au lancement du “Printemps républicain” : “N’ayez pas peur du mot « islamophobe »” », sur liberation.fr, .
  26. Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, « Islam et laïcité : le schisme de la gauche », sur lemonde.fr, .
  27. Romain Gaspar, Isabelle Kersimon et Pierre Maurer, « Au Printemps républicain, une vision bien particulière de la laïcité », sur Slate, (consulté le ).
  28. « Primaire à gauche: Qui sont les porte-flingues de la laïcité de Manuel Valls ?  », sur 20 Minutes, .
  29. Michaël Bloch, « Manifestation contre l'islamophobie : 3 moments qui ont fait polémique », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  30. « "Les posts étaient exacts, mais l'interprétation était erronée" : Mennel Ibtissem revient sur son éviction de "The Voice" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Aude Lancelin, « Laurent Bouvet, le nouveau radicalisé », sur Le Média, .
  32. Assma Maad et David Perrotin, « Affaire Mennel : les 6 étapes qui ont mené à l’abandon de la candidate de "The Voice" », sur BuzzFeed, .
  33. Voir texte complet sur Facebook.
  34. « Voile à l’Unef : l’auteure du portrait de Maryam Pougetoux dans le "New York Times" réagit au déferlement de critiques », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Polémique sur le voile d’une responsable de l’UNEF à la Sorbonne », sur lemonde.fr, .
  36. « Voile à l'Unef : Laurent Bouvet s'en prend à une journaliste du "New York Times" », sur nouvelobs.com, .
  37. « La FCPE annonce porter plainte sur RTL après un détournement de son affiche », sur RTL.fr (consulté le ).
  38. Laurent Bouvet vivement critiqué après le partage de photomontages jugés islamophobes, L'Obs, 23/9/019

Bibliographie modifier

  • Denis Maillard. Laurent Bouvet, portrait d'un intellectuel engagé. Éditions de l'Observatoire, 2022, (ISBN 979-10-329-2389-4).

Liens externes modifier