Le Cavaleur

film sorti en 1979

Le Cavaleur est un film français réalisé en 1978 par Philippe de Broca et sorti en 1979.

Le Cavaleur

Réalisation Philippe de Broca
Scénario Philippe de Broca
Michel Audiard
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Ariane
Mondex et Cie
Fr3-France Régions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 110 minutes
Sortie 1979

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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À travers sa quête perpétuelle de séduction, que cherche en réalité Édouard Choiseul, époux quinquagénaire et pianiste virtuose ?

Fiche technique

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Distribution

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Autour du film

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Les scènes du golfe du Morbihan ont été tournées sur l'île Boëdic[1]. Aussi celle du cimetière a été tournée à Pluneret là où se trouve la sépulture de la Comtesse de Ségur.

Le rôle d’Édouard était écrit pour Yves Montand qui le refusa[réf. nécessaire].

Le corbillard à cheval aperçu brièvement avait été prêté par la commune voisine de Sainte-Anne-d'Auray qui l'utilisait pour chaque enterrement à cette époque.

Quelques mots sur le film

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Sources : Travail de recherche et archives du biographe référent d'Annie Girardot : Alan O'Dinam

Ce Cher Edouard, titre prévu à l’origine du Cavaleur que tourne Philippe de Broca, c’est Jean Rochefort, marié à Nicole Garcia (Ah ! Nicole Garcia, sublime ! Il faut l’entendre déclamer à son mari : Je suis fatiguée de tes allées et venues, de tes duos, de tes concerts et de tes petites musiques de nuit...), sous la houlette de son agent, magnifique Lila Kedrova, entre son ancienne femme, Annie Girardot, et celle qu’il a aimée jadis, Danielle Darrieux. Autour d’eux, Jean Desailly, irrésistible, Jacques Jouanneau, inimitable, Catherine Alric, drôlissime... Encore un superbe film d’acteurs pour lesquels le film vaut le déplacement. Rochefort nage au milieu de ses femmes comme un poisson dans l’eau, irrésistible, drôle et attachant “cavaleur”.

C’est Philippe de Broca (quatrième film avec Annie Girardot) qui mène tout ce petit monde dans la gaieté et sans aucune prétention. Jean-Marc Camus résume bien les intentions de l’auteur : C’est la fête de l’humour en fleur, et ce délicieux film procure un plaisir immense, celui d’une jolie fête. Un divertissement sans prétention qu’il faut voir comme tel. Ce n’est déjà pas si mal…

Après le refus d’Yves Montand d’incarner le rôle-titre, il est clair que si Annie Girardot n’avait pas accepté ce film, il ne se serait pas fait. Car les seuls noms de De Broca, Jean Rochefort ou la courte participation de Danielle Darrieux ne suffisaient pas, n’étaient pas jugés assez commerciaux par les producteurs et les distributeurs. Alors, Annie a été la dernière chance pour que ce film puisse être tourné. Il est apparu, confiera plus tard Annie, que si je n’acceptais pas de le faire, il n’aurait pas vu le jour. Je suis contente de l’avoir fait car c’est un plaisir immense que d’assister à son succès en se disant que quelque chose a enfin pu naître et que cela marche.

Notes et références

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  1. Jean-Pierre Berthomé et Gaël Naizet, Bretagne et cinéma : cent ans de création cinématographique en Bretagne, Rennes/Brest, Editions Apogée - Cinémathèque de Bretagne, , 216 p. (ISBN 2-909275-63-9), p.74.

Liens externes

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