Le Grand Soir (film, 2012)

film de Gustave Kervern et Benoît Delépine, sorti en 2012
Le Grand Soir
Description de cette image, également commentée ci-après
Gustave Kervern et Benoît Poelvoorde lors de la présentation du film au festival de Cannes 2012.
Réalisation Benoît Delépine
Gustave Kervern
Scénario Benoît Delépine
Gustave Kervern
Musique Les Wampas
Brigitte Fontaine
Areski Belkacem
Alain Bashung
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 92 minutes
Sortie 2012

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Grand Soir est un film français de Benoît Delépine et Gustave Kervern sorti en 2012. Il s'agit du cinquième long-métrage du duo de réalisateurs-scénaristes grolandais.

Lors du festival de Cannes 2012, sélectionné dans la section « Un certain regard »[1], il reçoit le Prix spécial du jury (présidence de Tim Roth). Leur passage sur la Croisette a été punk, à l'image du film[2].

Synopsis modifier

Deux demi-frères (incarnés par Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel) dont le premier est devenu « le plus vieux punk à chien d'Europe » et le second — bon garçon et commercial plein d'avenir — fait un épuisement nerveux à la suite de son licenciement et de son divorce. Les parents (Brigitte Fontaine et Areski Belkacem), propriétaires blasés d'un établissement de la chaîne « La Pataterie » dans une banlieue commerciale, veulent qu'ils deviennent de vrais adultes afin qu'ils s'émancipent enfin, et décident donc de leur révéler que leur père n'est pas leur géniteur biologique. Les deux héros se retrouvent ainsi à la rue et décident d'avancer droit devant eux pour un road trip en quête de liberté. Leur retour en ville se fera de façon grandiose : ils décident de déclencher le « Grand Soir ».

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Tournage modifier

  • Une partie du tournage eu lieu en Aquitaine (Gironde) et en Poitou-Charentes (Charente), durant l'été 2011[4].
  • Une scène se déroule pendant un concert des Wampas donné au BT59 de Bègles[source secondaire souhaitée].
  • Les scènes du centre commercial se déroulent à Champniers et à Gond-Pontouvre (Zone des Montagnes, Angoulême Nord), ainsi qu'à Bègles en Gironde, notamment la scène du magasin Carrefour[5].
  • La scène d'ouverture est tournée à Angoulême[5].
  • Le chien Billy Bob est le propre chien de Benoît Poelvoorde.
  • Bien que comique, le film devient assez noir pour le spectateur, et aborde des thèmes graves, comme l'exclusion, le chômage, l'alcoolisme, et la marginalité.
  • Benoît Delépine et Gustave Kervern, alors en plein tournage du film, proposent par voie de presse un caméo à un homme qui s'est fait remarquer, le , lors d'une visite à Brax du président Nicolas Sarkozy en l'agrippant violemment par la veste. Cet homme, tout en étant poursuivi en justice, accepte et apparaît dans un rôle de vigile, reproduisant son geste sur le personnage de Benoît Poelvoorde[3].

Le film a été tourné[6] dans les départements de :

Réception publique modifier

Le film a attiré 430 000 spectateurs en France[7].

Extrait de critique de cinéma :

  • Dans L'Humanité, Jean Roy résume à propos du film « Quand le monde qui nous entoure est triste à pleurer, qu’il suinte l’ennui, il ne reste plus qu’à en rire. Éternelle leçon du cinéma comique et mise en application pratique ici. »[8]

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « Tourné à Bègles et Angoulême, « Le Grand Soir » sélectionné à Cannes », Sud Ouest,
  2. La rédaction, « C’est « Le Grand soir » pour Delépine, Kervern, Poelvoorde et Dupontel à Cannes », sur angers.info, Angers Info, (consulté le ).
  3. a et b Valérie Deymes, « Herman Fuster, l'agresseur de Nicolas Sarkozy, a tourné dans le film de Groland », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  4. « Le Grand Soir pour Kervern, Delépine, Poelvoorde et Dupontel ! », sur ToutLeCine,
  5. a et b « Le Grand Soir : Les lieux de tournage »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  6. Générique de fin du film
  7. « Le Grand Soir », sur jpbox-office.com (consulté le )
  8. « Les laissés-pour-compte de la consommation », L'Humanité, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier