Le Hommet-d'Arthenay
Le Hommet-d'Arthenay est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie.
Le Hommet-d'Arthenay | |
L'entrée du bourg. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Code postal | 50620 |
Code commune | 50248 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Pierrots |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 11′ 24″ nord, 1° 11′ 16″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 54 m |
Superficie | 14,85 km2 |
Élections | |
Départementales | Pont-Hébert |
Historique | |
Dissolution | 2022 |
Fusion | 2018 |
Commune(s) d'intégration | Pont-Hébert |
Localisation | |
modifier |
Le , elle fusionne avec sa voisine Pont-Hébert au sein de la commune nouvelle de Pont-Hébert ; elle prend alors le statut administratif de commune déléguée[1]. Ce statut prend fin au [2].
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe Hommet-d'Arthenay fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Son bourg principal est à 13 km au nord-ouest de Saint-Lô et à 17 km au sud de Carentan[3].
Géologie et relief
modifierLa superficie du Hommet-d'Arthenay est de 1485 hectares, soit 14,85 km2. L'altitude minimale est de 0 mètre, l'altitude maximale est de 54 mètres, l'altitude moyenne est de 13 mètres et l'altitude de la mairie (dans le bourg principal) est de 8 mètres.
Hydrographie et paysage
modifierLe Hommet-d'Arthenay est traversé ou bordé par de nombreux cours d'eau :
- le ruisseau de Losque (borde à l'ouest) ;
- le ruisseau du Marais du Hommet (borde à l'ouest) ;
- le ruisseau du Port au Féron (borde au nord-est) ;
- la Terrette (traverse en diagonale la commune, borde au nord-ouest et à l'est) ;
- le ruisseau de Belle-Eau ;
- le Vautrel ;
- le ruisseau du Port.
Le nord de la commune est occupé par des marais et par le bois du Hommet (environ 3 km2). L'ouest est occupé par le marais du Hommet. Il y a aussi des cours d'eau artificiel comme le canal 01 du marais du Hommet[5], le Canal 01 du Hommet[6], le Canal 01 de la Commune du Hommet-d'Arthenay[7], le Canal 01 de la Commune du Hommet d'Arthenay[8], le Canal 02 de la Commune du Hommet d'Arthenay[9].
Climat
modifierLe Hommet-d'Arthenay bénéficie du climat doux océanique caractérisé par des hivers doux et des étés tempérés.
La commune présente une pluviométrie annuelle moyenne de 800 mm/an. Les pluies sont assez fréquentes tout au long de l'année mais plus abondantes en automne et en hiver, en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique. Rarement intenses, elles tombent souvent sous forme de bruine (crachin).
En hiver, la température moyenne oscille entre 1 °C et 7 °C. On compte entre 30 et 40 journées de gel par année. En été, la température moyenne est située autour de 20 °C.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,3 | 4,6 | 6,1 | 8,7 | 11,4 | 13,4 | 13,8 | 12,4 | 10 | 6,5 | 4,3 | 8,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,6 |
−16,5 |
−7,4 |
−5,7 |
−0,8 |
1 |
4,7 |
4 |
1,9 |
−3,7 |
−6,8 |
−9,3 |
−19,6 |
Nombre de jours d'orage | 0,4 | 0,3 | 0,3 | 0,7 | 1,6 | 1,5 | 1,4 | 1,2 | 1,1 | 0,8 | 0,5 | 0,4 | 10 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
20 3,4 80 | 20 3,3 80 | 20 4,6 80 | 20 6,1 80 | 20 8,7 80 | 20 11,4 80 | 20 13,4 80 | 20 13,8 80 | 20 12,4 80 | 20 10 80 | 20 6,5 80 | 20 4,3 80 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Catastrophes naturelles et risques
modifier- Poids de la neige - chutes de neige du au
- Tempête du au
- Inondations et coulées de boue du au
- Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain du au
- Inondations et coulées de boue du au
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 : Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.
Lieux-dits et voirie
modifierLa commune a deux bourgs[10]: Le Hommet et le Hommet-d'Arthenay (jadis Saint-Pierre-d'Arthenay). Il y a de nombreux lieux-dits : les Hautes Vignes, Versailles, la Jonglière, la Landelle, l'Hôtel Grente, Lexandre, le Champ Mouton, le Glinel, le Bois Sénécal, Saint-Pierre, l'Écalerie, la Giotrie, le Moulin Fauvel, Baragan, la Terrerie, l'Aubrillère, la Ducrie, Jouenne, la Raulinière, la Palière, l'Hôtel Basset, la Cauverie, Cinq Épines, les Aulnes, Coq qui dort, la Frataillerie, le Muzeran, l'Hôtel Nicolle, la Petite Ducrie et le Buisson.
Quatre voies ont été nommées : la rue du Docteur-Leturc, la rue du Moulin-Fauvel, la rue Saint-Ortaire et la rue Saint-Pierre. Il existe également la cité des Châtaigniers.
Urbanisme
modifierMorphologie urbaine
modifier- Plan local d'urbanisme (PLU)
Logement
modifierEn 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 150, alors qu'il était de 146 en 1999, 149 en 1990, 141 en 1982, 133 en 1975 et 119 en 1968. Parmi ces logements, 89,9 % (135) étaient des résidences principales, 7,4 % (11) des résidences secondaires et 2,7 % (4) des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % (147) d'entre eux des maisons individuelles et pour 2 % (3) des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 67 % (91), en baisse sensible par rapport à 1999 (68 % - 85). La part de logements HLM loués vides était de 7,5 % contre 8 %, leur nombre étant constant (10)[11].
Toponymie
modifierLe nom du Hommet est attesté sous la forme Humetum au XIIe siècle (latinisation tardive), le Hommet-d'Arthenay en 1903[12].
Albert Dauzat a considéré que Hommet, dont il ne connait pas de forme ancienne, représente le diminutif gallo-roman ULMETU, c'est-à-dire ULMU « orme » + suffixe collectif -ETU, désignant notamment un « ensemble d'arbre appartenant à la même espèce » cf. -ay, forme fémimine -aye > -aie (chênaie, hêtraie, etc.). Il note ulmus et -ētum, ces deux éléments[13].
Or, les toponymes basés sur ULMU (latin ulmus) sont bien identifiés comme tels par leurs formes anciennes : Hommes (Indre-et-Loire, de Ulmis vers 1330) ou Lomme (Nord, Ulmo 1060), sans compter les très nombreux microtoponymes du type L'Homme Mort, c'est-à-dire « l'orme mort ». La prononciation ome ou oume est identique ou proche de celle du mot français homme, alors que le mot français désignant l'arbre s'est altéré en orme. C'est pourquoi, ils ont souvent été notés Homme par analogie sans que le h n'ait d'autre valeur que graphique.
En revanche, les types toponymiques normands comme le Homme ont des formes anciennes différentes où le h est présent dès l'origine, en outre il est encore articulé avec une forte expiration proche du Ach-Laut allemand dans une partie de la Normandie. Sinon, on constate un hiatus dit H aspiré en français, c'est-à-dire « le homme » et non pas « l'homme ». C'est pourquoi, la plupart des toponymistes identifient dans ces Homme normands, diminutif Hommet, une variante graphique de Hom, appellatif normannique très répandu qui désigne un îlot ou une prairie au bord de l'eau. Il est issu de l'ancien scandinave hólmr « îlot »[14].
Le Hommet désigne donc initialement une élévation de terre au milieu des marais, tout comme le Homme (Manche) (Hulmus vers 1166) appelé également l'Isle-Marie[15] ou Robehomme (Calvados, Raimberti Hulmus 1083). Par ailleurs, l'orme n'est pas particulièrement un arbre typique des marais, même s'il résiste assez bien à l'immersion comme le chêne.
L'ancienne paroisse Saint-Pierre-d'Arthenay se nommait à l'origine Arthenay. Ce toponyme fréquent (cf. Artenay), originellement *Artinacum, signifierait « domaine d'Artinus ». Artinus est un anthroponyme gallo-romain, dérivé du nom de personne gaulois Artos (« ours »), suivi du suffixe gaulois de localisation et de propriété -acum[16].
Le tiers des lieux-dits de la commune sont en Y-ère/-erie. Ce sont des habitats datant des XIe – XIIIe siècles (fort accroissement démographique normand sur cette période). Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[17]. Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le(s)...)-Y s'avèrent plus récents, ils indiquaient un bien de la famille Y.
La commune doit son nom à la fusion du Hommet et de Saint-Pierre-d'Arthenay en 1831.
Le gentilé est Saint-Pierrot.
Histoire
modifierLa commune a été créée en 1831 par la fusion du Hommet et de Saint-Pierre-d'Arthenay.
Les recherches[Lesquelles ?] effectuées jusqu'à maintenant laissent croire que l'origine du Hommet remonte en 889, après la prise de Saint-Lô par les Normands. En effet, un des chefs normands se fixa aux environs de la ville de Saint-Lô, dans une région qu'en raison de sa configuration, il dénomma « Le Hommet » du mot scandinave « Holm », qui signifie entouré d'eau en partie. Ce chef s'installa dans une contrée entourée de vastes marécages, de rivières (la Taute et la Vire), et au voisinage de grands bois.
À cet emplacement, il construisit des retranchements importants pour se mettre à l'abri lui et ses compagnons, avec leur butin.
Ce domaine, appelé Le Hommet, devint la grande baronnie féodale du Hommet. Ce chef normand prit le nom de ses terres, « Le Hommet », et c'est sous ce nom de « du Hommet » qu'on désigna, par la suite, ses descendants.
Ci-dessous, extrait du mémoire présenté par M. et Mme Lecrosnier, instituteurs, pour la conférence pédagogique de 1913 : « Bien que l'ancienne commune du Hommet ait été le siège d'une baronnie, il n'y subsiste aucun vestige qui soit un témoin du passé. Le château, bâti au milieu des marais a été démoli à une époque qu'on ne saurait indiquer avec précision, et sur son emplacement le sol a été nivelé. Les granges de dimes de Saint-Pierre-d'Arthenay et du Hommet, l'ancienne prison qui se dressait sur le champ de foire, l'ancienne église du Hommet que les habitants de Saint-Pierre pillèrent à l'époque de la Révolution : tout a disparu. À la ferme de la Grande Ducquerie, qu'une restauration récente a défigurée en lui donnant un aspect moderne, un large escalier de pierre montant au sommet d'une tour carrée aux murs étrangement épais signale l'antiquité de la demeure sans renseigner sur le rôle qu'elle a pu jouer dans le passé. Le château actuel de Thère est une construction relativement récente sans intérêt historique ni même artistique, du moins extérieurement ; toutefois les guides de tourisme citent la beauté de son mobilier ».
Période ducale
modifierSelon la Chronique de Normandie, vers 1030, le duc Robert le Magnifique fit don à Roger de Bienfaite du village du Hommet. Lui succéda comme seigneur du Hommet, Robert du Hommet qui eut pour successeur, dans la deuxième moitié du XIe siècle, son petit-fils Guillaume du Hommet, auquel succéda son fils aîné Richard, qui sera, avant 1164, fait connétable de Normandie[18]. Les seigneurs du Hommet ont formé l'une des grandes familles normandes et anglaises[19].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierAdministration municipale
modifierLe conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[23].
Situation administrative
modifierCirconscriptions administratives avant la Révolution
modifierPour Le Hommet et Saint-Pierre-d'Arthenay :
Type de circonscription | depuis ? | 1542- | 1612/1636-1677 | 1677-1713 | 1713-1790 |
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Province | Normandie | ||||
Généralité | Caen | ||||
Élection | Carentan et Saint-Lô | Carentan | Saint-Lô | ||
Sergenterie | Le Hommet |
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
modifierPour Le Hommet et Saint-Pierre-d'Arthenay (jusqu'en 1831) et Le Hommet d'Arthenay (depuis 1831) :
Type de circonscription | 1790- | 1793-1795 | -1800 | 1800-1801 | 1801-1956 | 1956-1993 | 1993-2014 | 2014-2015 | 2015- |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Région | NA | Basse-Normandie | |||||||
Département | Manche | ||||||||
District | Saint-Lô | NA | |||||||
Arrondissement | NA | Saint-Lô | |||||||
Canton | Esglandes | Esglandes | Saint-Jean-de-Daye | Pont-Hébert | |||||
Intercommunalité | NA | CC région de Daye | Saint-Lô Agglo |
Instances judiciaires et administratives
modifierLe Hommet-d'Arthenay relève du tribunal d'instance de Coutances, du tribunal de grande instance de Coutances, de la cour d'appel de Caen, du tribunal pour enfants de Coutances, du conseil de prud'hommes de Coutances, du tribunal de commerce de Coutances, du tribunal administratif de Caen, de la cour administrative d'appel de Nantes, de la cour d'assises de la Manche et du tribunal des affaires de sécurité sociale de la Manche.
Politique environnementale
modifierLa commune sera dotée d'une station d'épuration écologique d'ici la fin de l'année 2013.[Passage à actualiser]
Population et société
modifierÉvolution démographique
modifierEn 2020, la commune comptait 340 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Le Hommet-d'Arthenay[24]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1]. Lors de la fusion en 1831, la commune de Saint-Pierre-d'Arthenay comptait 695 habitants et la commune du Hommet 42 habitants.
Pyramides des âges
modifierLa répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2009, la suivante :
- 55,2 % d’hommes (0 à 19 ans = 36,- %, 20 à 64 ans = 53.8 %, plus de 65 ans = 9,7 %) ;
- 44,8 % de femmes (0 à 14 ans = 35,- %, 20 à 64 ans = 51,9 %, plus de 65 ans = 12,4 %).
1968 à 1975 | 1975 à 1982 | 1982 à 1990 | 1990 à 1999 | 1999 à 2010 | |
---|---|---|---|---|---|
Variation annuelle moyenne de la population en % | -0,9 | -0,4 | +0,5 | -0,4 | +2,6 |
due au solde naturel en % | +0,0 | -0,3 | -0,3 | +0,7 | +0,6 |
due au solde apparent des entrées sorties en % | -0,9 | -0,2 | +0,8 | -1,1 | +2,0 |
Taux de natalité (‰) | 12,3 | 9,4 | 9,4 | 12,6 | 12,7 |
Taux de mortalité (‰) | 11,9 | 12,0 | 12,1 | 6,0 | 6,6 |
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissances | 6 | 3 (+32.5 %) | 8 (+166.7 %) | 4 (-100 %) | 6 (+50 %) | 7 (+16.7 %) | 3 (-133.3 %) | 3 | 3 | 5 (+66.7 %) | 4 (-25 %) | 2 (-50 %) | ||
Décès | 0 | 1 | 8 (+700 %) | 2 (-300 %) | 2 (+0 %) | 3 (+50 %) | 1 (-200 %) | 0 | 5 | 2 (-150 %) | 4 (+100 %) | 2 (-50 %) |
Classement du Hommet-d'Arthenay
modifierClassement | Habitants | Superficie | Densité |
---|---|---|---|
sur la France | 18 220e | 12 495e | 22020e |
sur l'ancienne région de Basse-Normandie | 706e | 279e | 1 196e |
sur le département de la Manche | 271e | 106e | 459e |
sur l'arrondissement de Saint-Lô | 62e | 26e | 97e |
sur le canton de Saint-Jean-de-Daye | 8e | 5e | 10e |
Enseignement
modifierLa commune du Hommet-d'Arthenay dépend de l'académie de Caen et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Manche.
Pour le calendrier des vacances scolaires, Le Hommet-d'Arthenay est en zone « A ».
Il y avait une école primaire publique, ouverte depuis le , qui faisait partie du RPI Les Bords de Terrette, où se trouvait l'école élémentaire de ce RPI avec les classes du CE1 au CM2. Elle ferme en à la suite de la dissolution du RPI.
L'École élémentaire est désormais située sur la commune de Pont-Hébert et regroupe toutes les classes de l'école maternelle au CM2. Une garderie et un ramassage scolaire sont présents sur la commune le matin et le soir avec une aide aux devoirs le soir.
La commune fait partie pour les collèges publics du secteur de Saint-Jean-de-Daye avec le collège du Marais et pour les lycées publics du secteur de Carentan avec le lycée Sivard-de-Beaulieu.
La commune comprend le site de Saint-Lô Thère (le Hall technologique se trouve à Saint-Lô) où se trouve le lycée agricole et agro-alimentaire (ouvert le ), le CFA agricole et agro-alimentaire (ouvert le ) et le CFPPA (Centre de formation professionnelle promotion agricole) (ouvert le )[30].
Santé
modifierL'hôpital le plus proche est le centre hospitalier mémorial France - États-Unis situé à Saint-Lô, vient ensuite l'hôpital local de Carentan. Il y a aussi l'antenne du Centre hospitalier public du Cotentin à Valognes, et le Centre hospitalier d'Avranches-Granville à Avranches et Granville. Le CHRU le plus proche est le Centre hospitalier régional universitaire de Caen.
Sports
modifier- Football : l'Entente du Bois Hommet, créée le en association avec Le Dézert et Tribehou à la suite de la dissolution des clubs de ces trois communes (celle du Hommet d'Arthenay s'appelait Étoile sportive du Hommet-d'Arthenay)[31], évoluant en 3e divisions de district de la Manche[32].
Cultes
modifier- Église Saint-Pierre.
Manifestations culturelles et festivités
modifierLe , le Tour de France est passé au Hommet d'Arthenay lors de la sixième étape reliant Villers-sur-Mer à Cherbourg.
La commune a été récompensée au concours des villes et villages illuminées en 2000, 2001 et 2002.
Le samedi , Le Hommet d'Arthenay est devenue la capitale mondiale d'un jour de l'épagneul breton. Elle a accueilli le 36e concours international d'épagneuls bretons pendant lequel se sont déroulées les épreuves de test d'aptitude naturelle, rapport en eaux profondes et de field. Ce sont ainsi plus de 130 chiens et 200 personnes qui se sont réunis dans ce petit village[33]. Le lendemain avait lieu à Saint-Lô le concours de beauté[34].
Chaque dernier week-end du mois de juin a lieu la fête Saint-Pierre organisée par le comité des fêtes. Le samedi soir avec un feu d'artifice et un bal en plein air et le dimanche avec un méchoui sous tente et des activités.
Économie
modifierLa commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[35].
Fiscalité communale
modifierTaux d'imposition 2013 :
- taxe d'habitation : 12,59 % ;
- taxe foncière bâtie : 9,63 % ;
- taxe foncière non bâtie : 30,02 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 19,61 %.
Revenus de la population et fiscalité
modifierEn 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 005 €.
Emploi
modifier- Administration publique : 27
- Agriculture : 12
- Bâtiment-Travaux Publics : 19
- Éducation, Formation : 36
- Entretien / Réparation : 8
- Gestion : 8
- Services de Proximité : 8
Fonction cadre et cadre supérieur :
- Cadre Gestion : 8
- Culture et production animale, chasse et services annexes : 24 personnes
- Activités immobilières : 5 personnes
- Travaux de construction spécialisés : 3 personnes
- Activités sportives, récréatives et de loisirs : 1 personne
- Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire : 1 personne
- Autres services personnels : 1 personne
- Action sociale sans hébergement : 1 personne
- Pêche et aquaculture : 1 personne
- Activités des organisations associatives : 1 personne
- Activités pour la santé humaine : 1 personne
- Restauration : 1 personne
Entreprises et commerces
modifierAu , la commune comptait 40 établissements : 20 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 0 dans l'industrie, 3 dans la construction, 10 dans le commerce-transports-services divers et 7 étaient relatifs au secteur administratif[11][Passage à actualiser].
Plusieurs exploitations agricoles sont présentes ainsi que le pôle de formation agroalimentaire du lycée agricole et agro-alimentaire de Saint-Lô - Thère.
Religion
modifierReligion catholique
modifierSous l'Ancien Régime, les paroisses du Hommet et de Saint-Pierre-d'Arthenay faisaient partie du doyenné du Hommet et de l'archidiaconé du Val de Vire, dans le diocèse de Coutances.
Le Hommet-d'Arthenay est aujourd'hui intégré à la paroisse Sainte-Famille de Daye-Pont-Hébert, dans le doyenné du Pays saint-lois, l'archidiaconé Centre et le diocèse de Coutances et Avranches.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMonuments
modifier- Église Saint-Pierre (Saint-Pierre-d'Arthenay) en pierre local de style gothique, refaite au XVIIe siècle, avec clocher couvert en bâtière entre la nef et le chœur, portail avec statue de saint Pierre, avant-porche et tourelle d'escalier le long du clocher.
- Elle abrite une statue du christ en croix, fait de chêne et de fer, datant de la 1re moitié du XVIe siècle et classée au titre objet aux monuments historiques depuis le [36],[37], une verrière du XXe, de Chapuis et Gustave Pierre Dagrant.
- Site de l'ancien château médiéval du Hommet, siège de la famille du Hommet ; détruit. Il y avait encore une garnison sous Louis XIV[38]. Charles de Gerville le décrit ainsi « Petit morceau de motte dans prairie au bord de la route allant de Pont-Hébert à Rémilly »[39]. Il a été remplacé par une ferme-manoir à tour carrée.
- Le site, semi-insulaire, avec habitat noble protégé par une petite enceinte fossoyée commandant une plus imposante enceinte circulaire, comme celle du Homme, abritait un habitat structuré sous forme de bourg, organisé sur l'axe d'une voirie et équipé d'un port[40].
- Manoir de la Duquerie (fin XVIe siècle), avec trois tours carrées.
- Deux châteaux (privés) dont le château de Thère qui fut bombardé en 1944 et qui n'a pas été restauré. Il abrite le lycée et le CFA agricole et agro-alimentaire de Saint-Lô ainsi qu'une ferme pédagogique. La dernière héritière de Thére, Charlotte-Françoise de Thère (1736-1811), épousa en 1758 Jacques-Henri Dambray (1723-1774) dont les enfants jouèrent un rôle important pendant la Restauration, notamment Charles Henri Dambray, chancelier en 1814[19]. Le château fut par la suite la possession de Raoul Leforestier d'Osseville (1849-1921) et ensuite de son gendre, Jean de Kergorlay (1875-1931), qui furent tous deux successivement maires du Hommet-d'Arthenay et conseillers généraux du canton de Saint-Jean-de-Daye[19].
- La mairie (ancien presbytère).
- If funéraire du cimetière.
- Pour mémoire
- Motte qui relevait du fief du Hommet, et qui se dressait en bordure de la rivière la Terrette. Elle est attestée à la fin du XIVe ou début XVe siècle lors des partages entre Jehenne de Sullye, veuve de Robert de Thère, et madame Isabelle de Meulenc, dame de Thienville et du Hommet, cette dernière ayant la Garde Gardienne du fils mineur de Robert de Thère. Ils attribuent au deuxième lot : « Le Boez de la Haute Rivière ouvecques ce qui est derrière la Motte jusqu'au fieu de Montreuil ». Une précision nous est donnée par un aveu du rendu au seigneur suzerain qui spécifie : « Les hommes du Fief sont subjecz au service de réparoir la motte de pierres ». La motte se trouvait au sud-est de la paroisse du Hommet, au lieu-dit Chevel de Thère. Un manoir (XVIIe siècle) abattu après la guerre de 1939-1945, pour construire l'actuel lycée agricole de Thère, occupait son sommet. Les travaux de terrassements effectués pour la construction du lycée ont fait disparaître toute trace de la motte. Seule à l'est, demeure une partie de douve[41].
-
Le porche.
-
Le maître-autel.
-
La statue de saint Michel.
-
La nef.
-
Le chœur.
-
La statue de saint Pierre.
Lieux
modifier- Marais et bois du Hommet.
Patrimoine naturel
modifierLa commune fait partie du parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin et de sa Zone humide protégée par la convention de Ramsar.
Personnalités liées à la commune
modifier- Famille du Hommet dont de nombreux membres furent connétable.
- Jean Gilles (Saint-Pierre-d'Arthenay, 1814 - 1870), homme politique, conseiller général du canton des Pieux, maire de Flamanville et conseiller d'arrondissement.
- Raoul Leforestier d'Osseville (Caen, 1849 - 1921), homme politique et petit-fils du comte Donatien de Sesmaisons, pair de France, il est élu conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Daye en 1898 et le reste jusqu'à sa mort, en 1921, il est le beau-père de Jean de Kergorlay, qui lui a succédé comme conseiller général de Saint-Jean-de-Daye, jusqu'en 1928. Il est maire du Hommet de 1892 à 1904 et de 1920 à 1921, où il est propriétaire du château de Thère.
- Jean de Kergorlay (Versailles, 1875 - 1931), est une personnalité politique de la Manche. Il est élu conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Daye en 1921 poste jusqu'en 1928. Il est maire du Hommet de 1921 à 1929. Il est le gendre de Raoul Leforestier d'Osseville.
Héraldique, logotype et devise
modifierLes armes de la commune du Hommet-d'Arthenay se blasonnent ainsi : Blason créé par Denis Joulain, héraldiste. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
modifierInsee
modifier- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
Autres sources
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche décembre 2017 - numéro spécial 94 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 94, (lire en ligne [PDF]).
- Pont-Hébert. Les travaux à l’ordre du jour au conseil municipal.
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Canal 01 du marais du hommet [I5276552] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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- « Canal 01 de la commune du hommet-d'arthenay [I5276002] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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- « Canal 02 de la commune le hommet d'arthenay [I5277202] », sur eaufrance.fr (consulté le ).
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- Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 354b.
- François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 139-142.
- ibidem
- Ibid. p. 210.
- Voir Histoire de la Normandie.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
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- Mort en exercice le .
- Nommé maire honoraire en 1989. Élu conseiller municipal en 1947, en 1965 maire-adjoint, soit 42 ans au service du Hommet-d'Arthenay.
- « Anne-Marie Corbel, le maire, se représente », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Le Hommet-d'Arthenay (50620) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
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- « Site officiel du District de la Manche ».
- https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-un-rassemblement-de-130-epagneuls-bretons-_50248-avd-20130725-65631979_actuLocale.Htm
- https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-epagneuls-bretons-finale-mondiale-dans-la-commune-_50248-avd-20130605-65299248_actuLocale.Htm.
- AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
- « Statue : Christ en croix », notice no PM50001370, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no AP50W01075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- Delattre, 2002, p. 112.
- Delacampagne 1982, p. 200.
- Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 34.
- Delacampagne 1982, p. 198.
- « Un blason vient d'être créé par Denis Joulain, Héraldiste. » (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « La Duquerie », Mélanges, 3e série, no 24, Société d'archéologie de la Manche, 1974.
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 112.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 314.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Résumé statistique du Hommet-d'Arthenay sur le site de l'Insee