Le Journal d'un suicidé

film de Stanislav Stanojevic, sorti en 1973

Le Journal d'un suicidé est un film français réalisé par Stanislav Stanojevic et sorti en 1973.

Le Journal d'un suicidé
Description de cette image, également commentée ci-après
Marie-France Pisier (la jeune anarchiste)
dans Le Journal d'un suicidé
Titre original Le Journal d'un suicidé
Réalisation Stanislav Stanojevic
Scénario Stanislav Stanojevic
Acteurs principaux
Sociétés de production Roc TV Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 82 min
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Une croisière sur la Méditerranée : un homme, une femme. Jeu de double séduction : une suite de récits, emboités les uns dans les autres. Une comédie de surprises. Le Journal d'un suicidé, film sur un Icare dédalisé, ou sur un Dédale icarisé ?

Thèmes et contexte

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C'est un film rare, mélangeant comédie, drame, absurdité, couleur, noir et blanc et photographie.

Fiche technique

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Distribution

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Accueil

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Critique

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  • « Le Journal d'un suicidé est sans aucun doute un des meilleurs scénarios que j'ai lus. » François Truffaut, 1971
  • « Arrivé sans doute trop tôt, le film de Stanojevic prend toute sa dimension vingt ans plus tard, conserve tout son mystère et nous prend au piège de ses sortilèges si savamment distillés. » Pierre-Henri Deleau, créateur de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, 1993
  • « Il y a dans le film une longue, très très longue séquence, je n'en ai jamais vu d'équivalente dans un film, qui serait peut-être aussi le rêve d'un Andy Warhol qui aurait été à l'école de Dziga Vertov... C'est le moment où Bernard Haller se regarde dans la glace le matin et essaie de sourire. C'est bouleversant une minute, c'est angoissant deux minutes, c'est insupportable trois minutes et c'est fascinant quatre minutes. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que ça dure quatre minutes. » Jean-Michel Arnold, Secrétaire Général de la Cinémathèque française, 2004
  • « Après une importante dégradation de la copie, le film est maintenant sauvé par le numérique, disons à 50 %... » (Stanislav Stanojevic, 2004)

Distinctions

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Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, en sélection parallèle du festival de Cannes 1972[1].

Notes et références

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Liens externes

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