Le Parcq

commune française du département du Pas-de-Calais

Le Parcq est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Parcquois. La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.

Le Parcq
Le Parcq
L'église Saint-Nicolas.
Blason de Le Parcq
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CC des 7 Vallées
Maire
Mandat
Gérard Vandenhove
2020-2026
Code postal 62770
Code commune 62647
Démographie
Gentilé Parcquois
Population
municipale
728 hab. (2021 en évolution de −8,77 % par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 22′ 48″ nord, 2° 06′ 04″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 115 m
Superficie 9,27 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Auchy-lès-Hesdin
(banlieue)
Aire d'attraction Hesdin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Parcq
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Parcq
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Le Parcq
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Le Parcq

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Localisée dans le sud du département du Pas-de-Calais, Le Parcq est une commune rurale de la vallée de la Ternoise située à 4 km à l'est de la commune d'Hesdin[1], à 33 km au sud-est de Montreuil-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Wamin, Auchy-lès-Hesdin, Grigny, Huby-Saint-Leu, Marconne, Saint-Georges, Vieil-Hesdin et Hesdin-la-Forêt.

Géologie et relief

modifier

La superficie de la commune est de 9,27 km2 ; son altitude varie de 27 à 115 m[2].

Hydrographie

modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu[4], et par le Grigny, cours d'eau naturel non navigable de 1,62 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course au niveau de la commune de Grigny[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique du Parcq[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 869 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Paysages

modifier

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[12].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[13].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : la forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières. Elle est située dans le Ternois et s’étend sur le plateau de l’Aa et sur le rebord sud d’un glacis incliné vers la dépression synclinale de la Canche[14].

et trois ZNIEFF de type 2[Note 5] :

  • la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses 25 km de vallée étroite, a des versants occupés par des bois, des pelouses, des prairies et des lisières arbustives, et son plateau limoneux est utilisé pour la culture. Le versant droit de la Ternoise est entaillé par de nombreuses vallées sèches drainant les collines crayeuses de l’Artois[15] ;
  • la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[16] ;
  • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin. Cette zone humide recelant des marais tourbeux, s'étend d'Étaples à Hesdin sur une superficie de 12 059 hectares[17].

Espèces faunistiques et floristiques

modifier

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[18].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Le Parcq est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auchy-lès-Hesdin[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (23,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier

Les routes étant principalement communales, Le Parcq est néanmoins traversé par la route départementale 939 (rue François-Mitterrand) et la route départementale 94 (rue du Bas-Parcq). Les gares ferroviaires les plus proches se trouvent à Auchy-lès-Hesdin (3 km) et à Hesdin (4,5 km).

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hesdini parcus de 1219 à 1220 ; Parcus au XIIIe siècle ; Le parch de Hesdin, Parcus Hysdinensis en 1273 ; Parch en 1298 ; Parc en 1358 ; Le Parcq de Hesdin en 1734 ; Le Parque en 1783[20] ; Le Parcq en 1793 ; Le Parc et Le Parcq depuis 1801[2].

Le Parcq est attestée sous la forme Parcus au Moyen Âge. L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin). Le nom Le Parcq vient du parc du château, détruit en 1335 par les Anglais et restauré en 1400 et transformé en village pour compenser la perte de l’ancien Hesdin détruit en 1553 par Charles Quint. Les parcs des châteaux nourrissaient des bêtes sauvages destinées à être chassées. Au parc s'opposait la forêt, que son nom, dérivé du mot foris (« en dehors »), désignait comme extérieure au parc[21],[1].

Histoire

modifier

Genèse du Parc

modifier

L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin) par Baudouin VI de Hainaut ou Baudouin IX de Flandre dit Baudouin de Constantinople comte de Flandre, comte de Hainaut en 1208.

C'était un enclos boisé entouré de murailles à l'intérieur duquel des bêtes sauvages furent mises en grand nombre.

En 1219, Louis VIII le Lion agrandit l'enclos. Le comte Robert II d'Artois agrandit le parc en commerçant avec les religieux d'Auchy-lès-Hesdin en 1293.

En 1329, des herses sont installées à toutes les portes du parc.

Destruction du Parc

modifier

Malheureusement, en 1335, Édouard III détruit le Parc quelques années avant la guerre de Cent Ans.

En 1337, Charles III (roi de Navarre) dit Charles III le Noble poursuivit son œuvre en détruisant la porte du Val Tahon et en commettant toutes sortes de désordres dans le parc dont il détruit les murailles.

Restauration du Parc

modifier

En 1395, Philippe II de Bourgogne dit le Hardi restaure le Parc en réédifiant les murs et repeuplant la faune.

Ces travaux titanesques sont poursuivis par Jean sans Peur. Un haras important y est établi.

Plusieurs personnes étaient quotidiennement occupées à nourrir les bêtes du parc qui possédait en outre une vaste volière, une fauconnerie et deux pièces d'eau pour la pêche. Le parc forme ainsi un ensemble de 940 hectares avec un périmètre d'environ 13 kilomètres s'ouvrant sur l'extérieur par de nombreuses "portes" (porte des Vaques, des Marès, Hendebourg, Grande Porte du Wiquet, du Baile d'Enfer, de Lestocquoy, de Val Tahon).

Le Parc devient la commune de Le Parcq

modifier

Après la destruction de Hesdin (Vieil-Hesdin actuellement) en 1553 par Charles de Habsbourg dit Charles Quint, ce parc fut, à l'initiative de Philippe II d'Espagne laissé à la disposition de tous ceux qui souhaitèrent s'y établir, à charge pour eux de défricher.

Pour y attirer plus de monde, il accorda une franchise d'impôt le à tous ceux s'y installant.

C'est ainsi qu'en 1586, le parc devint un village (le Parc du Roi ou le Parc-lès-Hesdin). Les privilèges (franchise d'impôt) sont confirmés par les successeurs de Philippe II, jusqu'à la restitution de la province d'Artois au royaume de France. L'administration de Louis XIV, le roi Soleil, confirme à nouveau les privilégès en 1647 mais en 1649, il fait payer le vingtième (prélèvement d'un vingtième sur tous les revenus, privilégiés ou non établi selon les déclarations de chacun, vérifiées par les contrôleurs royaux). Ces privilèges sont accordés à nouveau en 1734 par Louis XV et en 1778 par Louis XVI.

La cité est érigée comme Commune est reconnue en 1670 et depuis le , elle devient chef-lieu du canton du Parcq.

La Révolution française de 1789 n'apporte guère de troubles dans le village.

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

Depuis le , Le Parcq et son canton dépendent de l'arrondissement de Montreuil (arrêté du de la préfecture de la région Nord-Pas-de-Calais)[Insee 6]. Auparavant, Le Parcq dépendait de l'arrondissement d'Arras depuis 1926 et de l'arrondissement de Saint-Pol depuis 1801[2].

Commune et intercommunalités

modifier

La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et totalise 29 444 habitants en 2021[Insee 6].

Circonscriptions administratives

modifier

La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château[Insee 6].

Circonscriptions électorales

modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais[22].

Élections municipales et communautaires

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Noélin    
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 1977 Désiré Sénéchal    
mars 1977 avril 2013[23] Louis Magère DVG Mort en fonction
7 juin 2013[24],[25] mai 2020 Robert Petit[26]   Réélu pour le mandat 2014-2020
28 juin 2020 En cours
(au 2 juin 2020)
Gérard Vandenhove   Contremaître, agent de maîtrise
Élu pour le mandat 2020-2026[27]

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants sont appelés les Parcquois[1].

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 728 habitants[Note 9], en évolution de −8,77 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
695960640767804736820821832
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
798771774731688675712674655
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
642663660685672639646659646
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
649650586570633702726739785
2014 2019 2021 - - - - - -
790745728------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 377 hommes pour 383 femmes, soit un taux de 50,39 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,8 
8,6 
75-89 ans
7,5 
17,3 
60-74 ans
21,6 
23,8 
45-59 ans
22,1 
12,4 
30-44 ans
17,9 
18,6 
15-29 ans
13,6 
18,6 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Monument historique

modifier

Autres lieux et monuments

modifier
  • Le mur de clôture du jardin du parc.
  • L’église Saint-Nicolas datant de 1588 (nef et tour : 1666 ; chœur : 1600 ; sacristie : XVIIe siècle).
  • Le parc de la Gargouille (3 500 m2).
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours datant de 1871.
  • La chapelle Notre-Dame-du-Chêne.
  • Le parc du château d'Estruval[33], le château étant sur la commune de Vieil-Hesdin.
  • Le Manoir Marceau. Cette gentilhommière est la demeure de l'artiste et maitre verrier, Émilie Delattre Marceau, autrefois connue sous le nom de « maison Dacquin ». Le parc était situé sur la commune.
  • Le monument aux morts, surmonté du Poilu au repos, statue du sculpteur Étienne Camus[34].
Le château d'Estruval.

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Le Parcq Blason
De gueules à la fasce d'argent; à la bordure cousue de sinople chargée de trois roses d'argent[35].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[36] :

  • T. Darras et C. Delille, De mémoire d'hommes. La Seconde Guerre mondiale dans le canton de Le Parcq, Lille, La Voix du Nord, 2013.
  • C.-A. Fromentin, Notice sur le Parcq, Arras, Rousseau-Leroy, 1865.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

modifier

Notes et références

modifier
  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Auchy-lès-Hesdin comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Auchy-lès-Hesdin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Hesdin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Parcq (62647) », (consulté le ).

Références

modifier
  1. a b et c Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  2. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ternoise (E5400650 ) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grigny (E5401230) » (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Le Parcq et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007265 - Forêt domaniale d'Hesdin et ses lisières », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310007268 - La vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310013699 - La basse Vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  21. Georges Gougenheim et Préface d'Alain Rey, Les mots français dans l'histoire et dans la vie, Omnibus, , 766 p. (ISBN 978-2-258-08417-9, lire en ligne), p. 231.
  22. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Le Parcq ; Louis Magère, maire, est décédé », Le Journal de Montreuil,‎ (lire en ligne).
  24. « Robert Petit, seul candidat, a été élu maire du Parcq vendredi soir », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Camille Gaubert, « Robert Petit, maire du Parcq: « J’ai l’intention de poursuivre les projets lancés par Louis Magère » : Robert Petit a pris la succession du maire Louis Magère décédé fin mars. C’est en 1977 que Louis Magère devient maire pour la première fois. Il n’a, jusqu’à sa mort, jamais quitté le fauteuil de premier magistrat. Robert Petit a pris la direction de la commune le 7 juin. Le maire actuel a l’intention de créer une liste pour les Municipales de 2014 et de poursuivre les projets lancés par Louis Magère. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Le Parcq : Robert Petit reconduit à l’unanimité dans ses fonctions de maire », Le Réveil de Bercq,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Mauricette Faÿ, « Gérard Vandenhove est le nouveau maire du Parcq : Il avait passé l’ensemble de sa liste au premier tour », lereveildeberck,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire sortant, Robert Petit annonçait ne pas se représenter puis revenait sur sa décision pour finalement conduire une liste. De son côté, le premier adjoint Gérard Vandenhove prévoyait la succession en contactant de potentiels candidats ».
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  32. « Château des ducs de Bourgogne », notice no PA62000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. Notice no IA62001060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  35. Armorial de France, p. 7530
  36. « La commune du Parcq », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).