Le Pont japonais (titre original : A Majority of One) est une pièce de théâtre américaine de Leonard Spigelgass de 1959[1]. La pièce de théâtre est adaptée au cinéma en 1961 avec une réalisation de Mervyn LeRoy. Elle est par la suite adaptée en français par Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, montée au Théâtre Antoine, à Paris, en septembre 1978. La mise en scène étant de Gérard Vergez et les décors de Jacques Noël, pour une durée de 2 heures 10.

Gertrude Berg et Cedric Hardwicke dans la pièce A Majority of One

La pièce a été jouée à 556 reprises[2] entre le et le au Ethel Barrymore Theatre, et au Shubert Theatre, New York[3]. Le film est sorti en à Los Angeles et en à New York[4].

Argument

modifier

C'est l'histoire de Sarah Jacoby, une veuve juive de Brooklyn dont le fils a été tué durant la deuxième guerre mondiale dans le Pacifique, qui rencontre M. Koichi Asano, un riche veuf japonais. La fille de Mrs Jacoby s'oppose à un possible remariage de sa mère. Sarah Jacoby se désespère de savoir sa fille Alice, mariée à un diplomate chrétien d'origine irlandaise, Jerry O'Brien.

Distribution

modifier

Distribution originale de la pièce américaine

modifier

Distribution de la pièce en France en 1978

modifier

Récompenses et nominations

modifier

Cedric Hardwicke est nommé en tant que meilleur acteur, ainsi que Dore Schary pour la mise en scène.

Adaptation au cinéma

modifier

La pièce a été adaptée au cinéma par son auteur pour la Warner Bros en 1961 sous le titre A Majority of One. Le film est réalisé par Mervyn LeRoy avec dans les rôles principaux Rosalind Russell (Mrs Jacoby), Alec Guinness (Koichi Asano), Madlyn Rhue et Ray Danton, et remporte le Golden Globe du meilleur film ainsi que celui de meilleure actrice pour Rosalind Russell. Le film est nommé aux Oscars en 1962[5].

Notes et références

modifier

Bibliographie

modifier