Le Prisonnier de Chillon
Le Prisonnier de Chillon est un poème de Lord Byron publié en 1816, inspiré de l’histoire de François Bonivard enfermé au château de Chillon, en Suisse, de 1530 à 1536.
Le Prisonnier de Chillon | ||||||||
Le Prisonnier de Chillon, par Eugène Delacroix. | ||||||||
Auteur | George Gordon Byron | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | Grande-Bretagne | |||||||
Genre | Poème | |||||||
Éditeur | John Murray | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | 1816 | |||||||
Chronologie | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Genèse
modifierÀ la suite du scandale de sa séparation d'avec son épouse, Lord Byron quitte l’Angleterre en . Après un passage par la Belgique et Waterloo, il arrive en Suisse très démoralisé : « Elle—ou plutôt — cette séparation — m'a brisé le cœur, écrit-il — c'est comme si un éléphant m'était passé dessus — et je ne m'en remettrai jamais, j'en suis persuadé — mais j'essaie. »[1]. Il cherche une villa à louer sur les bords du Léman. Il y rencontre, en , le poète Shelley, qu'accompagnent Mary Godwin (elle n’a pas encore épousé Shelley) et Claire Clairmont, avec qui il a eu une brève liaison à Londres. Byron loue la villa Diodati, tandis que les Shelley s’installent dans une petite maison à Montalègre. Les deux poètes, ayant beaucoup en commun, nouent rapidement une relation amicale et passent de longs moments ensemble sur le lac ou en excursion, notamment au château de Chillon qui les marque tous les deux[2]. C’est à la suite de cette visite que Byron a l’idée d’écrire un poème évoquant l’emprisonnement de François Bonivard.
Résumé
modifierNotes et références
modifier- Lettre à Augusta du 8 septembre 1816, Lettres et journaux intimes, Albin Michel, 1987.
- Leslie Marchand, Byron, portrait d'un homme libre, Éditions Autrement, 2008.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Le prisonnier de Chillon in : Lord Byron (trad. M. Paulin), Œuvres complètes, t. 3, Paris, Dondey-Dupré, , 436 p. (lire en ligne), p. 419 - 431
- Œuvres complètes de Lord Byron, traduction de Benjamin Laroche, 1847.