Le Rayon super-gamma

album de bande dessinée

Le Rayon super-gamma
12e histoire de la série Jean Valhardi
Scénario Jean-Michel Charlier
Dessin Eddy Paape

Personnages principaux jerome labarde

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue originale Français
Titre original Le Rayon de la mort
Éditeur Dupuis
Première publication no 752 de Spirou

Prépublication Spirou

Le Rayon super-gamma de son titre original Le Rayon de la mort est la douzième histoire de la série Jean Valhardi d'Eddy Paape et Jean-Michel Charlier. Elle est publiée pour la première fois du no 752 au no 797 du journal Spirou. Puis est publiée sous forme d'album en 1954.

La suite, La machine à conquérir le monde, est le dernier album de Valhardi dessiné par Eddy Paape. En effet, Jijé (Joseph Gillain) reprend la série dès 1956, avec Jean-Michel Charlier au scénario puis plusieurs auteurs. Eddy Paape, déçu, crée alors Marc Dacier, toujours avec Charlier, qui connaîtra 13 aventures de 1958 à 1967[1].

Contexte modifier

La notion de rayon de la mort est alors dans l'air du temps, parce qu'il faisait partie du concept d'arme à énergie dirigée étudié par l'inventeur Nikola Tesla peu avant sa mort. Le film Fantomas de 1947 articulait d'ailleurs son intrigue sur l'usage d'un tel rayon.

Eddy Paape combine, dans son idée d'en faire un émetteur de radioactivité, la crainte de cette arme qui tue silencieusement et à distance au pouvoir de destruction alors souvent montré dans les actualités cinématographiques (la télévision est encore peu répandue) des armes nucléaires A et H.

Un pays de l'Est aux intentions conquérantes est imaginé comme lieu politique de l'expérience : la Poldévie.

Synopsis modifier

Le détective Jean Valhardi, après avoir résolu l'affaire du Château maudit, s'apprête à prendre des vacances. Il en est dissuadé quand débarque chez lui le professeur de physique-chimie Aristide Stagmus. Celui-ci prétend avoir mis au point le rayon super-gamma, qui utilise les propriétés de la radioactivité, et serait susceptible, selon lui, de tout détruire à distance. Il affirme aussi avoir été contacté par une puissance étrangère à qui il refuse de céder sa découverte et se trouver en danger. Valhardi le trouve confus et ne le recherche pas après qu'il se fut enfui de chez lui. Le lendemain, il apprend par la radio que Stagmus est considéré comme disparu et recherché par la police. Il s'y rend et rencontre le commissaire Réjean, qui reçoit un appel de la gendarmerie : les vêtements de Stagmus ont été retrouvés près d'un canal. Pour le commissaire, Stagmus s'est suicidé et le corps sera bientôt retrouvé. Valhardi est sceptique et partage ses doutes avec Arsène Panouillard, photographe de presse et partenaire de l'album précédent. Deux jours plus tard, Valhardi se rend chez la veuve du professeur qui l'informe de son inquiétude : des bruits bizarres s'élèvent dans la maison la nuit et des objets sont déplacés. En sortant, il est renversé par une Ford 1949 et est laissé pour mort. Il demande à Arsène Parnouillard de publier une information à propos de son décès et de la fuite de la voiture incriminée. Libéré de ses poursuivants, il se planque chez le professeur et il surprend deux personnes qui s'intéressent au coffre-fort, mais est surpris par un troisième larron qui faisait le guet. il parvient à s'enfuir et à prévenir police-secours. Mais, entre-temps, les malfrats ont fait sauter le coffre et la maison. Plus tard, Valhardi est de nouveau victime d'un attentat au colis piégé cette fois, sans résultat. La police décide enfin de le prendre au sérieux. Il est chargé officieusement d'enquêter sur la disparition de Stagmus. Entre-temps, le chauffeur de la Ford, Szlotek, est mis sous pression par ses supérieurs parce que Valhardi reste toujours vivant. Il parvient à s'enfuir et, blessé par ses complices, il arrive chez Valhardi et lui confie un mot : Szerbdnik, et un indice sur une photo, qui permet de déterminer qu'il est originaire de Poldévie. Valhardi découvre que Szerbdnik est le nom d'un cargo qui vient d'appareiller pour la Poldévie. Valhardi prend le train discrètement pour Brdnö, mais est trahi par Arsène, qui tient à l'accompagner pour effectuer un reportage sensationnel. Arrivé à destination, Valhardi échappe aux policiers poldèves tandis qu'Arsène se rend pour faire diversion. De retour en Slovénie, Jean loue un avion pour franchir la frontière mais est abattu par la DCA. Il parvient néanmoins à gagner le port et attend l'arrivée du Szrebdnik.

Personnages modifier

Jean Valhardi, détective

Aristide Stagmus, professeur de physique-chimie et inventeur du rayon super-gamma

Arsène Panouillard, reporter photographe

Thomas Réjean, commissaire de police judiciaire à Paris

Szlotek, chauffeur de la Ford 1949 et agresseur de Valhardi, originaire de Poldévie

Historique modifier

L'aventure de Valhardi a d'abord été publiée dans le magazine Spirou, du numéro 752 (11 septembre 1952) au numéro 797 (23 juillet 1953) sous le titre Rayon de la Mort. L'album Le rayon super-gamma a ensuite été publié en 1954 aux éditions Dupuis.

Publication modifier

Revues modifier

Journal de Spirou, du n° 752 au n°797

Album modifier

aux éditions Dupuis, 1er semestre 1954. Il est repris dans l'Intégrale Jean Valhardi, tome 3, années 1950-1954, des pages 185 à 234, publiée chez Dupuis.

Références modifier

  1. Christelle & Bertrand Pissavy - Yvernault, auteurs de l'introduction du tome 3 de l'Intégrale, Jean Valhardi, l'Intégrale, tome 3, Dupuis, , 313 p. (ISBN 978-2-8001-7028-2, lire en ligne), p. 54-55

Lien externe modifier