Le Savetier et le Malin

Le Savetier et le Malin est une nouvelle humoristique et fantastique de neuf pages d’Anton Tchekhov (en russe : Sapojnik i netchistaïa sila).

Le Savetier et le Malin
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Sapojnik i netchistaïa sila
Langue Russe
Parution , dans
Le Journal de Pétersbourg no 355

Historique modifier

Le Savetier et le Malin est initialement publié dans la revue russe Le Journal de Pétersbourg, numéro 355, du , signé A.Tchekhov[1]. Aussi traduit en français sous le titre Le Savetier et la Force mauvaise[2].

Résumé modifier

Fédor Nilov est un pauvre savetier porté sur la bouteille. Il se dépêche d'amener à un client une paire de bottes commandée deux semaines auparavant. Quand il les lui fait essayer, il s’aperçoit qu’il s’agit du malin.

Prenant son courage à deux mains, il se plaint de son état et lui demande d’être riche. Le Diable lui demande son âme en échange, mais Fédor demande le paiement après la commande, comme pour les bottes.

Le malin s’exécute. Le cordonnier goûte les plaisirs de la vie : nourriture abondante et excellente, une femme à la haute taille et à la forte poitrine, de l'argent, beaucoup d'argent, tellement d'argent qu'il a peur de se faire voler. Autre inconvénient, il ne peut plus chanter ni jouer de l'accordéon dans les rues. Cela ne se fait pas quand on est riche.

Quand le malin vient lui faire signer le contrat, le savetier refuse et se réveille : il rêvait. Il doit maintenant se rendre livrer des bottes à son client.

Notes et références modifier

  1. Le Savetier et le Malin, page 1011, traduit par Édouard Parayre, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1970
  2. Voir Françoise Darnal-Lesné, Dictionnaire Tchekhov, Paris, L'Harmattan, , 322 p. (ISBN 978-2-296-11343-5), p. 58

Édition française modifier