Le Sexe faible (film, 1933)

film sorti en 1933
Le Sexe faible

Réalisation Robert Siodmak
Scénario Édouard Bourdet
d'après sa pièce
Musique Henri Verdun
Acteurs principaux
Sociétés de production Néro Films
Les Films André Haguet
Pays de production Drapeau de la France France
Genre comédie
Durée 95 minutes (1 h 35)
Sortie 1933

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Sexe faible est un film français réalisé par Robert Siodmak, sorti en 1933.

Synopsis modifier

Antoine (Victor Boucher) est un maître d'hôtel stylé dans un palace parisien. Une des clientes, Mme Leroy-Gomez (Jeanne Cheirel), a une fille et trois fils. La fille travaille, et est indépendante. Le fils aîné est marié et père de quatre enfants. Le second fils, Philippe (Philippe Hériat), est également marié, mais il vient de quitter son épouse Christina (Suzanne Dantès) pour entamer une liaison avec une intrigante d'origine russe, Louba, liée à des escrocs. Madame Leroy-Gomez veut marier son dernier fils Jimmy (Pierre Brasseur) avec une riche Américaine, Dorothy Freeman (Betty Stockfeld), mais il aime une couturière, Nicole (Mireille Balin). L'appartement de madame Leroy-Gomez ayant été temporairement réquisitionné par sa fille pour y organiser des défilés de mode, cette bourgeoise désargentée séjourne temporairement, aux frais de sa fille, dans le luxueux "Hôtel Palace" dont le maître d'hôtel Antoine lui sera d'un grand secours pour mettre un terme à ses problèmes familiaux. Particulièrement bienveillant, celui-ci reçoit en effet les confidences des clients, et noue discrètement les intrigues, dans lesquelles interviennent notamment une vieille comtesse attirée par les jeunes hommes (Marguerite Moreno) et un gigolo Sud-américain (José Noguero).

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Appréciation modifier

« Promu par la grâce de l'auteur, Édouard Bourdet, maître d'hôtel au Ritz, Victor Boucher trace d'Antoine une silhouette en pointe sèche. Déférent et attentif, l'œil aigu, ironique et désabusé, Antoine reçoit les confidences, active les intrigues, joue les appareilleurs sinon les entremetteurs avec une dignité exemplaire. Son sourire reste discret, sa connivence, distante »

— Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir & Blanc, 250 acteurs du cinéma français 1930-1960, Flammarion, 2000

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