Le Temps du loup
Le Temps du loup est un film post-apocalyptique franco-autrichien réalisé par Michael Haneke, sorti le . Ce film est inspiré de la trilogie théâtrale Pièces de guerre du dramaturge Edward Bond.
Réalisation | Michael Haneke |
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Scénario | Michael Haneke |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Wega Film |
Pays de production |
Autriche France |
Genre | Drame |
Durée | 113 minutes |
Sortie | 2003 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierAprès une catastrophe, une famille tente de rejoindre sa maison de campagne. Mais celle-ci est occupée par des inconnus qui menacent la famille et tuent le père. La mère et ses enfants s'enfuient alors et essaient de survivre, même si personne ne semble vouloir les aider.
Fiche technique
modifier- Titre : Le Temps du loup
- Titre allemand : Wolfzeit
- Titre anglais : Time of the Wolf
- Réalisation : Michael Haneke
- Scénario : Michael Haneke
- Production : Veit Heiduschka, Margaret Ménégoz, Michael Weber et Michael Katz
- Photographie : Jürgen Jürges
- Montage : Nadine Muse et Monika Willi
- Décors : Christoph Kanter
- Pays d'origine : France, Autriche, Allemagne
- Sociétés : Wega Film et Les Films du losange
- Format : couleurs - 2,35:1 - DTS - 35 mm
- Genre : drame
- Durée : 113 minutes
- Dates de sortie :
- (projection au festival de Cannes)
- France
- Belgique
- Autriche
Distribution
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Production
modifierÉcriture du scénario
modifierLe titre du film est tiré du Codex regius, recueil de poèmes concernant la mythologie nordique, et plus précisément La Prédiction de la voyante, qui décrit le temps précédant Ragnarök, la bataille de la fin du monde.
Tournage
modifierUn cheval se fait massacrer au couteau pour les besoins du film.[réf. nécessaire]
Accueil critique
modifierLe film est souvent décrit comme un échec de par la réception critique plus faible que d'habitude ainsi que le nombre d'entrée réduit. Haneke reviendra sur le tournage du film qui dépassa les prévisions de durée et de coûts. Il indique qu'il commit plusieurs erreurs de castings, il ne citera pas de noms, et qu'il en porte la responsabilité.
Toutefois, on notera que dans ce film « Le réalisateur distingue et montre subtilement les deux types de peurs que nous rencontrons tous dans nos vies, ici exacerbées par les conditions de vie précaires que subit la micro-société des survivants, entassés dans un hangar ferroviaire: la peur de la violence d’autrui et la peur de la violence de l’État […]. La violence d’interindividuelle est souvent maladroite, passionnée, irréfléchie; la violence d’État est froide, rationnelle, constante. Comment réagir entre ces deux peurs? » (Yves Cochet, Devant l’effondrement. Essai de colapsologie, Éditions Les Liens qui Libèrent, 2019, p. 157-158)
Distinctions
modifier- Sélectionné au Festival de Cannes 2003 en hors-compétition[1]
- Prix du meilleur scénario et nomination au prix du meilleur film, lors du Festival international du film de Catalogne 2003.
Notes et références
modifier- Ce déclassement inhabituel pour le cinéaste autrichien (son précédent film, La Pianiste, fut présenté en compétition et fut lauréat de 3 prix) s'explique par le fait que Patrice Chéreau était alors président du jury, en sachant qu'un juré ne doit pas être impliqué dans des films dans les sections qui le concernent.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :