Lee Garim

écrivain sud-coréen

Lee Garim (en hangeul : 이가림), né le et mort le [1], est un écrivain sud-coréen.

Lee Garim
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
IncheonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
이계진Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

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Lee Garim est né en 1943 à Yolha en Mandchourie. Il a obtenu une licence et un master en littérature française à l'université Sungkyunkwan, puis un doctorat en littérature française à l' université de Rouen en France. En 1966, il a fait ses débuts littéraires en remportant le concours de poésie du journal Dong-A Ilbo. Il a reçu plusieurs prix littéraires, dont le prix littéraire Jeong Ji-yong, le prix de littérature Pyun Un et le prix de littérature Hugwang. En 2009, il a remporté le 42e prix de la littérature de traduction pour son œuvre traduite Le Droit de rêver. Il a enseigné à l'université Sungjeon, à l'université des femmes de Seongshin. Il a également occupé le poste de vice-président de l'Association de langue et littérature françaises en Corée du Sud[2]. Il a été professeur invité à l'université Paris VII et était professeur de littérature française à l'université Inha.

L'Institut coréen de traduction littéraire (LTI of Korea) présente son œuvre de cette manière :

La poésie de Lee Garim est caractérisée par l'attention particulière qu'il porte à la création d'images poétiques riches en sens et par une utilisation minutieuse des mots. Son intérêt pour la philosophie française et notamment pour Gaston Bachelard découle de ses recherches sur la matérialité de l'imagination. Alors qu'il développe dans sa poésie une attitude nostalgique envers la promesse d'une vie harmonieuse, il maximise également la créativité linguistique à travers l'utilisation d'images extrêmement contrastées[3]. Ses recueils de nouvelles comprennent La Période glaciaire (Binghagi, 1973), Le Front contre la vitre (Yurichang-e imareul daego, 1981), Triste péninsule (Seulpeun bando, 1989). Il a également traduit des œuvres de Gaston Bachelard dont La Flamme d'une chandelle (Chotburui mihak) et L'Eau et les rêves (Mulgwa kkum). Il a reçu le prix littéraire Jeong Ji-yong[3]. Ses poèmes les plus connus comprennent Un livre de lithographies d'hiver (Gyeo-ul panhwajip, 1966), Lettres de Proust (Peuruseuteu-ui pyeonji, 1966), Les couleurs de l'iris (Dasaegui nundongja, 1969), Entre cinq et sept heures (Daseotshi-eseo ilgopshi sa-i, 1970), Veilleurs de nuit (Yagyeongkkun, 1970), Les Violettes (Orangkaekkot, 1973), Herbes (Pul, 1979), et Une toupie (Paeng-i, 1985)[3].

Bibliographie

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  • 겨울 판화집 Un livre de lithographies d'hiver (1966)
  • 프루스트의 편지 Lettres de Proust (1966)
  • 다색의 눈동자 Les Couleurs de l'iris (1969)
  • 다섯시에서 일곱시 사이 Entre cinq et sept heures (1970)
  • 야경꾼 'Veilleurs de nuit (1970)
  • 오랑캐꽃 Les Violettes (1973)
  • Herbes (1979)
  • 팽이 Une toupie (1985)

Notes et références

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  1. (ko) « 이가림 – Daum 검색 », sur 다음검색 (consulté le )
  2. (en) Lee, Kyung-ho, Who's Who in Korean Literature, Séoul, Hollym, , 322–324 p. (ISBN 1-56591-066-4), « Lee Ka-Rim »
  3. a b et c Source-attribution|"Lee Garim" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#

Liens externes

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