Les Étoiles brûlées

Recueil de Poèmes de Maurice Fombeure

Les Étoiles brûlées est un recueil de poèmes du poète français Maurice Fombeure. paru pour la première fois en 1950[1], ce recueil s'étend sur une période de cinq ans de la vie de l'auteur[2], et est considéré comme une représentation fidèle de ses travaux journaliers et de ses divertissements.

Les Étoiles brûlées
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Auteur Maurice Fombeure
Pays Drapeau de la France France
Genre Recueil de poèmes
Éditeur Éditions Gallimard
Collection Collection Blanche (Gallimard)
Lieu de parution Paris
Date de parution 1950
Nombre de pages 157
ISBN 9782070224432
Chronologie

Composition modifier

Les poèmes de "Les Etoiles brûlées" reflètent les expériences personnelles de Maurice Fombeure, chantant ses joies et ses tristesses. Son style s'inscrit dans la grande tradition littéraire française, de François Villon à Paul Verlaine. Fombeure utilise des recherches de mots et des bouleversements syntaxiques, comparés par Léon-Paul Fargue[3] à des gammes faites par les musiciens pour entretenir leur virtuosité. Dans ce recueil, on trouve une utilisation variée du langage, où les mots peuvent à la fois se traîner et bondir, soutenant un humour qui reflète les cocasseries de la vie quotidienne.

Contexte modifier

En 1950, lors de la publication de "Les étoiles brûlées", Maurice Fombeure est au sommet de sa carrière. Cette période marque l'apogée de sa reconnaissance littéraire, amorcée dans les années 1930. Notamment, son œuvre saluée par Paul Claudel dans la préface de "À dos d'oiseau"[4] en 1942, il reçu le prix de poésie de l'Académie Française en 1943 pour "Arentelles"[5]. Parallèlement, il connut un succès théâtral avec "Orion le tueur"[6] et exerçait une influence en tant que jury permanent du prix Cazes[7],[8].

Sa contribution s'étend au-delà de l'écriture, avec des collaborations avec des compositeurs comme Francis Poulenc[9]., qui ont mis en musique ses poèmes. Devenu une figure emblématique de la poésie française "Les étoiles brûlées" s'inscrit donc dans le cadre de cette période de reconnaissance et d'influence, témoignant de la maturité créative de Fombeure.

Réception et critique modifier

Maurice Fombeure était souvent perçu comme un "poète paysan" ( Image véhiculé par Paul Claudel dans la préface de "À Dos d'oiseau" de Maurice Fombeure en 1942) [4], une image qui ne capture pas entièrement la diversité de ses œuvres. "Les Etoiles brûlées" montre sa capacité à sortir de cette étiquette, explorant des thèmes et des styles variés. Cette œuvre est un exemple de sa capacité à transcender les frontières de son environnement habituel, offrant un aperçu plus large de la vie et de la société.

Héritage modifier

"Les Etoiles brûlées" reste un témoignage important de la carrière de Maurice Fombeure, offrant un aperçu de sa capacité à transcender les frontières entre la poésie traditionnelle et la modernité.

Notes et références modifier

  1. Réédité en 1983 (après la mort de l'auteur) par les éditions Gallimard incluant le recueil Une Forêt de charme Maurice Fombeure, Les étoiles brûlées. Une forêt de charme, Gallimard, coll. « Poésie », , 192 p. (ISBN 2070322343)
  2. Gallimard Présentation de l'Œuvre par Maurice Fombeure
  3. Préface de l'œuvre Original
  4. a et b À dos d'oiseau : Poésies, vol. réédition 1971, Gallimard, coll. « NRF », , 254 p. (ISBN 9782070317967) :

    « « Il faut lire Maurice Fombeure, c'est quelqu'un qui parle français, un certain français, un certain vers français, clair et gai comme du vin blanc, et aussi adroit et prompt dans son empressement dactylique que le meilleur Verlaine, la veine de François Villon et de Charles d'Orléans. » »

  5. « academie francaise »
  6. Maurice Fombeure et Jean-Pierre Grenier, Orion le tueur : musique de Pierre Philippe, mise en scène, Paul Buissonneau, Théâtre Agnès Capri, Bordas, (ISBN 978-2-7349-0350-5).
  7. PRIX LITTÉRAIRE Prix Cazes - Brasserie Lipp, sur livreshebdo.fr.
  8. ina.fr, Attribution du Prix Cazes, sur INA, .
  9. 1942, le compositeur Francis Poulenc met en musique six poèmes de Maurice Fombeure extraits du recueil Chansons de la grande hune, dans un cycle qu'il nomme Chansons villageoisesMaurice Fombeure et Francis Poulenc, « Chansons villageoises. FP 117 », sur data.bnf.fr (consulté le ).