Les Deux Mille Mots
Les Deux Mille Mots est un manifeste écrit pendant le Printemps de Prague par l'écrivain Ludvík Vaculík pour critiquer le conservatisme du Parti communiste tchécoslovaque et appeler ses concitoyens à réclamer plus de liberté. Il fut publié le [1]dans Literární listy (La Gazette littéraire) et trois quotidiens nationaux : Mladá fronta, Zemědelské noviny (Le Journal agricole) et Práce (Le Travail)[2].
Extrait
modifierConclusion du Manifeste des 2000 mots, [3] :
« Ce printemps, il nous est revenu, comme après la guerre, une grande opportunité. Nous avons de nouveau la possibilité de reprendre en main notre destin commun, portant le nom provisoire de socialisme, et de lui donner une forme qui corresponde mieux à la réputation et au jugement plutôt positif que nous avions autrefois de nous-mêmes. Ce printemps vient de se terminer et il ne reviendra plus. Cet hiver, nous saurons tout. C’est ainsi que finit notre déclaration destinée aux ouvriers, agriculteurs, fonctionnaires, artistes, chercheurs, techniciens et à tous. Elle a été rédigée à l’initiative des chercheurs. »
Notes et références
modifier- Karel Bosko, L'humanisme endurant: Tchécoslovaquie, 1968-1989, Labor et Fides, 2010, page 67
- Jaroslava Gissübelová, Le manifeste « Deux mille mots », Radio Prague, 27 juin 2008 : http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/le-manifeste-deux-mille-mots
- « Jan Palach », sur janpalach.cz (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jacques Ellul, Les successeurs de Marx, Paris, La Table Ronde, coll. « Contretemps », , 218 p. (ISBN 978-2-7103-2879-7), p. 157-159
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
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