Les Enfants d'Édouard (pièce de théâtre)

pièce de théâtre de Frederick J. Jackson et Roland Bottomley

Les Enfants d'Édouard (Love and Learn[1]) est une pièce de théâtre américaine de Frederick J. Jackson (en) et Roland Bottomley (en) créée en 1944. Elle a été adaptée en français par Marc-Gilbert Sauvajon en 1948.

Synopsis

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Denise Darvet-Stuart[2], écrivain et brillante conférencière, a élevé trois enfants, dans la croyance qu'ils sont les enfants d'Édouard Darvet-Stuart mort depuis longtemps et dont le portrait trône dans le salon. Elle est aidée dans cette tâche et dans sa carrière de conférencière par le fidèle Népomucène Mollinot dit « Népo ».

Walter, le fils ainé, et Suzanne[3], la puinée, sont tombés amoureux d'Hélène et Jean-Pierre Douchemin, héritiers des « Sardines Douchemin », et dont la mère est réputée très sévère, question moralité. Ils envisagent de se marier. Denise ne peut plus reculer et leur annonce la vérité : ils ne sont pas les enfants d'Édouard (inconnu dont elle a acheté le portrait dans une brocante), mais tous trois le fruit de trois liaisons : Sir Michael Norman, baronet de Northshire , Ian Letzaresko, pianiste virtuose mais un peu fou et Dominique Revol, simple inconnu entré dans la vie de Catherine par erreur. Pour sauver la face vis-à-vis des Douchemin, elle envisage d'en épouser un des trois…

Historique

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Créée à Broadway en juin 1944 sous le titre Slightly Scandalous avec Janet Beecher dans le rôle principal[4], la pièce est un four et ferme après seulement 7 représentations. Adaptée pour la scène française par Marc-Gilbert Sauvajon et représentée pour la première fois début novembre 1948 au théâtre des Célestins puis à partir du 10 au théâtre de la Madeleine[5] avec Denise Grey, elle rencontre un tel succès qu'elle est réadaptée en anglais par Alan Melville et reprise en 1954 à Londres puis Broadway sous le titre Dear Charles avec Tallulah Bankhead[6], cette fois avec succès[7].

Principales productions

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Distribution

Reprise en 1949 au théâtre Édouard-VII avec la même distribution sauf Harry Séguéla (Walter Darvey-Stuart), Michel François (Bruno Darvey-Stuart), Jane Martel (Martine Darvey-Stuart), Georges Spanelly (Michaël Norman), Max Doria (Mollinot), Pierre Le Coq (Dominique Revol), André Busson (Jean-Pierre Douchemin), Évelyne Monsire (Hélène Douchemin) et Madeleine Vanda (Jane).

Reprise en 1955 au théâtre des Célestins et en tournée (France-Monde) avec Denise Grey (Denise Darvey-Stuart), Jean-Pierre Cassel (Walter Darvey-Stuart), Maurice Sarfati (Bruno Darvey-Stuart), Annie Villiers (Martine Darvey-Stuart), Jean Fleury (Michael Norman), Jacques Berger (Mollinot), Mischa Auer (Ian Letzarctko), Pierre Mingand (Dominique Revol), Paulette Marinier (Madame Douchemin), Michel Parier (Jean-Pierre Douchemin), Claude Darvy (Hélène Douchemin) et Marguerite Louvain (Jane).

Distribution

Enregistrée le dans le cadre de l'émission Au théâtre ce soir et diffusée le [8].

Reprise en 1970 au théâtre des Bouffes-Parisiens avec la même distribution sauf Robert Party (Sir Michael Norman), Jacques Sereys (Népomucène Mollinot), Jean Hébey (Ian Letzaresko), Philippe Étesse (Walter Darvet-Stuart), Valentine Prats (Martine Darvet-Stuart) et Christine Delpin (Hélène Douchemin).

Distribution

Enregistré pour Antenne 2 - TV5

Références

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  1. Titre figurant sur l'adaptation française. Initialement intitulée Are Fathers Necessary?, elle a été renommée Slightly Scandalous pour sa création à Broadway. Cf. (en) Sam Zolotow, « Jackson Comedy Arriving Tonight : Janet Beecher Is Starred in Slightly Scandalous, Set for Bow at National », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  2. Reprénommée Catherine dans la reprise de 1992.
  3. Appelée dans les versions suivantes Martine puis Sonia.
  4. (en) Slightly Scandalous sur l’Internet Broadway Database.
  5. Dossier de presse du spectacle sur Gallica.
  6. (en) Dear Charles sur l’Internet Broadway Database.
  7. (en) Gerald Bordman, American Theatre: A Chronicle of Comedy and Drama (1930-1969), Oxford University Press, (lire en ligne), p. 323.
  8. Au théatre ce soir en 1969 (no 77)