Les Papillons noirs

mini-série française

Les Papillons noirs est une mini-série française en six épisodes d'environ 55 minutes créée par Bruno Merle et Olivier Abbou[1], mise en ligne le sur le site d'Arte, et à la télévision du au . Elle a été mise en ligne sur Netflix le .

Les Papillons noirs
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo original de la série
Genre Thriller psychologique
Création Bruno Merle et Olivier Abbou
Réalisation Olivier Abbou
Acteurs principaux Nicolas Duvauchelle
Niels Arestrup
Alice Belaïdi
Sami Bouajila
Musique Clément Tery
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine Arte
Netflix
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 6
Durée 45 à 64 minutes
Diff. originale

Synopsis modifier

Mody, écrivain en panne d'inspiration, accepte d'écrire les mémoires d'Albert, un vieil homme qui lui raconte sa jeunesse. Orphelin de guerre, il avait noué une amitié qui se transforma en amour avec Solange, « fille de boche » dont la mère se prostituait.

Adolescente, Solange tue un homme qui tente de la violer, et Albert la protège. S'ensuit une vie d'amour et de mort.

Résumé détaillé modifier

Adrien Winckler, alias Mody (comme maudit ? Comme le diabète du même nom ?), écrivain diabétique en panne d'inspiration, la quarantaine, est contacté par Albert Desiderio, un vieil homme soucieux de mettre en forme ses souvenirs avant de disparaître.

Adrien, qui vit avec Nora – chercheuse en médecine spécialisée en épigénétique – a un passé déjà chargé : combats de boxe clandestins en Thaïlande, alcool, bagarres, prison, etc. Il est le fruit de la brève relation de Catherine – une infirmière en retraite qui vit seule, qu'il voit de temps en temps et qui parfois lui administre son insuline – et d'un médecin belge flamand, Vim Winckler, décédé.

Soucieux de mieux connaître ses origines, il va un jour à Bruxelles pour tenter de prendre contact avec le frère de son père, riche industriel, qui, hostile, le chasse avec colère et mépris, sans qu'Adrien comprenne la raison d'une telle haine.

Albert et Adrien commencent à se voir régulièrement dans la vieille ferme délabrée d'Albert, près d'Arras. Les souvenirs d'Albert sont enregistrés sur le petit dictaphone d'Adrien. Et Albert commence à raconter : son enfance triste et grise à la fin des années cinquante dans un orphelinat catholique, l'hostilité des gosses de riches, puis l'éblouissement : sa rencontre avec Solange, encore gamine, fille d'une femme tondue à la Libération. La relation fusionnelle entre ces deux êtres rejetés par leurs semblables est très vite exclusive, surtout de la part d'Albert.

On les retrouve quelques années plus tard, à la sortie de l'adolescence, et c'est là qu'interviennent leurs deux premiers meurtres, celui de deux frères sur une plage, l'aîné qui a tenté de violer Solange, celle-ci le tue d'un coup de tire-bouchon au cou tandis qu'Albert va noyer le plus jeune pour que le crime reste sans témoin.

Estomaqué, Adrien s'attelle sans plus tarder à écrire « L'histoire d'Albert et Solange ». En cachette, Nora se risque à parcourir le roman qui s'ébauche et, impressionnée, va en parler à Catherine, la mère de son compagnon.

Pendant ce temps, Carrel, un policier étonnamment opiniâtre, continue à enquêter avec sa collègue Mathilde sur une série de meurtres remontant à des décennies, jamais élucidés.

Albert poursuit son récit : grâce à un petit pécule hérité après la mort de la mère de Solange, Ils ouvrent un salon de coiffure. Puis, toujours aussi jaloux et possessif, pour être le seul à être aimé de Solange, Albert force celle-ci à avorter. Et, en 1972, c'est le deuxième meurtre, celui de Steven Powell, un jeune photographe réputé, sur la Côte d'Azur, avec lequel le couple avait commencé à sympathiser et qui, en cette période de grande libération sexuelle, a cru pouvoir en profiter pour abuser de Solange.

Sonné, Adrien ne veut plus en entendre davantage et stoppe brutalement sa collaboration. Dans un premier temps, il cherche à se rassurer en se persuadant d'avoir affaire à un mythomane. Il procède cependant à des vérifications en épluchant les faits divers dans les journaux de l'époque et là, il doit se rendre à l'évidence : tout concorde. Adrien réalise alors de la nature de son travail : mettre en forme la confession d'un tueur en série.

Par ailleurs, les nerfs toujours à vif, Adrien est lui-même parfois pris de crises de violence et la vie avec lui, notamment pour Nora, n'est pas toujours facile.

Un soir, en rentrant chez lui, il a la désagréable surprise d'y trouver son éditeur et sa compagne, informés par Nora du livre en gestation. L'éditeur est lui aussi vraiment emballé. Cette indiscrétion de Nora met Adrien en hors de lui. Alors qu'il veut tout arrêter, elle le convainc de continuer, car elle le prévient qu'elle ne restera pas avec un raté.

Adrien reprend donc son travail chez Albert, qui lui raconte le meurtre suivant, celui d'un prof de danse un peu trop entreprenant, dans un camping en Ariège, à l'issue duquel Albert et Solange copule à côté du cadavre de leur victime, sauvagement poignardée. Puis les meurtres s'enchaînent, commis le plus souvent l'été et avec une barbarie inouïe, tous plus atroces les uns que les autres et toujours dans le même contexte : Solange provoque des hommes, puis au dernier moment se dérobe, ce qui les rend violents et alors Albert intervient et les assassine à coups de couteau, de ciseaux ou autres armes blanches, après quoi les deux amants font l'amour sauvagement à côté du cadavre encore chaud de leur victime, excités par le frisson du crime qu'ils viennent de commettre. À chaque fois, maniaque et ordonné, Albert prélève une mèche de cheveux sur le mort et la range soigneusement dans une boite à musique.

Un jour, un couple frappe à la porte d'Albert, en présence d'Adrien. La femme, Nastya, une Allemande artiste tatoueuse, elle-même complètement tatouée, est une amie d'Albert, qui lui a donné sa chance en lui achetant sa première toile. Nastya et Adrien, qui se sentent des affinités communes, sympathisent tout de suite et plus tard feront brièvement l'amour.

Pendant ce temps, le policier Carrel, qui a peu à peu circonscrit des facteurs communs à cette série de meurtres inexpliqués, est remonté jusqu'à Albert. Il arrive nuitamment à la grille de la ferme et repart avec le contenu d'un sac jeté à la poubelle. Il fait ensuite analyser les empreintes, qui coïncident avec celles relevées dans plusieurs meurtres, et notamment de celui de son père. Il n'y a plus de doute : il tient l'assassin multirécidiviste.

Un flash-back nous montre en effet qu'en 1978, des jeunes qui font la fête dans un cimetière découvrent un bébé dans un couffin déposé dans une chapelle funéraire du cimetière marin de Sète. C'est l'enfant d'un homme assassiné par Albert, que celui-ci a abandonné là pour s'en débarrasser, au grand désespoir de Solange, en mal d'enfant.

Ce bébé, c'est Carrel, le policier alcoolique et marginal, mais tenace. Bouleversé, il pense arriver au terme de son interminable quête et avoir enfin trouvé. Carrel va donc trouver Albert dans sa tanière et l'assomme d'emblée d'un coup de crosse. Il hésite cependant à l'abattre immédiatement, et pour réfléchir, va d'abord dans la cuisine boire un verre en laissant le vieil homme sur le sol. Erreur fatale : Albert n'était qu'étourdi et l'assomme à son tour par derrière à l'aide d'une lourde statuette. Puis il le traîne jusqu'à la serre et le balance sans ménagement du haut des marches dans la champignonnière qui est au sous-sol.

En fouillant dans le portefeuille de Carrel, Albert s'aperçoit qu'il a affaire à un policier et qu'une enquête le concernant est en cours. Il va déposer la voiture de Carrel sur un parking, puis retourne en train chez lui où il se rase la barbe pour le cas ou quelqu'un l'aurait aperçu.

Un flash-back nous montre ensuite Albert et Solange qui se disputent, Solange ayant des velléités de révolte contre cette vie de violence et de fureur dépourvue de sens. Pour une fois, elle se refuse à lui. Il prend alors un couple d'auto-stoppeurs. Et, après avoir assommé l'homme grâce à un subterfuge, court après la femme pour la violer. Mais l'homme reprend ses esprits et poignarde Albert, puis le couple s'enfuit. À l'hôpital, un policier demande à le voir et, alors que Solange et Albert s'attendent à être confondus, ils apprennent que la police pense qu'ils ont été les énièmes victimes d'un couple de tueurs en série sur lequel elle enquête depuis quelque temps. Un comble ! Albert en rit encore. Albert et Solange se prêtent à l'exercice du portrait-robot en se concertant de donner le portrait d'un couple de client de leur salon de coiffure afin d’égarer davantage la police dans ses investigations.

Pendant ce temps, la voiture de Carrel a été retrouvée et sa collègue Mathilde – seule à s'intéresser à lui en dépit des injonctions de sa hiérarchie, qui lui intime de laisser tomber – commence à s'alarmer.

Adrien, que plus rien n'étonne et qui a loué un appart'hôtel pour travailler tranquillement, sans la présence de Nora, musarde à droite et à gauche pour se changer les idées. Il cherche à contacter Albert mais celui-ci est introuvable et, faute de pouvoir avancer dans le récit, il se remet sans succès à la boxe. Son éditeur s'inquiète de la suite qui n'arrive pas.

Adrien reçoit enfin un coup de fil d'Albert qui lui apprend qu'il est hospitalisé. Adrien va le voir à l'hôpital et Albert, qui est cloué là, lui demande de lui laisser son dictaphone pour avancer dans son récit.

De retour chez lui, Albert descend dans la champignonnière retrouver Carrel, qui – laissé depuis plusieurs jours sans nourriture et sans eau avec une jambe cassée maintenue par deux attelles – est dans un triste état. Albert commence à bavarder avec lui : il lui confesse qu'il a hésité lorsqu'il l'a déposé bébé dans le cimetière : c'est vrai, il a failli le garder plutôt que de le laisser là. Cela aurait tellement fait plaisir à Solange…

Pendant ce temps, Adrien écoute le récit laissé par Albert à son intention sur le dictaphone : celui-ci raconte comment en 1980 il a accompagné Solange, partie à la recherche de son père en Italie, à Gênes. Ils sonnent chez l'homme, qui donne rendez-vous à Solange dans un café car il ne souhaite pas parler devant sa femme. Quand le père et la fille se retrouvent, l'entretien tourne court car le père a un geste déplacé, ce qui met Albert en fureur. Il fonce à l'appartement massacrer le père de Solange à coups de fourchette. Ensuite, il fracasse le crâne de la femme qui hurle à l'aide d'une statuette (celle-là même qui lui a récemment servi à assommer Carrel), sous les yeux de Nastya, leur fillette, terrorisée et cachée sous le lit.

En 2002, Albert retrouve par hasard la trace de Nastya – la demi-sœur de Solange – jeune artiste qui expose ses toiles. Il lui en achète une pour lui mettre le pied à l'étrier. Il ajoute que s'il avait été un peu plus jeune et elle un peu plus vieille… Lorsqu'Adrien entend cela, il explose de rage. Ne pouvant faire face à l'indicible, Adrien interrompt alors sa relation avec Nastya.

Adrien, hors de lui, retourne chez Albert. Toutes ces horreurs, ça pouvait à la rigueur encore aller tant que ça ne concernait pas quelqu'un qui lui était proche. Mais, à partir du moment où cela concerne Nastya, ça n'est vraiment plus possible. Albert lui demande de se calmer et s'engage à en finir le soir même avec son récit. Puis, il se fait une piqûre d'insuline. Adrien constate alors qu'Albert est, lui aussi, diabétique. Albert lui confie qu'il s'agit d'un diabète de type « Mody », très rare et héréditaire, comme celui d'Adrien. Celui-ci comprend alors qu'il est le fils d'Albert, révélation qui lui est tellement insupportable qu'il étouffe Albert avec un oreiller. Puis il s'enfuit.

Un an plus tard, Adrien se prélasse avec Nora et leur bébé dans une agréable villa en Corse. Son roman Les Papillons noirs qu'il a écrit à partir du témoignage d'Albert est un succès. Son éditeur l'appelle pour lui apprendre qu'il va avoir le prix Femina et qu'il va falloir qu'il passe quelques jours à Paris pour se montrer un peu à ses lecteurs. Alors qu'il fait une lecture publique d'un passage de son livre dans une librairie parisienne, sa mère surgit et prend place parmi l'auditoire. Crispé, Adrien s'interrompt, se lève et quitte la salle en la saisissant par le bras. Souffrant de ne pas voir son petit-fils, dont Adrien lui interdit l'accès, la vieille femme a voulu profiter du passage de son fils à Paris pour lui donner ses vieux habits de bébé afin qu'ils servent à son petit-fils. Adrien repousse brutalement son offre.

Pendant ce temps, Mathilde, la collègue de Carrel, apprend qu'un dégât des eaux s'est déclaré chez ce dernier. Elle fonce chez lui inspecter son appartement vide et saccagé. Puis elle va fouiller le box de Carrel et éplucher les documents entreposés.

Adrien retrouve sa mère devant la tombe d'Albert. Elle lui apprend qu'elle s'est enfuie après la tuerie de Gênes et qu'elle a ainsi pu le garder, ce qui aurait naturellement été impossible si elle avait continué à vivre avec Albert. Adrien lui avoue alors qu'il a tué son père. Elle le réconforte, puis, inquiète, lui demande si quelqu'un pourrait faire le rapprochement entre lui et Albert. Seule Nastya est dans ce cas. Sous le prétexte de se faire tatouer, Catherine va sonder celle-ci : mais Nastya n'a manifestement pas lu le livre d'Adrien et, rancunière, n'en a pas l'intention. Tranquillisée, Catherine peut à son tour rassurer son fils.

Un flash-back montre qu'après avoir mis le feu à leurs souvenirs et à la boite à musique qui contient les mèches de cheveux de leurs victimes, Solange – la vraie, pas celle du récit d'Albert – s'enfuit à Bruxelles et refait sa vie avec Vim Winckler, un médecin de l'hôpital où elle travaille comme femme de ménage.

Adrien retourne voir Nastya. Pendant qu'il dort, celle-ci trouve son livre dans une poche et le parcourt. Bouleversée, elle lui raconte la véritable histoire de la mort de ses parents, alors qu'elle n'avait que cinq ans : ce n'est pas Albert, mais Solange qui les a massacrés.

Abasourdi, Adrien ne veut pas y croire. Elle le flanque à la porte.

De son côté, Mathilde arrive à la ferme d'Albert. Elle y trouve le corps en putréfaction de Carrel, avec « Mody » écrit sur le mur derrière lui. Elle appelle la police qui emporte le cadavre. Chamboulée, elle cherche ensuite à quoi peut correspondre ce terme et tombe sur l'auteur des Papillons noirs.

Pendant ce temps, Adrien retourne à l'usine de filature de son oncle en Belgique. Là, la vieille secrétaire fait allusion aux journaux de l'époque. Il court à la bibliothèque consulter les archives des journaux et découvre que sa mère a été acquittée après avoir tué son mari, Vim Winkler. La légitime défense avait été retenue, Catherine plaidant qu'elle était victime de violences conjugales de la part de Vim Winkler. Alors, Adrien reconstitue et remet à l'endroit tout ce qu'Albert lui avait raconté : celui-ci s'est sacrifié pour endosser toute la responsabilité des crimes commis. Ce n'est pas lui le tueur psychopathe, mais la prétendue Solange, c'est-à-dire sa propre mère, Catherine.

Tous les passages du récit d'Albert sont alors revisités avec, cette fois, une Solange – physiquement différente, une jeune femme plus banale loin de la beauté rousse fantasmée par Albert – tueuse frénétique et non plus seulement passive.

Il a une violente explication avec sa mère. Elle nie tout, sauf le meurtre de Vim, mari violent, quand il a voulu s'en prendre à leur fils. Désemparé, Adrien part en claquant la porte.

Il s'attelle à rétablir les faits dans un ultime chapitre qui serait un complément à son roman. Mais son éditeur l'appelle et lui dit que la police le recherche. Adrien hurle alors à son éditeur – qui n'y comprend rien car, pour lui, Les Papillons noirs ne sont qu'une fiction tirée de l'imagination d'Adrien – que tout ce qu'il a raconté dans son livre est faux, qu'il va ajouter un addendum relatant la véritable histoire.

Au petit matin, la police est au bas de son immeuble. Adrien arrive à s'enfuir, son ordinateur portable à la main. La police à ses trousses, il parvient à terminer sa mise au point et à l'envoyer à Nora pour qu'elle la fasse paraître.

En même temps, son portable sonne : c'est Nora qui lui laisse un message : sa mère est là, elle ajoute qu'il aurait pu la prévenir. Adrien la rappelle et lui hurle d'éloigner le bébé de Catherine. Mais celle-ci a tout entendu via un babyphone allumé et, quand Nora revient, Catherine a pris l'enfant et, la menaçant d'un couteau, lui dit, soudain glaciale, que tout ça c'est à cause d'elle, car elle n'a pas su tenir sa langue. Puis, elle installe l'enfant dans sa voiture et démarre en trombe. Nora, dévale la colline en courant pour la rattraper, lui barre la route et parvient à récupérer son fils. Albert jeune est en effet apparu à Catherine dans la voiture, et lui a demandé in extremis de ne pas écraser Nora et de lui rendre l'enfant.

Un ultime flash-back montre Catherine venue, quelque temps plus tôt, rendre visite à Albert dans sa ferme et le convaincre – puisque, du fait de son état de mourant, il n'a plus rien à perdre – de tout prendre sur lui, ce qu'il accepte.

La fin montre Mathilde qui procède à l'interrogatoire de « Mody ». Il décline son identité : « Adrien Desiderio »…

Et pour clore ce drame « familial », après le générique de fin, une ultime scène enfin complète le souvenir d'Adrien enfant, le petit-déjeuner dans l'appartement de ses parents, son père adoptif qui le gifle à la suite d'une insolence d'Adrien. À la suite du geste de son mari sur son fils, Catherine le poignarde à mort puis console son fils. Cynisme de sa mère, elle part dans la salle de bain puis s'inflige elle-même les sévices pour les imputer ensuite à son mari Vim Winkler.

Distribution modifier

Roman modifier

Un roman, tel qu'il apparaît à la fin de la série, est écrit par Gabriel Katz reprenant le pseudonyme « Mody » et affichant la photo de Nicolas Duvauchelle, et publié en 2022 par les éditions Le Masque.

Notes et références modifier

  1. « Les Papillons noirs sur Arte : une minisérie kaléidoscopique de haut vol », sur Télérama, (consulté le )

Liens externes modifier