Les Petits Hommes de la pinède
Les Petits Hommes de la pinède est un roman affilié au merveilleux scientifique de l'écrivain et médecin français Octave Béliard publié de à dans la revue L'Association médicale.
Les Petits Hommes de la pinède | |
Couverture du roman paru en 1929 à La Nouvelle Société d'Édition | |
Auteur | Octave Béliard |
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Pays | France |
Genre | Science-fiction Merveilleux scientifique |
Éditeur | Publication de L'Association médicale |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1927-1928 |
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Ce roman raconte les déboires d'un savant à l'origine de la création d'une population d'individus hauts de 30 cm qui échappe à son contrôle.
Intrigue
modifierDofre, un savant vivant reclus, souhaite transmettre ses travaux scientifiques à Aimé-Grégoire Moranne, un jeune chercheur travaillant sur le nanisme. En effet, le vieil homme est parvenu à créer toute une population d'homoncules hauts de 30 cm à la croissance rapide. Le développement extrêmement rapide de leur civilisation devient rapidement une menace préoccupante pour les deux savants[1].
Analyse de l'œuvre
modifierLors de sa publication initiale, le roman apparaît dans une revue médicale assez confidentielle destinée aux médecins[1]. Il est doté d'un prologue et d'un épilogue qui n'est pas repris lors de son édition en volume en 1929 chez La Nouvelle Société d'Édition[2]. Cette introduction raconte la découverte par un infirmier d'un asile, d'un manuscrit écrit par un pensionnaire récemment mort, tandis que la conclusion met en scène l'infirmier et un de ses amis débattre sur la véracité du récit[1], laissant ainsi le lecteur le choix de déterminer le crédit à apporter à cette histoire[3].
Ce manuscrit, qui constitue le corps du récit, explique les raisons qui ont poussé le chercheur Aimé-Grégoire Moranne, à incendier volontairement une pinède des Landes, un acte qui lui a valu d'être interné dans un asile[1]. Le roman aborde non seulement le thème de la création ex nihilo d'une humanité nouvelle, mais également celui de l'amour impossible entre un homme et un homoncule[4]. Ces petits hommes minuscules se reproduisent et se développent à une vitesse extrêmement rapide. Finalement, hors de contrôle, cette population devient une véritable menace pour l'humanité aux yeux de Moranne, qui entreprend de mettre le feu à la pinède, lieu de leur refuge[2].
Récompense
modifierCe livre reçoit le prix Maurice-Renard au titre de l'année 1930, qui récompense un romancier de langue française pour un ouvrage d'imagination[5].
Éditions françaises
modifier- Revue L'Association médicale, de à , lire en ligne sur Gallica.
- Revue Paris-Soir, du au .
- La Nouvelle Société d'Édition, 1929. Version tronquée du prologue et de l'épilogue
- Revue Bulletin des amateurs d'anticipation ancienne no 10 bis, .
- Éditions GandahaR, coll. « Patrimoine de l’Imaginaire » no 7, 2022.
- Éditions de l'Arbre vengeur, coll. « Fantascope », , 380 p., (ISBN 978-2-37941-203-5), [présentation en ligne].
Références
modifier- Costes et Altairac 2018, p. 239.
- Versins 1972, p. 105.
- Versins 1972, p. 339-340.
- Versins 1972, p. 41.
- Fleur Hopkins, « Légitimation, transformation ou reddition du merveilleux-scientifique français : l'histoire du prix Maurice Renard (1922-1932) », Rocambole, no 85, , p. 141.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Guy Costes et Joseph Altairac (préf. Gérard Klein), Rétrofictions, encyclopédie de la conjecture romanesque rationnelle francophone, de Rabelais à Barjavel, 1532-1951, t. 1 : lettres A à L, t. 2 : lettres M à Z, Amiens, Encrage / Les Belles Lettres, coll. « Interface » (no 5), , 2458 p. (ISBN 978-2-25144-851-0).
- Fleur Hopkins-Loféron, « Préface : « Il est difficile d'être un Dieu... » », dans Octave Béliard, Les Petits Hommes de la pinède, L'Arbre Vengeur, coll. « Fantascope », , 380 p. (ISBN 978-2-37941-203-5), p. 7-61.
- Pierre Versins, Encyclopédie de l'utopie, des voyages extraordinaires et de la science-fiction, Lausanne, L'Âge d'Homme, (1re éd. 1972), 1042 p.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à la littérature :
- lire en ligne sur Gallica