Les routiers sont sympa

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Les routiers sont sympa est une émission radiophonique créée et animée par Max Meynier de 1972 à 1983 sur les ondes de RTL.

Les routiers sont sympa
Création 1972
Disparition 1983
Équipe
Présentation Max Meynier
Diffusion
Pays Drapeau de la France France
Station RTL
Langue français

Le succès

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Créée le par Max Meynier et diffusée de 20 h 30 à minuit, l'émission Les routiers sont sympa connut un très vif succès, avec 800 000 auditeurs chaque soir en moyenne[1], l'animateur recevant jusqu'à 25 000 lettres par an[2].

L'émission connut un fait divers dans la nuit du 8 au [1] : Jacques Robert, un déséquilibré multirécidiviste connu des services de police aussi bien que de la médecine psychiatrique, parvint à entrer dans le studio de la rue Bayard et prit en otage l'animateur, sa scripte et le technicien-réalisateur[1]. Armé d'un revolver 7,65 et d'une grenade quadrillée dégoupillée (dont on saura après qu'elle était factice[3]), il réclamait une demi-heure d'antenne sur les trois chaînes de l'ORTF[1]. Après plus de cinq heures de prise d'otage, Max Meynier parvient à le maîtriser en le convainquant de se rendre à la police[1]. À l'issue de la prise d'otage, Jacques Robert est condamné une nouvelle fois à la prison[4],[5]. Pendant la prise d'otage, des disques sont passés à l'antenne pendant que Max Meynier et les policiers tentent de raisonner le forcené. Georges Lang, autre animateur de la station, était présent aussi ce soir-là, et a assisté à la scène, accueillant et menant les forces de police vers le studio où se retranchait le forcené[1].

En 1976, la station aménage un studio situé sur le toit des entrepôts Calberson du boulevard Ney dans le 18e arrondissement de Paris, un lieu choisi pour permettre aux routiers de venir en direct avec leur camion[6], et disposant d'une « salle d'embarquement », afin d'accueillir routiers et auto-stoppeurs[2].

Après son arrêt en 1983, d'autres émissions prirent le relais jusqu'en 1986 : Fréquence Max puis Les Routes du bout du monde, Allô Max, Les PCV de l'aventure et Relax Max réalisées par Bernard Gick.

Le pendant de Fréquence Max sur RMC s'appelait Billie Bravo. La zone d'écoute des émetteurs de ces deux stations couvrait la France entière et les pays limitrophes. Les routiers à l'écoute de l'une des deux stations pouvaient ainsi adresser des messages à leurs proches.

En 2020, à l'issue du premier confinement, une émission consacrée aux conductrices et conducteurs revient sur la FM. Radio VINCI Autoroutes (re)lance Les Routiers sont toujours aussi sympas avec l'accord de la famille de Max Meynier pour le nom, en forme de clin d'œil au célèbre animateur. L'émission est diffusée de 21 h à 23 h du lundi au jeudi, hors juillet et août, sur le 107.7. Elle est présentée par Sébastien Ponchelet, appelé par les auditeurs « Sebamax ».

Mort de l'animateur

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Max Meynier subit une double transplantation du cœur et meurt d'un cancer en . Ce fut l'occasion pour RTL de lui rendre hommage, notamment dans une émission présentée par Isabelle Quenin et Georges Lang où les auditeurs purent exprimer leurs souvenirs radiophoniques.

L'indicatif musical

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L'indicatif musical de l'émission était signé Vladimir Cosma[7],[8].

Voir aussi

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  • Relais routiers, chaîne de restauration française principalement destinée sur les chauffeurs routiers.

Notes et références

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  1. a b c d e et f « Dans la nuit du 8 au , une prise d’otages à RTL », émission de Jacques Pradel, RTL.fr (consulté le ).
  2. a et b « L'animateur radio Max Meynier est mort », TF1 News.fr avec AFP, (consulté le ).
  3. Émission de Jacques Pradel, premier enregistrement, à 32 minutes et 44 secondes.
  4. Philippe Broussard, Robert Broussard, Mémoires, Stock, , p. 124
  5. Arrêté en 1953 pour le meurtre de son père, avant d'être acquitté, Jacques Robert fera encore parler de lui par la suite lorsque, le , il détourne une caravelle d'Air Inter avec 90 passagers à bord à l'aéroport d'Orly. Max Meynier interviendra auprès des forces de police afin de le convaincre de se rendre. Selon Jacques Pradel, Jacques Robert avait également rançonné Fernand Raynaud et avait menacé de mort Louis de Funès, lui réclamant aussi une rançon.
    Sources : Éditorial et émission de Jacques Pradel, notamment le deuxième enregistrement ; et dans : Bertrand Dicale, Louis de Funès, Grimaces et gloires, Grasset, (ASIN: B005SI90FK) [lire en ligne sur Google Books (consulté le )]).
  6. Émission de Jacques Pradel, premier enregistrement, à 37 minutes et 30 secondes.
  7. Indicatif : image et son Les routiers sont sympa.
  8. Indicatif : référence du disque et extrait de l'œuvre d'origine Les routiers sont sympa.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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