La Levant Company, fondée en 1592 par une charte royale de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre et disparue en 1825, est une compagnie commerciale britannique disposant pour ce pays du monopole du commerce en Méditerranée orientale (le Levant), principalement dans l'Empire ottoman.

Levant Company
illustration de Levant Company

Création Entre le et le [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social AlepVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Commerce internationalVoir et modifier les données sur Wikidata

Elle est née de la fusion de deux compagnies dont les privilèges arrivaient à leur terme : la Venice Company (fondée 1583) et la Turkey Company (fondée 1581). C'est cette dernière qui a donné le surnom qui était utilisé pour désigner ses agents : les Turkey merchants.

La charte accordée par la reine Élisabeth en 1592 fut renouvelée par Jacques VI et Ier en 1606.

Déclin

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L'affiliation à la compagnie commence à diminuer au début du dix-huitième siècle. La société est alors considérée comme une exploitation, un siphonnage des ressources de la Grande-Bretagne. Le champ d'action de la société s'ouvre au libre-échange en 1754, mais elle poursuit ses activités jusqu'à sa dissolution en 1825.

Le nom anglophone de la dinde (turkey) vient des marchands de la Turquie[2],[3].

L'opium turc est importé par la société Levant[4],[5].

Références

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  1. « http://www.levantineheritage.com/pdf/earlyhistoryoftheLevantcompany.pdf »
  2. (en-US) Dan Lewis, « How Turkey Got Its Name – Now I Know » (consulté le )
  3. (en-US) Mark Forsyth, « Opinion | The Turkey’s Turkey Connection », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. « Opium Throughout History | The Opium Kings | FRONTLINE | PBS », sur www.pbs.org (consulté le )
  5. (en) M. Kienholz, Opium Traders and Their Worlds-Volume One: A Revisionist Exposé of the World's Greatest Opium Traders, iUniverse, (ISBN 978-0-595-91078-6, lire en ligne)