Ligne de Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer

ligne de chemin de fer française

La ligne de Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer est une ancienne ligne de chemin de fer du réseau ferré national français. C'était un court embranchement entre la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg et le port d'Isigny-sur-Mer.

Ligne de
Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer
Image illustrative de l’article Ligne de Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Isigny-sur-Mer
Historique
Mise en service 1881
Fermeture 1955
Concessionnaires État (Non concédée) (1878 – 1883)
Ouest (1883 – 1908)
État (Non concédée) (1909 – 1937)
SNCF (1938 – 1973)
Ligne déclassée (à partir de 1973)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 381 000
Longueur 5,106 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 12 
Nombre de voies Anciennement à voie unique

Histoire

modifier

Le , un rapport est présenté devant l'Assemblée nationale en vue d'étoffer le réseau ferré national. Une ligne reliant le port d'Isigny-sur-Mer à la ligne Paris - Cherbourg est mise à l'étude[1],[2]. La construction de cette ligne non concédée est déclarée d'utilité publique le [3],[4]. Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de la ligne[5]. La loi du autorise l'État à assurer l'exploitation provisoire de la ligne[6], puis le un décret approuve la concession provisoire de la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest[7]. La ligne est ouverte le [8]. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[9].


Le , le trafic voyageur cesse sur la ligne. Puis le trafic fret est à son tour interrompu le [10]. L'ensemble de la ligne est déclassé le [11].

Caractéristiques

modifier

Infrastructure

modifier
Carte
Map

Ouvrages d'art

modifier

Gares et haltes

modifier

La gare d'Isigny-sur-Mer était en cul de sac. Un embranchement contournait toutefois le bâtiment voyageur (qui existe toujours, reconverti en cinéma) par le nord afin de desservir le port sur le bord de l'Aure[12].

Notes et références

modifier
  1. Alfred Picard, Les chemins de fer français : étude historique sur la constitution et le régime du réseau, Paris, J. Rothschild, 1884, t. 3, p. 281 [lire en ligne]
  2. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1875, pp. 626–627 [lire en ligne]
  3. Alfred Picard, op. cit., pp. 533–536 [lire en ligne]
  4. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1878, pp. 331–332 [lire en ligne]
  5. « N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 461,‎ , p. 109 - 110 (lire en ligne).
  6. Ibid., 1881, pp. 23 [lire en ligne]
  7. Ibid., 1881, p. 109 [lire en ligne]
  8. Histoire chronologique des chemins de fer européens et russes
  9. « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  10. Historail n°17 d'avril 2011, p. 100
  11. Journal officiel de la République française, 22 août 1973, p. 9122 [lire en ligne]
  12. « 31Fi/100/3 », sur Archives du Calvados (consulté le )

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Lien externe

modifier