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Ligne des Aubrais - Orléans à Montargis

ligne de chemin de fer française

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La ligne des Aubrais - Orléans à Montargis est une ligne de chemin de fer française qui était un maillon du projet d'une ligne d'Orléans à Châlons.

Ligne des
Aubrais - Orléans à Montargis
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1874
Fermeture 1969
Concessionnaires James Nugent Daniel et consorts (1864 – 1868)
État (Non concédée) (1868 – 1870)
Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Châlons (1870 – 1878)
État (Non concédée) (1878 – 1884)
PO (1884 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 686 000
Longueur 71 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 15 ‰
Nombre de voies Voie unique
(Anciennement à double voie)
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
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Elle constitue la ligne 686 000[1] du réseau ferré national et relie la préfecture d'Orléans à la sous-préfecture de Montargis dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire.

Histoire

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Une ligne d'Orléans à Chalons-sur-Marne[2] a été concédée à titre éventuel le [3] à MM. James Nugent Daniell, James Legeyt Daniell fils, Louis Théodore de Boudard et William Turck. Le tracé prévu prenait naissance en un point à déterminer entre Orléans et Châteauneuf de la ligne d'Orléans à Gien, passait par ou près Montargis, par ou près Sens, par ou près Troyes, par ou près Arcis-sur-Aube pour rejoindre la ligne de Paris à Strasbourg près de la gare de Chalons-sur-Marne.

Faute d'avoir commencé les travaux dans les délais impartis, les concessionnaires ont été déchus de leur concession par l'arrêté ministériel du [4].

Le [5], la ligne a été déclarée d'utilité publique.

Le décret impérial du [6] a concédé la ligne à MM. Gustave de Bussierre, Armand Donon et Ludovic Tenré qui ont créé ensuite la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Châlons.

La ligne, initialement à voie unique, a été ouverte à l'exploitation, par cette dernière compagnie, le .

La ligne est rachetée par l'État selon les termes d'une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Châlons. Cette convention est approuvée par une loi le [7].

Par décret du , l’Administration des chemins de fer de l'État a repris l’exploitation de la ligne à la défaillante Compagnie du chemin de fer d’Orléans à Châlons-sur-Marne[8]

En 1880, l'administration des chemins de fer de l'État fait poser une seconde voie et en 1884 la ligne est rétrocédée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (P.O.).

Entre les deux guerres mondiales, trois trains omnibus journaliers desservent la liaison Orléans-Montargis, aller et retour. Il faut au mieux une heure et cinquante et une minutes (indicateur Chaix, 1936) pour effectuer le parcours de 76 kilomètres soit une moyenne d’un peu plus de 40 kilomètres par heure.

Le , dans le cadre de la nationalisation des grandes compagnies, la ligne a été transférée à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Après la Seconde Guerre mondiale la seconde voie a été déposée. Les locomotives à vapeur ont été remplacées par des autorails pour les voyageurs, et par des diesels pour les marchandises.

Le la ligne a été fermée au service des voyageurs.

La section de Boiscommun - Nibelle à Bellegarde - Quiers (PK 158,000 à 163,700) a été déclassée le [9].

En 2012, la partie non déclassée de la ligne n'est plus exploitée.

Entre Bellegarde - Quiers et Boiscommun - Nibelle, la voie est neutralisée et partiellement déposée à la suite de l'effondrement d’un talus[10]. Elle l'est aussi au niveau de Marigny-les-Usages entre la limite est du parc d'activités et la bordure de l'ancien site Lexmark.

Près de Pannes, la tranchée de l'autoroute A77 interrompt le tracé de la voie. En 2023, une partie de la voie ferrée est transformée en voie verte[11].

Infrastructure

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Les gares

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  • La halte est un petit bâtiment de deux travées à étage, très étroit, dont le mur à l'étage est aveugle d'un côté. Celles de Donnery et Combreux possèdent également une aile en pans de bois hourdés de brique[12] ;
  • La gare de moyenne importance possède un corps de logis à étage aux pignons transversaux combiné à une aile basse en pans de bois hourdés de brique[13] ; l'aile basse possède au moins deux travées tandis que les façades latérales du corps de logis ne possèdent qu'une seule série de percements par étage[14],[15] ;
  • La gare de Bellegarde - Quiers possède un corps de logis identique aux autres gares mais est munie d'une aile construite en dur pourvue d'un étage prolongée d'une aile basse également construite en dur[16]. Le bâtiment ne possède pas de cave[17]. S'agit-il d'une reconstruction des ailes d'une gare ordinaire ou d'un bâtiment construit tel quel à l'origine?

Notes et références

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  1. ↑ Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-44-0), volume 2, page 94.
  2. ↑ Le nom de cette ville est devenu Châlons-en-Champagne.
  3. ↑ Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'état, année 1864, page 307.
  4. ↑ Rapports et délibérations - Conseil général du Loiret, année 1868, page 59.
  5. ↑ Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1868, page 360.
  6. ↑ Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'état, année 1870, page 58.
  7. ↑ « N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de Chemin de fer : 31 mars 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395,‎ , p. 801 - 823 (lire en ligne).
  8. ↑ Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1878, page 253 et suivantes.
  9. ↑ Journal Officiel de la république française du 22 août 1973, page 9 122.
  10. ↑ La ligne d’Orléans à Montargis vue du PN146 sur un site personnel
  11. ↑ Sylvain Riollet, « Sur une portion de l'ancienne voie ferroviaire Orléans-Montargis, les trains remplacés par les cyclistes », sur larep.fr, .
  12. ↑ « Combreux : 45 - Loiret | Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
  13. ↑ David, « Gare de Vennecy (45) », sur Le blog sur les gares SNCF (consulté le )
  14. ↑ « Ladon : 45 - Loiret | Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
  15. ↑ « Vitry-aux-Loges : 45 - Loiret | Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
  16. ↑ David, « Gare de Bellegarde-Quiers (45) », sur Le blog sur les gares SNCF (consulté le )
  17. ↑ « Forums LR PRESSE • Voir le sujet - Bellegarde-Quiers : Curiosités », sur forum.e-train.fr (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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