Lina Òdena
Paulina Òdena García, plus connue sous le hypocoristique Lina Òdena, née à Barcelone le et morte le à Grenade, est une dirigeante communiste et milicienne de la guerre d'Espagne qui s'est suicidée avec son arme pour ne pas tomber aux mains des fascistes.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Paulina Ódena García |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Partis politiques | |
---|---|
Idéologie | |
Membre de |
Biographie
modifierNée le 22 de janvier 1911, à Barcelone, elle grandit dans le quartier de l'Eixample, où ses parents sont tailleurs. Elle apprend le métier de couturière[1].
En 1931, lorsque la Deuxième République Espagnole est proclamée, les femmes peuvent participer à la vie politique. Lina est membre des Jeunesses Communistes et part à Moscou pendant quatorze mois pour se former à l'école marxiste-léniniste de la capitale russe[2].
Quand elle revient dans son pays, elle participe à la création du Parti communiste de Catalogne et fait partie du Bureau national du Parti communiste d'Espagne en tant que déléguée de la Catalogne[3].
En 1933, elle est nommée secrétaire général des Jeunesses communistes de Catalogne et se présente en tant que candidate au Parlement de la République[4].
Les élections seront gagnées par la droite, mais Lina poursuit son engagement et adhère à l'Alliance ouvrière et au Secours rouge international. Elle est arrêtée pour sa participation à Sant Cugat del Vallès à une mission clandestine d'accueil des enfants orphelins des mineurs de la Révolution asturienne réprimés par le gouvernement[5].
En 1936, le Front populaire gagne les élections et Lina part à Madrid pour accompagner Dolores Ibárruri, la Pasionaria. Elle participe également à l'unification des jeunesses marxistes qui fondent en avril 1938 la Jeunesse socialiste unifiée de Catalogne (JSUC).
Lorsque la guerre d'Espagne éclate, en juillet 1936, Lina est à Almería. Elle participe ardemment aux combats.
Le 14 septembre 1936, près de Grenade, elle est contrôlée par les phalangistes. Pour ne pas tomber dans les mains des fascistes, elle décide de se suicider avec son arme[6],. Peu de temps auparavant, elle est nommée secrétaire nationale du Comité de lutte des femmes contre la guerre et le fascisme[7].
Postérité
modifierBibliographie
modifier- 2022 : Gonzalo Berger et Tània Balló, Les combattantes : L'Histoire oubliée des miliciennes antifascistes dans la guerre d'Espagne, Syllepse, , 300 p. (ISBN 979-10-399-0056-0)
Références
modifier- (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Paulina Ódena García » (voir la liste des auteurs).
- « Lina ODENA - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )
- « Paulina Ódena García (Lina Ódena) », sur Dones de Centelles, (consulté le )
- « Memoria - República - Personajes - Lina Odena », sur www.sbhac.net
- « Paulina Odena García | Real Academia de la Historia » (consulté le )
- « Lina Odena », sur www.fideus.com
- (es) « La triste historia de Lina Odena », sur www.lavozdealmeria.com
- « Lina Odéna est morte en septembre », sur Gallica, Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, (consulté le )
- (es) Redaccion, « Lina Ódena, comunista y miliciana – por José Miguel Hernández – El Inconformista Digital »
- (en) « Jardins de Lina Òdena », sur Barcelona Metropolis
- (ca) « Jardins d'Interior d'Illa de Lina Òdena - Mapa Barcelona + Sostenible », sur BCN Sostenible (consulté le )
Liens externes
modifier
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :