Linda Thomas-Greenfield

diplomate américaine

Linda Thomas-Greenfield
Illustration.
Portrait officiel de Linda Thomas-Greenfield (2021).
Fonctions
31e ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies
En fonction depuis le
(3 ans, 2 mois et 3 jours)
Président Joe Biden
Gouvernement Administration Biden
Prédécesseur Rich Mills (intérim)
Kelly Craft
18e secrétaire d'État assistante
aux Affaires africaines

(3 ans, 7 mois et 4 jours)
Président Barack Obama
Donald Trump
Gouvernement Administration Obama
Prédécesseur Johnnie Carson
Successeur Donald Yamamoto
Directrice générale du
Service extérieur des États-Unis

(1 an et 4 mois)
Président Barack Obama
Prédécesseur Nancy Powell
Successeur Arnold Chacón
Ambassadrice des États-Unis au Libéria

(3 ans, 6 mois et 2 jours)
Président George W. Bush
Barack Obama
Prédécesseur Donald Booth
Successeur Deborah Malac
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Baker (Louisiane, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Diplômée de Université d'État de Louisiane
Université du Wisconsin à Madison
Profession Diplomate

Linda Thomas-Greenfield, née en à Baker (Louisiane), est une diplomate américaine, membre du Parti démocrate et ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies depuis le 23 février 2021, sous la présidence de Joe Biden.

Biographie modifier

Situation personnelle et études modifier

Linda Thomas-Greenfield naît à Baker en Louisiane. Elle obtient un baccalauréat universitaire de l'université d'État de Louisiane[1], suivi d'un master en administration publique de l'université du Wisconsin à Madison[2].

Carrière diplomatique modifier

Linda Thomas-Greenfield (au centre) au Ghana, lors d'une visite d'inspection et de soutien à un projet soutenu par l'USAID visant à améliorer l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène pour stopper la septième pandémie de choléra au Ghana ().

Linda Thomas-Greenfield occupe successivement les postes de sous-secrétaire adjointe à la population, aux réfugiés et à la migration entre 2004 et 2006, 43e ambassadrice des États-Unis au Libéria entre 2008 et 2012, directrice générale du Service extérieur des États-Unis entre 2012 et 2013, puis secrétaire d'État assistante aux Affaires africaines entre 2013 et 2017[3],[4].

En 2017, elle est démise de ses fonctions par l'administration Trump, une décision que les journalistes Tracy Wilkinson et Noah Bierman du Los Angeles Times considèrent être le début d'une « purge des hauts fonctionnaires du département d'État pendant près de quatre ans »[5].

En , le président élu Joe Biden annonce qu'il nommera Linda Thomas-Greenfield au poste d'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies après son entrée à la Maison-Blanche en janvier 2021[6]. Sa nomination est confirmée par le Sénat des États-Unis le 23 février 2021. Alors qu'il est souvent reproché aux États-Unis leurs peu de concertation avec leurs alliés, sa nomination est vue comme une volonté de mettre en avant le multilatéralisme au niveau international[7].

Notes et références modifier

  1. (en) « Linda Thomas-Greenfield » [archive du ], sur Foreign Policy for America (consulté le )
  2. (en) « Honorary Doctorate Recognizes Career in International Diplomacy », sur International Division, University of Wisconsin–Madison,
  3. (en) « Linda Thomas-Greenfield, Assistant Secretary, Bureau of African Affairs » [archive du ], sur Department of State (consulté le )
  4. (en) « Thomas-Greenfield, Linda (1952- ) » [archive du ], sur The Black Past: Remembered and Reclaimed (consulté le )
  5. (en) « Biden looks to rehire diplomats and others fired by Trump to rebuild the State Department » [archive du ], sur The Los Angeles Times, (consulté le )
  6. (en) Regina Zilbermints, « Biden picks Linda Thomas-Greenfield for US envoy to UN », sur TheHill,
  7. « Son rôle consistera à réaffirmer l’importance du multilatéralisme comme clef-de-voute de la diplomatie américaine, tout en regagnant en prestige à l’ONU, après les déboires de l’administration Trump avec cette institution et celles qui lui sont apparentées, comme l’Organisation Mondiale de la Santé ou l’Organisation Mondiale du Commerce. » Antony Dabila, La politique étrangère du président Biden, , Esprit Surcouf, (consulté le ), sur espritsurcouf.fr (nISSM)

Liens externes modifier