Liste de blasons d'après les sceaux du XIIe siècle
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Liste de sceaux proto-héraldiques modifier
| Date | Nom | Titre | Sceau | Ecu possible | Notes (DA[4], GD Picardie[5] GD Normandie[6], Wijnbergen[7], Rietstap[8] |
|---|---|---|---|---|---|
| 1135 | Raoul Ier | comte de Vermandois |  |
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DA no 1010 : sceau équestre, au gonfanon orné d'un échiqueté, daté de 1135 et non 1116[9], reproduit dans M. Pastoureau, daté également de 1135[10]. |
| entre 1136[11] et 1165[12] |
Galéran IV | comte de Meulan et de Worcester |  |
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DA no 715, 716*[N. 1]"sceau non daté présentant l'échiqueté sur le gonfanon, sur la cotte d'arme et sur la couverture de la selle"[13],[14]. Et également sur l'écu semble-t-il. |
| 1143 et 1151 |
Amédée III et Humbert III |
comtes de Savoie |  |
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"La croix de Savoie paraît dans les sceaux", sans autre précision[15],[16]. Amédée ayant pris part à la deuxième croisade, il est envisageable, mais non prouvé, qu'il ait porté cette croix sur son écu en 1147 et que son fils Humbert III l'ai repris. Ces deux sceaux semblent confirmer le caractère mythique de l'aigle attribuée à ces comtes : |
Liste de sceaux héraldiques modifier
| Date | Nom | Titre | Sceau | Ecu | Notes (DA[4], GD Picardie[5] GD Normandie[6], Wijnbergen[7], Rietstap[8] |
|---|---|---|---|---|---|
| 1138 | Thibaud IV | comte de Blois et de Champagne |  |
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DA no 954 : Il semble qu'on peut voir sur le dessin de l'écu de G. Demay[17] des rais d'escarboucle[N. 2]. |
| entre 1138 et 1161 | Robert III | seigneur de Vitré |  |
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Sceau équestre, "l'écu avec la boucle, l'ombilic, l'umbo d'où partent des rayons fleuronnés"[18],[N. 3] |
| entre 1138 et 1148 | Gilbert de Clare | comte de Pembroke |  |
écu moderne :  |
L'écu du contre-sceau est plus un chevronné que six chevrons comme indiqué par D.L. Galbreath[15]. Il s'agit déjà d'une brisure de la branche ainée de Hertford, ci-dessous. |
| entre 1138 et 1148 | Gilbert de Clare | comte de Hertford |  |
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Neveu du précédent, mais de la branche ainée. L'écu porte trois chevrons[15],[19]. |
| 1144 | Henri Le Lion | duc de Saxe | équestre, l'écu au lion[15] |  |
Les couleurs sont hypothétiques[N. 4]. |
| 1146 | Raoul Ier | comte de Vermandois | équestre, l'écu aux armes | |
GD Picardie no 38. C'est donc le tout premier sceau équestre armorié français daté avec précision[10]. |
| 1150[20],[21] | Raimond-Bérenger IV | comte de Barcelone |  |
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| 1150 | Raimond-Bérenger II | marquis de Provence | équestre, l'écu aux armes |  |
"trois pals"[15],[23]. Semble être une brisure du blason de son oncle Raimond-Bérenger IV de Barcelone, régent de Provence, qui devait donc porter l'écu aux quatre pals dès avant 1150, cf. 1157 infra. |
| 1152 | Guelf VI | duc de Toscane |  |
Frère de Henri X de Bavière. "un lion"[15],[24]. | |
| 1155 | Bouchard | sire de Guise | sceau équestre, l'écu recouvre le cavalier |  |
"une aigle (entourée d'un rais d'escarboucle"[15]. GD Picardie no 369[25],[N. 5] |
| 1156 | Henri II | duc d'Autriche | équestre, l'écu aux armes |  |
"une aigle"[15],[22]. |
| entre 1156 et 1163 | Guillaume Plantagenêt | comte de Poitou | équestre, l'écu aux armes | |
Fils de Geoffroy Plantagenêt, oncle de Richard Cœur de Lion. "Un lion"[15]. Sur un acte à Burghley[26]. Ou peut-être comme comte du Poitou : |
| 1160 | Guillaume de Garlande | seigneur en Brie |  |
d'… à l'escarboucle de… à la bordure denchée et contre-denchée de… et de[27]…{{.}}[N. 6] | |
| 1162 | Anselme de Campdavaine | comte de Saint-Pol |  |
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Sceau le plus intéressant de ce corpus : Dès 1141, une gerbe d'avoine apparaît dans le champ de l'écu d'Enguerrand de Campdavaine (1141-1150). |
| 1162, 1177 et 1181 | Philippe d'Alsace | comte de Flandre |  DA no 619 |
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Bien que les différents sceaux et contre-sceaux de Philippe d'Alsace représentent un lion soit rampant soit contourné[3], le blason au lion de Flandre n'a jamais été controversé, ce n'est pas le cas de celui de Richard Ier. cf. 1195 infra[28].
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| 1177 | Bouchard | seigneur de Montmorency |  |
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Dessin[29] identique au sceau de Bouchard Ier de Marly en 1224, DA no 2714, Rietstap. |
| 1178 | Conon de Nesles | comte de Soissons | équestre, l'écu aux armes | .svg) |
Armes en 1215 : Raoul de Nesles, DA no 1011. |
| 1180 | Henri Ier | comte de Champagne |  |
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DA no 569[N. 7], Douët d'Arcq précise "Il semble qu'on peut voir sur le bouclier un rais d'escarboucle", dans ce cas comme sur celui de son père Thibaud IV ; cf. supra 1138. |
| 1181 | Henri II | comte de Champagne | |
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DA no 568[N. 8] précisé bande aux cotices potencées et contre-potencées[N. 9]. |
| 1189 | Mathieu III | comte de Beaumont-sur-Oise |  |
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alias de gueules, au lion[30] d'argent, Rietstap. |
| 1189 | Jean sans Terre | comte de Mortain |  |
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GD Normandie no 48: sceau équestre, l'écu aux armes. Les couleurs sont hypothétiques et uniquement déduites de celles de son frère Richard en 1198. cf infra. |
| 1190 | Raoul Ier de Coucy | seigneur de Coucy | équestre, l'écu aux armes |  |
DA no 1913*[N. 10], Rietstap. |
| 1191 | Raoul Ier de Lusignan | comte d'Eu | écu aux armes |  |
GD Normandie no 36, il est bien précisé "burelé de huit pièces, au label de cinq pendants". Ses successeurs porteront un "burelé de dix pièces, au label de trois pendants". |
| 1192 | Ansel de Garlande | seigneur en Brie | équestre, l'écu aux armes |  |
DA no 2259, 2260, Wijnbergen no 32. |
| 1193 | Baudouin V | comte de Hainaut |  |
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Contre-sceau, écu aux armes[30],[31]. |
| 1194 | Gérard | seigneur de Saint-Aubert | équestre, l'écu aux armes | _Nord-France.svg) |
Sur le sceau, l'écu porte une bordure[32]. |
| 1194 | Geoffroy III | comte du Perche | équestre, l'écu aux armes |  |
Un sceau datant de 1194 montre deux chevrons[N. 11] (GD Normandie 51)[6]. |
| 1197 | Le même Geoffroy | comte du Perche | équestre, l'écu aux armes |  |
Cet autre sceau de 1197 montre trois chevrons (DA no 999). |
| 1195 | Richard Cœur de Lion | comte d'Anjou et du Maine (1183), duc de Normandie (1189), duc d'Aquitaine et comte de Poitiers (1189-1196 et 1198-1199) |   |
 ou peut-être  ou encore
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DA 1007. Le blasonnement exact de l'écu du premier grand sceau de Richard Ier a été remis en cause par les héraldistes britanniques entre 1950 et 1980[33]. Les deux lions affrontés semblent pourtant la seule manière de se faire reconnaître des deux côtés de l'écu concave où de plus, on note la persistance du umbo sur laquelle le lion semble poser sa patte..svg) Pourtant, au regard du sceau de Philippe d'Alsace, comte de Flandre, la thèse du lion rampant semble judicieuse ; cf. supra. Mais la sigillographie seule ne permet pas de résoudre la question des couleurs[N. 12]. .svg)
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| 1198 | Le même Richard |  |
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DA no 1008 « bouclier à trois lions rampants ». En fait trois léopards[N. 13]. | |
| 1196 | Jean | comte de Corbeil |  |
Sceau équestre, l'écu à la bordure besantée. Le sceau est intéressant surtout car c'est le dernier en France représentant un casque à nasal. La bordure n'est peut-être qu'un renforcement du bouclier[27]. | |
| 1197 | Baudouin VIII | comte de Flandre et de Hainaut |  |
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À partir de cette date le visage du chevalier est entièrement couvert par son heaume, le blason sur l'écu devient indispensable comme signe de reconnaissance. C'est le début de l'âge d'or du blason au XIIIe siècle. |
| 1197 | Roger de Meulan | vicomte d'Évreux |  |
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DA no 2834. Dès 1195, son 1er sceau non héraldique porte un lion au naturel passant contourné (DA no 2833)[34],[N. 14] Les couleurs sont hypothétiques mais plausibles puisque identiques à celle de son beau-frère Simon III de Montfort, comte d'Évreux, ainsi qu'aux anciennes armes de la ville de Bernay dans l'Eure. |
| 1198 | Thibaut III | comte de Champagne |  |
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DA no 570. Bel exemple de brisure avec son frère et prédécesseur Henri II. cf. 1181 supra. |
| 1199 | Gautier II d'Avesnes | seigneur d'Avesnes de Leuze, de Condé et de Guise |  |
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Son père et son frère tous deux prénommés Jacques ont peut-être porté cet écu dès 1188[N. 15]. |
| 1199 | Guillaume | comte de Clermont |  |
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DA no 383*. Ses descendants prendront le titre de dauphin d'Auvergne et l'apposeront à leur écu. |
Notes et références modifier
Notes modifier
- Les deux sceaux sont employés ensemble, comme sceau et contre-sceau ; le comte est représenté une fois comme comte de Meulan, brandissant une épée, et l'autre fois comme conte de Worcester, tenant sa bannière.
- soit "d'… à l'escarboucle à… rais de…" mais Douët d'Arcq ne l'a pas noté comme pour celui de son fils Henri Ier de Champagne ; cf. infra 1180 Henri Ier.
- Ou orné d'une escarboucle à seize rais ce qui est rare en héraldique. Peut-on déjà parler d'armes ?
- EarlyBlazon lui donne "d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules" mais les armes de la ville de Brunswick où Henri fit construire son célèbre lion de bronze sont "d'argent au lion de gueules armé de sable".
- Le sceau de Picardie no 369 de G. Demay n'indique aucune armoiries. Nous en restons à l'aigle qui ne peut pas être entourée d'un seul rais d'escarboucle sans autre précision.
- sans doute proto-héraldique et non héréditaire ; cf. infra 1192 Ansel de Garlande
- Douët d'Arcq attribue par erreur ce sceau à Henri II
- entre 1180 et 1197
- son frère et successeur Thibaud III ne porte que deux cotices simples en 1198 ; cf. supra 1198.
- * = contre-sceau
- G. Demay affirme sur la datation du sceau de son père Rotrou III en 1190 que ce dernier ne portait pas d'écu aux armes (DA no 999) mais Rotrou et Geoffroy ayant participé tous les deux à la 3e croisade, cet écu de Geoffroy pourrait être une brisure des trois chevrons de son père. C'est aussi le point de vue du site EarlyBlazon
- voir la page consacrée sur earlyBlazon.com
- Le sceau montre clairement les têtes des lions regardant l'observateur. Les Anglais nommèrent très tôt ces lions « rampant guardant » ou regardant car les français se gaussèrent rapidement de ces lions bâtards au sens latin du terme Léo pard.
- DL Galbreath souligne que le DA no 2304 attribué à Jean de Meulan, appendu à une donation aux hospitaliers des Essarts à La-Queue-en-Brie est issu de la même matrice que le DA no 2834 et que son attribution doit être corrigée.
- G. Demay affirme sur la seule datation du sceau de son père Jacques Ier en 1186 que ce dernier ne portait pas d'écu aux armes. Mais les deux Jacques ayant participé respectivement aux 3e et 4e croisades, cet écu pourrait avoir été porté dès 1188. C'est aussi le point de vue du site earlyblazon.
Références modifier
- D.L. Galbreath 1942, p. 25-27
- Germain Demay 1877
- Germain Demay 1880
- Douët d'Arcq 1863
- Germain Demay 1875
- Germain Demay 1881
- Wijnbergen 1270-1285
- JB Rietsap 1864-1887
- G. Demay 1880, p. 111
- M. Pastoureau 2008, p. 31
- Cette date a été avancée par G. White, p. 62
- G. Demay 1880, p. 113
- D.L. Galbreath 1942, p. 25
- British Museum n°5566 et 5568 1892
- D.L. Galbreath 1942, p. 26
- Archives héraldiques suisses 1925, 8
- G. Demay 1880, p. 112
- G. Demay 1880, p. 140-141
- Round 1893, p. 436
- Attached to a document dated 2th september, 1150 ; Riquer, Martí de. "Heràldica catalana des de l'any 1150 al 1550" ; Vol. I, pàg. 112
- Archives de la région de Provence-Alpes-Côte d'Azur et du département des Bouches-du-Rhone / Archives départementales des Bouches-du-Rhone ; Blancard pl.2 no 1
- Mitis 1912, p. 340
- AD 13 pl.2 1860
- Archives héraldiques suisses 1916, 57
- G. Demay 1875, p. 41
- Senton 1930, IV
- G. Demay 1880, p. 138
- Succa 1977
- G. Demay et p:129 1880
- G. Demay 1880, p. 191
- Sceaux Belges 1993
- Cambrésis terre d'histoire
- Fox-Davies, A., pp.173
- D.L. Galbreath 1942, p. 34
Bibliographie modifier
Sources consultées modifier
- Michel Pastoureau, Traité d'héraldique : grands manuels Picard, Paris, Picard, , 5e éd., 407 p. (ISBN 978-2-7084-0807-4)
- D. L. Galbreath, Manuel du Blason, Lausanne,
- Germain Demay, Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge, Paris, Société nationale des Antiquaires de France, (lire en ligne)
- Germain Demay, Le costume au moyen âge, d'après les sceaux, Paris, D. Dumoulin, , 496 p., ill. ; in-4 (BNF 34088060, lire en ligne)
- Germain Demay, Inventaire des sceaux de la Picardie : recueillis dans les dépôts d'archives, musées et collections particulières des départements de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne, Paris, Imprimerie nationale, , 390 p. (BNF 30321459, lire en ligne)
- Germain Demay, Inventaire des sceaux de la Normandie : recueillis dans les dépôts d'archives, musées et collections particulières des départements de la Seine Inférieure, du Calvados, de l'Eure, de la Manche et de l'Orne, Paris, Imprimerie nationale, , 407 p. (BNF 30321462, lire en ligne)
- (DA numero) Louis Douët d'Arcq, Inventaire de la collection de sceaux, t. 1, Paris, Archives de l'Empire, 1863-1868 (lire en ligne)
- L'armorial Wijnbergen (1270-1285), Lausanne, Archives héraldiques suisses, 1951-1954 (lire en ligne)
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, précédé d'un dictionnaire des termes du blason, t. 1 & 2, Londres, G.B. van Goor zonen, 1864-1887 (lire en ligne)
- Les sceaux des princes territoriaux Belges du Xe siècle à 1482, t. 1 & 2, Bruxelles, (lire en ligne)
Sources citées modifier
- (en) Birsh, Catalogue of seals in the Department of Manuscritps in the British Museum, t. II, Londres,
- (en) G. White, Transactions of the Royal historical Sociey : 4th series, vol. XIII, p.62
- (en) Birsh, Catalogue of seals in the Department of Manuscritps in the British Museum, t. II, Londres,
- Archives héraldiques suisses, 1916, 1925
- (en) Round, Archeological journal : The introduction of armorail bearings into England, , p. 43 ss.
- Blancart, Iconographie des sceaux et bulles… des archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille,Paris, , pl. 2.
- (de) Mitis, Studien zum älteren oesterreichischen Urkundenwesen, Vienne, , p. 340
- (en) Stenton, Facsimiles of early charters from Northamptonshire collections : Northants' Record Society IV,
- (nl) Micheline Comblen-Sonkes et Christiane Van Den Bergen-Pantens, Memoriën van Anthonio de Succa, Brussel, (lire en ligne)
