Liste des épidémies de peste

Liste des épidémies

La peste sous ses deux formes (bubonique et pulmonaire) est une maladie grave, le plus souvent mortelle, provoquée par la bactérie Yersinia pestis et responsable de plusieurs dizaines (voire centaines) de millions de morts depuis l'Antiquité lors de grandes épidémies. La peste pulmonaire, hautement contagieuse, est propagée par expectoration (l'individu infecté tousse).

Peste de Marseille (1720).

Jusqu'au XIXe siècle, d'autres grandes épidémies comme celles de choléra, de dysenterie, de charbon ou de fièvre hémorragique virale, ont parfois été désignées à tort comme des épidémies de peste par ceux qui les ont subies ; on parlait éventuellement de maladies pestilentielles. De nouvelles recherches en paléobiochimie moléculaire[1] ont permis de confirmer la présence du bacille Yersinia pestis pour la peste noire et pour la peste de Justinien[note 1]. La bactérie a été identifiée formellement dans un charnier de peste de 1722 à Marseille (France).

La peste, la dysenterie et le typhus ont tour à tour été évoqués pour la mort de Louis IX, mais des analyses publiées en 2019 montrent que le roi était gravement atteint de scorbut, et peut-être de bilharziose qui ont fort probablement causé sa mort le lors de la huitième croisade.

Les épidémies de pestes sont regroupées en trois pandémies d'importance mondiale :

  1. La première pandémie est la peste de Justinien (541-767).
  2. La deuxième pandémie commence par la peste noire (1348-1352) et se répercute jusqu'à la première moitié du XIXe siècle.
  3. La troisième pandémie débute vers la fin du XIXe siècle.

Néolithique et âge du bronze modifier

Un génome de bactérie Yersinia Pestis a pu être reconstitué à partir d'un prélèvement sur un squelette âgé d'environ 5000 ans, celui d'un chasseur-cueilleur de l'époque néolithique retrouvé à Riņņukalns en Lettonie. Grâce à l'analyse phylogénétique on estime que Yersinia Pestis s'est distinguée de Yersinia pseudotuberculosis il y a environ 7400 ans[2]. La découverte de Rinnukalns doit toutefois moins correspondre à une épidémie qu'à une contamination individuelle, peut-être depuis un castor. D'autres découvertes attestent de la présence d'un lignage de Yersinia Pestis en Grande-Bretagne il y a 4000 ans et en Asie il y a 3200 ans. La gravité de la maladie causée par ce lignage reste difficile à juger mais sa transmissibilité semble bien attestée[3].

Égypte pharaonique modifier

Si les origines de la peste sont souvent situées en Asie centrale, Eva Panagiotakopulu a proposé d'en chercher les origines dans l'Égypte pharaonique[4] sur la base de descriptions médicales datant de cette époque et d'indices archéozoologiques (présence de rats noirs et de puces à Amarna).

Ve siècle av. J.-C. modifier

  • -430 : la peste d'Athènes
    Des doutes subsistent encore sur la véritable nature de cette épidémie qui sévit de -430 à -426. L'hypothèse la plus probable est que la ville fut frappée par le typhus ou fièvre typhoïde et qu'elle perdit le tiers de sa population.
    À propos de la grande peste d'Athènes, la formule de La Fontaine « Ils n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » convient parfaitement pour résumer les effets délétères de la peste : elle ne tue pas toute la population, mais affecte, très gravement, toute une communauté, lorsqu'elle s'abat sur elle.
    Périclès fut une de ses victimes.

IVe siècle av. J.-C. modifier

Cinquante ans plus tard (-395) la peste parut en Sicile parmi les Carthaginois qui faisaient le siège de Syracuse mais ses ravages furent limités. Diodore de Sicile en fait état[5].

IIe siècle av. J.-C. modifier

  • En l'an 125 av. J.-C., la peste dite d'Orose ravage les côtes septentrionales de l'Afrique à la suite d'une invasion de criquets[6],[7],[8],[9],[10].

Ier siècle modifier

  • En 81, l'empereur romain Titus meurt de la peste. Il participait lui-même aux secours, et approchait donc les malades. La forme de peste à laquelle il a succombé est très peu documentée, car les sources historiques de cette période sont rares.

IIe siècle modifier

À partir de 165 l'empire romain, alors dirigé par Marc Aurèle, connaît une épidémie de grande ampleur qui semble s'être répandue sur la plus grande partie de l'empire depuis les provinces orientales. Cette épidémie, souvent appelée « peste antonine » ou « peste galénique[11] », est le plus souvent assimilée à la variole. Elle fit des ravages jusque dans les années 170, et semble avoir frappé à nouveau Rome durant le règne de l'empereur Commode. Le célèbre médecin Galien est le témoin de cette épidémie, qui est aussi décrite par des auteurs plus tardifs. Les conséquences de cette épidémie et l'ampleur de son impact sur l'économie et la démographie de l'empire sont assez discutées. Les pertes humaines sont estimées à 5 000 000, soit 10 % de la population de l'Empire romain d'alors.

IIIe siècle modifier

Première pandémie : VIe siècle modifier

  • 541 : Peste de Justinien - Elle sera suivie de près de quinze épidémies jusqu'en 767. Les pertes humaines sont estimées de 25 à 50 millions d'individus (Pour ce qui concerne l'Europe).
    • En 549 : à Arles ; citée par Grégoire de Tours (cette province est cruellement dépeuplée).
    • En 567 : à Clermont ; citée par Grégoire de Tours (un certain dimanche, on compta 300 cadavres dans la cathédrale).
    • Entre 575 et 579 : à Rome, Benoît Ier ou Bonose, pape romain soulage de tout son pouvoir[Quoi ?] la ville désolée par la peste et la famine.
    • En 588 : un bateau en provenance d'Espagne apporte la peste à Marseille.
    • Entre 585 et 590 : en Provence ; en 588, l'épidémie emporte l'archevêque d'Arles Licerius (586 -+ 588.)
    • Entre 588 et 591 : en Gaule.
    • Entre 589 et 590 : à Rome ; en 589, la peste de Justinien frappe lourdement Rome et lorsque le pape Pélage II, atteint à son tour, meurt le 8 février 590, la terreur des Romains est à son comble.

Début de la deuxième pandémie : XIVe siècle modifier

  • 1347 : la peste noire envahit toute l'Europe. Elle arrive dans des navires de commerce en provenance de la péninsule de Crimée sur les rives de la Mer Noire où les Tatars, qui en étaient porteurs, assiégeaient le comptoir marchand génois de Caffa. Les Tatars de la Horde d'Or sont issus des invasions turco-mongoles de 1237-1242, venues d'Asie à la suite de l'expédition guerrière de Gengis Khan. Les bateaux infestés accostent dans les ports de Constantinople et de Messine en Sicile, la maladie gagne l'Italie et Marseille puis se propage très rapidement dans l'Europe entière. En cinq ans, cette pandémie fait 25 millions de victimes humaines sur une population totale d'environ 75 millions d'habitants. Un tiers des Européens[14],[15]. Aussi, de nombreux historiens évoquent au moins 50 % d'Européens morts de la peste en cinq ans.

XVe siècle modifier

XVIe siècle modifier

XVIIe siècle modifier

XVIIIe siècle modifier

Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (11 mars 1799), par Antoine-Jean Gros, détail

XIXe siècle modifier

C'est à cette époque que le docteur Yersin découvre le bacille de la peste à Hong Kong et expérimenta par la suite son sérum (qui n'est pas un vaccin contre la peste), ce qui constitue le début de l'éradication efficace de cette maladie, sauvant ainsi de nombreuses vies et populations.

XXe siècle modifier

  • 1900 : 35 cas de peste bubonique à Glasgow ; transmise directement d'humain à humain, sans transition par les rats[49].
  • En 1900-1902, à Marseille, en 18 mois, 10 navires avec cas de peste à bord sont placés en quarantaine au Frioul. 33 cas de peste sont soignés au lazaret de l'île, 6 décès.
  • En 1900-1904 l'épidémie de peste de San Francisco fait 119 victimes.
  • En 1904-1905, à Chicago.
  • En 1903, en Inde.
  • En 1910/1911, la Mandchourie dénombre plus de 50 000 victimes.
  • En 1919, entre la mi-août et la mi-septembre, mini-épidémie de peste à Marseille, le diagnostic de peste étant confirmé 26 fois, 5 décès étant à déplorer[50]
  • En 1920, 106 cas, dont 34 décès, sont dénombrés en France et en mai dernière épidémie de peste qu'a connu Paris, elle fait 34 morts dans la capitale et en proche banlieue (notamment vers Clichy et Saint-Ouen)[51]
  • La même année, à Marseille, dans le même milieu des chiffonniers (quartier Saint-Lazare, puis quartier d'Arenc), 62 cas sont détectés, entraînant 21 décès[52].
  • En 1931, jusqu'à 1938, 1 200 cas de peste en Égypte.
  • En 1942, le Japon a utilisé, entre autres, la peste comme arme bactériologique lors de la guerre contre la Chine (voir Unité 731)[53].
  • En 1945 : dernière épidémie de peste à Malte ; dernière épidémie de peste en France (13 cas dont 10 décès à Ajaccio en Corse).
  • En 1952, lors de la guerre de Corée, la Corée du Nord accuse les États-Unis de répandre plusieurs germes épidémiques, dont la peste.
  • En 1988 réémergence de la peste à Madagascar. En 1997 à la date du 30 octobre, 2 158 cas sont déjà déclarés avec 283 cas confirmés par la bactériologie, 121 décès dont 42 confirmés[54].
  • En 1991 en Tanzanie[55].
  • En 1992 en Birmanie[55].
  • En 1994 à Surat, en Inde après 30 ans de répit (876 cas dont 54 décès). Et aussi au Mozambique après plus de 15 ans qui s'est propagée au Zimbabwe et au Malawi. Presque au même moment, une épidémie sans lien apparent est survenue au Pérou[55].
  • En 1997 en Jordanie après 80 ans de répit[55].
  • On signale une dizaine de millions de morts en Inde pendant toute la première moitié du XXe siècle.

XXIe siècle modifier

  • En 2003, une épidémie se déclare dans la banlieue d'Oran en Algérie[56], après 50 ans de répit[55].
  • En 2004 et 2006 en République démocratique du Congo[55].
  • En 2009 dans la province du Qinghai, en Chine du Nord-Ouest
  • En 2013, une épidémie se déclare à Madagascar en novembre, près de la localité de Mandritsara (nord). Le 12 décembre 2013, cinq districts de l'île (sur 112) sont touchés par la peste pulmonaire qui a déjà fait 39 victimes à ce jour[57]. La peste est endémique à Madagascar, qui voit chaque année 200 à 700 cas suspects cliniques, principalement de la peste bubonique, et principalement dans les zones rurales des Hautes Terres centrales à plus de 800 m d’altitude[58].
  • En 2014, une épidémie se déclare à Yumen, en Chine, après la mort d'un homme ayant découpé une marmotte pour nourrir son chien, qui mourut juste avant son maître, ce qui entraîna la mise en quarantaine de 151 personnes et la fermeture de la ville le [59],[60].
  • En 2015, une petite fille se voit infectée dans un camping populaire à Yosemite, Californie. Cependant elle est vite guérie[61].
  • En 2017, une épidémie se déclare à Madagascar[62].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. cf. la description de Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Livre quatrième : de la mort de Théodebert Ier à celle de Sigebert Ier, roi d’Austrasie (547 – 575) :
    … on compta, un dimanche, dans une basilique de saint Pierre (NDLR : ville de Clermont), trois cents corps morts. La mort était subite ; il naissait dans l’aine ou dans l’aisselle une plaie semblable à la morsure d’un serpent ; et ce venin agissait tellement sur les hommes qu’ils rendaient l’esprit le lendemain ou le troisième jour ; et la force du venin leur ôtait entièrement le sens.
  2. Du règne de Trajan Dece, l'Histoire ne retint que l'importante persécution qu'il orchestra contre les chrétiens. Bien que considéré comme un excellent empereur qui tenta de réunifier l'empire, de rétablir les traditions religieuses et de restaurer le prestige de Rome, les auteurs chrétiens comme Lucanus, Eusèbe ou encore Cyprien de Carthage, le décrivent comme « un grand serpent, précurseur de l'Antéchrist » (Cyprien, Lettres, 22, 1). Selon eux, la peste dite de Cyprien qui ravagea l'Empire sous son règne fut le fruit de la vengeance divine.
  3. L'an 1397 il y eut une grande mortalité partout dans le monde. De même, à Arles, elle débuta pour Pâques, qui était le premier jour d'avril et elle dura tout l'an 1398 jusqu'en janvier. De même, les gens mouraient le plus souvent de bosses, certains de charbons. Un grand nombre de gens moururent, plus des enfants et des gens jeunes que d'autres gens (Bertrand Boysset).

Références modifier

  1. (en) Drancourt M, Roux V, Dang LV, Tran-Hung L, Castex D, Chenal-Francisque V, Ogata H, Fournier PE, Crubézy E, Raoult D, « Genotyping, Orientalis-like Yersinia pestis, and plague pandemics », Emerg Infect Dis, vol. 10, no 9,‎ , p. 1585-92. (PMID 15498160, PMCID PMC3320270, lire en ligne [html]) modifier
  2. J. Susat et alii, «A 5,000-year-old hunter-gatherer already plagued by Yersinia pestis», Cell Reports, Vol. 35, Issue 13, 109278, 29 juin 2021, Lire en ligne
  3. P. Swali, Schulting, R., Gilardet, A. et alii, «Yersinia pestis genomes reveal plague in Britain 4000 years ago», Nature communications 14, 2930 (2023), Lire en ligne
  4. (en) Eva Panagiotakopulu, « Pharaonic Egypt and the origins of plague », Journal of biogeography, vol. 31-2,‎ , p. 269-275 (lire en ligne).
  5. « Histoire universelle de Diodore de Sicile. Livre treizième (Traduction par Monsieur l'Abbé Terrasson en 1744) », sur site de L'antiquité grecque et latine, Du moyen âge
  6. Tite Live, Periochae, LX
  7. Orose, V, 11, 3-5
  8. Obsequens, 30
  9. Saint Augustin, Civ. Dei, III, 31
  10. Jehan Dessanges, « Témoignages antiques sur le fléau acridien », (Cahiers de la Villa Kérylos, vol. 17,‎ , p. 227 (lire en ligne)
  11. « L’impact économique des crises sanitaires ; de la peste antonine aux crises actuelles »
  12. La « peste de Cyprien » est ainsi nommée d'après saint Cyprien de Carthage, dont les écrits relatent cet épisode. Voir l'intervention de Benoit Rossignol dans « L’impact économique des crises sanitaires ; de la peste antonine aux crises actuelles », sur afhe.hypotheses.org.
  13. Jean-Pierre Dedet, Les épidémies, de la peste noire à la grippe A/H1NI, Paris, Dunot, , 225 p. (ISBN 978-2-10-054525-4, lire en ligne), p. 79.
  14. Franck Ferrand et Andrea Japp, « La Grande Peste de 1348 », sur Europe 1,
  15. François Reynaert, « De la peste au coronavirus : 7 choses à savoir sur l’histoire des épidémies », sur L'Obs,
  16. Millard Meiss, La Peinture à Florence et à Sienne après la peste noire (1951), préface de Georges Didi-Huberman, ed. Hazan, 2013 (EAN 9782754106405)
  17. a b c d e f g h et i Climatologie et Épidémies en Bretagne sur infobretagne.com.
  18. a b c et d Ville de Nantes - Inventaire-sommaire des archives communales antérieures à 1790, sur archives.nantes.fr5.
  19. Archives communales Valréas BB 7 f°38, délibération du 15 mai 1579
  20. A.C. Valréas BB 7 folio 74, délibération du 13 octobre 1580
  21. A.C. Valréas BB7 f°167 à 173, juillet à décembre 1586
  22. A.C. Valréas BB7 folio 179, délibération du 5 mai 1579
  23. Robert Aillaud, La bataille de Jarrie : 19 août 1587, Notre-Dame-de-Mésage, Éd. R. Aillaud, , 80 p. (ISBN 978-2-9533508-0-7), p. 68
  24. A.C. Valréas BB7 folio 193, délibération du 22 juillet 1588 (seuls admis : ceux qui viennent de Tulette, Bouchet et Richerenches)
  25. A.C. Valréas BB 7 f°211, délibération du 14 août 1589
  26. A.C. Valréas BB7 f°233, délibération du 19 juin 1591 (d'abord signalée aussi en Languedoc puis démenti)
  27. (en) J.D. Tully, The history of plague : as it has lately appeared in the islands of Malta, Gozo, Corfu, Cephalonia, etc. detailing important facts, illustrative of the specific contagion of that disease, with particulars of the means adopted for its eradication, Longman, Hurst, Rees, Orme, and Brown, , 292 p. (lire en ligne)
  28. A.C. Valréas, BB7, délibération du 11 septembre 1597
  29. Guillaume Briet, Discours sur les causes de la peste survenue à Bourdeaux, cest an 1599 : avec la préservation et curation d'icelle, Bordeaux, S. Millanges, (lire en ligne).
  30. A.C. Valréas BB8 f°213, délibération du 26 octobre 1607
  31. Mireille Bachelard, Foires et Marchés en Touraine, Blois, Le Clairmirouere du Temps, 1981. pages introductives
  32. La Costelle, Abbé M.C. Idoux, Les ravages de la guerre de Trente Ans dans les Vosges: extrait de la notice de l’abbé M.C. IDOUX annoté par La Costelle, Annales de la société d'émulation du département des Vosges, , 30 p. (lire en ligne), p. 4
  33. a et b Alain Lottin, Lille : d'Isla à Lille-métropole, Lille, La Voix du Nord, , 198 p. (ISBN 2-84393-072-3), p. 70
  34. Jean-Marc Moriceau, La Mémoire des croquants, Chronique de la France des campagnes 1435-1652, Paris, Tallandier, , 608 p., p. 409
  35. Paul Banéat, Le Vieux Rennes, Paris, Le livre d'histoire, , p. 285
  36. Archives départementales 50, Saint-Martin-des-Champs, 1594-1675, p. 182/360, morts de Julien PAYEN et la suivante, explicitement décrites comme de la peste les 2 & 4 octobre 1626 [1]
  37. cahiers de Menou
  38. on en trouve plusieurs mentions dans les registres des notaires de Béziers
  39. A.C. Valréas GG4, naissance en septembre 1629, baptême repoussé à janvier 1630 à cause de la peste
  40. Me Bertrand Chastaing, Notaire Royal, « Minutier de notaire où les testaments font état de la peste dans la région d'Aumont. »
  41. Jean-Baptiste Langlet (1841-1927), Un bureau de santé au XVIIème siècle. La Peste de 1635., Reims, F. Michaud Libraire, , 127 p. (BNF 44362415)
  42. A.C. Valréas BB 10 f°257, mention d'un règlement du vice-légat d'Avignon ordonnant de ne laisser entrer personne venant de ces lieux (Lyon et Bourgogne), juillet 1638
  43. A.C. Valréas BB 10 f°280, délibération du 16 avril 1640
  44. A.C. Valréas BB 10 f°281, délibération du 28 avril 1640
  45. Gabriel Leroy, Notice sur les épidémies qui ont sévi à Melun, Melun, typographie H. Michelin, (lire en ligne), p. 15-16
  46. Archives Secrètes du Vatican, Secrétaire d'Etat, Fonds de la légation d'Avignon no 49 folio 311 et 425, novembre 1652
  47. Octave Teissier, Les rues de Toulon, Toulon, , 352 p., sur gallica (lire en ligne), p. 229 et suivantes
  48. Monument aux victimes de la peste sur l'emplacement de l'ancienne maladrerie des hommes.
  49. Katharine Rose Dean, Fabienne Krauer et Boris Valentijn Schmid, Epidemiology of a bubonic plague outbreak in Glasgow, Scotland in 1900, sur ncbi.nlm.nih.gov.
  50. M. Signoli et al., Peste : entre épidémies et sociétés, Firenze University Press, , p.144.
  51. Zineb Dryef, « Mai 1920, quand la peste a frappé aux portes de Paris », sur lemonde.fr, (consulté le )
  52. Signoli 2007.
  53. (en) Christopher Hudson, « Doctors of Depravity », Dailymail, le 2 mars 2007.
  54. Historique de la peste à Madagascar
  55. a b c d e et f Institut Pasteur : La peste
  56. Larbi Abid, « Résurgence de la peste en Algérie : La sonnette d'alarme ? », 2003.
  57. « Madagascar : l'épidémie de peste fait 32 morts », sur lepoint.fr.
  58. « Peste », sur creapharma.ch.
  59. (en) Yang Jian, « Plague death sparks Gansu epidemic alert », Shanhgai Daily,‎ (lire en ligne)
  60. Marie Sans, « La peste noire menace une ville entière », Metronews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  61. « Etat-Unis : une fillette contracte la peste dans le parc du Yosemite », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  62. « Madagascar : quelles mesures d'urgence contre la peste ? », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Catégorie connexe modifier

Bibliographie modifier

  • J.-N. Biraben, Les hommes et la peste, Paris, Mouton, 1975. Tome 1 La peste dans l'histoire. Annexe IV (p.375 -449) Liste nominative et chronologique des localités touchés chaque année par la peste dans les différentes régions de l'Europe et du bassin méditerranéen de 541 à 775 et de 1346 à 1850.
  • Frédérique Audouin-Rouzeau Les chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme, Paris, Tallendier, 2007.