Liste des évêques d'Oloron
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Liste des évêques d'Oloron (dioecesis Oloronensis).
L'évêché d'Oloron, suffragant de l'archevêché d'Auch, paraît avoir été fondé à la fin du IVe siècle, par saint Grat, qui siégea au concile d'Agde en 506.
Le siège est supprimé en 1801. Le territoire du diocèse est rattaché à celui de Bayonne.
Haut Moyen Âge
modifier- vers 506 : Grat (latin Gratus)
- vers 551 : Agustius ou (Eusepius) [1]
- vers 573[2]-vers 585[3] : Lezer[4] (ou Licerius[5])
Sans résidence fixe, les évêques suivants ont une existence plus douteuse :
- vers 614 : Helarianus[6]
- vers 653 : Abientius[7]
- vers 659 : Zozime[7]
- vers 661 : Tructémonde[7],[8]
- vers 663-664 : Artémond[6],[8]
- vers 668 : Arcontius[7],[8]
Pour la suite, on ne connaît qu'un évêque du IXe siècle, et deux du Xe siècle :
Bas Moyen Âge
modifierLa liste redevient plus certaine au XIe siècle, le siège épiscopal ayant été rétabli dans la cathédrale Sainte-Marie à cette époque :
- 1033-1050[3] ou vers 1056[10] : Raymond Ier le Vieux (ou Raymundus senior) (semble être également évêque de Bayonne et évêque de Lescar).
- 1060[2]-1063[10] ou 1078[3] : Étienne de Mauléon[11] (ou Stephanus)
- 1073[10] ou 1078[3]-1083[3] ou 1089[10] : Amat(us)
- 1083[3] ou 1095[10]-1098[10] ou 1101[3] : Odon de Bénac[4],[12] (ou Eudes[5], ou Odo[5])
- 1102-1114[3] : Roger Ier de Sentes[4] (ou Rogerius de Saintes[5])
- 1114[2]-1135[3] ou 1147[10] : Arnaud Ier d'Araux[13] (ou Arnaldus)
- 1135[3] ou 1150[10]-1168[3] : Arnaud II d'Izeste[4],[14](ou Arnaldus d'Isest[5])
- 1169[3] ou 1179[10]-1195[3] ou 1205[10] : Bernard Ier de Sadirac[4] (ou de Sedirac[5])
- 1196[3] ou 1209[10]-1216[3] ou 1223[10] : Bernard II de Morlane[4],[15] (ou de Morlas[5])
- vers 1225 : Bernard III[7]
- 1228-1241 : Guillaume Ier de Castanet[7]
- 1242[3] ou 1250[10]-1254[2] : Pierre Ier de Gavarret[16] (ou Petrus)
- vers 1255 : Guillaume II de Gaujac[17]
- 1256-1259 : Roger II[18]
- 1260[2]-1283[3] ou 1288[10] : Compaing[4] (ou Compain[5], ou Compainhus)
- 1284[3] ou 1288[10]-1288[3] : Bernard IV de La Mothe
- 1289[3] ou 1290[10]-1308[2] : Guillard de Leduix[4] (ou Gérard de Leduix[4], ou Gaillard de Leduix[5], ou de Ledux[5])
- vers 1308 : Guillaume III[6] (ou Guilielmus Andasius)
- vers 1308[3] ou 1309-vers 1310[10] :Pierre-Raymond de Monein[19] (ou Petrus-Raymundus), qui sera créé cardinal le 23 décembre 1312.
- 1309[3] ou 1310[10]-1316[10] ou 1322[3] : Guillaume-Arnaud Ier (ou Guilielmus-Arnaldus)
- 1323[3] ou 1324[10]-1341[2] : Arnaud III de Valensun (ou Arnaldus)
- 1342[2]-1345[10] ou 1347[3] : Bernard V d'En Julia[20] (ou Bertrand[5], ou Berdus[5])
- 1347[10] ou 1348[3]-1369[10] ou 1370[3]: Pierre II d'Estiron[4] (ou Petrus Esquirou[5])
- 3 juin 1371[2]-1375 : Guillaume IV d'Assat[21] (ou Guilielmus)
- vers 1375-vers 1393[22] : Ogier Vilesongnes[4] (ou Orgerius ou Roger Villesangues[5])
- vers 1393 : Sance Ier[6] (ou Sanctius)
À l'époque du Grand Schisme, l'évêché fut disputé par plusieurs prélats[23] :
- ceux de l'obédience d'Avignon furent :
- ceux de l'obédience de Rome furent :
L'unité est rétablie en 1417 :
- 1417-1421 : Pierre IV Salet[25]
- 1422-1426 : Guillaume-Arnaud II[25] (ou Guicharnaud)
- 1426[2]-1432[10] ou 1434[3]: Gérard II d'Araux[4],[26] (ou Guiraux d'Araux[4], ou Gérard d'Orbignac[5])
- vers 1436 : André[6] (ou Andreas)
- Michel de Sedirac[6] (ou Michael)
- 1435[3]-1446[10] ou 1450[3] : Arnaud-Raymond Ier d'Espagne[27] (ou Arnaldus-Raymundus)
- 1453[10] - 1461 ou après[10],[28],[29] : Garsias Ier de Faudoas[4],[30] (ou de Fondæra[5], ou de Faudaos[5])
- 1466[3] ou 31 juillet 1467[10]-1473[10] ou 1475[3] : Garsias II de La Mothe[4] (ou de La Mote[5])
- 1475[3] ou 1478[10]-1486[10] ou 1491[3] : Sance III de Casenave[4] (ou Sanctius de Caseneuve[5])
Temps modernes
modifier- 1er mai 1491[10] ou 1494[3]-1497[10] ou 1499[3] : Jean Ier de Pardailhan[4] (ou Joannes de Pardaillan[5] - le siège lui fut disputé par Antoine de Corneillan).
- vers 1497 : Cosme Pazzi[31] (ou Cosimus Pazzi)
- vers 1499[10] ou 1507[3]-1518[10] ou 1519[3] : Arnaud-Raymond II de Béon (ou Arnaldus-Raymundus)
- le cardinal Amanieu d'Albret est administrateur du diocèse, sous l'épiscopat d'Arnaud-Raymond II, à partir de 1504[10].
- 1521-1523 : cardinal Jean II Salviati[25]
- 1523-1534 : Jacques de Foix-Rabat (ou Jacobus)
- vers 1538 : Gaston de Foix[32] (ou Gatius)
- 1539[3] ou 1542[10]-1555[3] ou 1560[10] : Gérard III Roussel (ou Le Roux[33]), converti à la Réforme.
- 1550[3] ou 1560[10]-1580[2] : Claude Orégon[4] (ou Claudius Regin[5])
- 1580-1599 : siège vacant
- 1599[2]-1620[10] ou 1623[3] : Arnaud IV de Maytie de Mauléon[34] (ou Arnaldus)
- 1623[3]-1646[2] : Arnaud V de Maytie (ou Arnaldus)
- 1646-1647[10] ou 1647[3] : Louis de Bassompierre (ou Ludovicus), nommé mais non consacré.
- 1647[10] ou 1648[3]-† 24 avril 1652[2] : Pierre V de Gassion (ou Petrus)
- 9 février 1653[2] - † le [35] : Jean III de Miossens-Sansons[4] (ou Joannes de Mossians[5])
- sacré le - † le [35] : Arnaud-François de Maytie (ou Arnaldus-Franciscus)
- janvier 1682 - † [35] : François-Charles de Salette[4] (ou Carolus de Salette[5])
- nommé le [2], mais non consacré à cause de son décès le [35] : Antoine-Simon de Magny[4] (ou Antonius-Simon Magny[5])
- 1705 : Honoré de Quiqueran de Beaujeu, nommé en mars 1705, ne semble pas avoir effectivement pris possession de son siège, car consacré au siège de Castres dès le [35]
- nommé le , consacré le , démissionnaire en 1735[35] : Joseph de Revol
- 2 octobre 1735-9 juillet 1742 :Jean-François de Montillet de Grenaud, neveu de Joseph de Revol
- sacré le [35] - † 25 avril 1783[35] : François de Revol (ou Franciscus), petit-neveu de Joseph de Revol et cousin du précédent
- sacré le - † le [35] à Paris : Jean-Baptiste-Auguste de Villoutreix de Faye[36]
- 26 avril 1791-1793: Barthélemy-Jean-Baptiste Sanadon[25], dernier évêque constitutionnel des Pyrénées-Atlantiques avant la suppression du siège.
Notes et références
modifier- Nom donné par La Grande Encyclopédie, avec un point d'interrogation. Existence incertaine
- Date(s) donnée(s) par La Grande Encyclopédie et le Trésor de Chronologie.
- Date(s) donnée(s) par La Grande Encyclopédie.
- Forme nominale donnée par La Grande Encyclopédie.
- Forme nominale donnée par le Trésor de Chronologie.
- Nom donné par le Trésor de Chronologie. Existence incertaine.
- Nom donné par La Grande Encyclopédie. Existence incertaine.
- Tructémonde, Artémond et Arcontius sont peut-être une seule personne.
- Le Trésor de Chronologie précise : qui in temporum angustia fere omnes Vasconiæ ecclesias regebat. Gombaud semble donc avoir été, sinon en titre, au moins en fait, évêque de Gascogne, selon cette source.
- Date(s) donnée(s) par le Trésor de Chronologie.
- "de Mauléon" est donné par La Grande Encyclopédie.
- "de Bénac" est donné par La Grande Encyclopédie.
- "d'Araux" est donné par La Grande Encyclopédie.
- Le Trésor de Chronologie indique en 1168, après l'épiscopat d'Arnaud II, un évêque dont l'initiale est P. Le prénom n'est pas précisé. La Grande Encyclopédie ne cite aucun évêque dont le nom commence par l'initiale P. à cette date.
- Le Trésor de Chronologie indique en 1231, après l'épiscopat de Bernard II, un évêque dont l'initiale est R. Le prénom n'est pas précisé. La Grande Encyclopédie ne cite aucun évêque dont le nom commence par l'initiale R. à cette date, mais indique vers 1225 Bernard III, puis en 1228 Guillaume Ier, non cités par le Trésor de Chronologie.
- "de Gavarret" est donné par La Grande Encyclopédie.
- Nom donné par La Grande Encyclopédie. À cette même date, le Trésor de Chronologie n'indique que l'initiale G., en proposant Géraud ou Guillaume (Guilielmus), avec des points d'interrogation.
- Nom donné par La Grande Encyclopédie. En 1256, le Trésor de Chronologie n'indique que l'initiale R., en proposant Roger ou Raymundus, avec des points d'interrogation.
- "de Monein" est donné par La Grande Encyclopédie.
- "d'En Julia" est donné par La Grande Encyclopédie.
- La Grande Encyclopédie donne Guillaume d'Assat comme le troisième évêque portant ce prénom. Elle ne donne pas en effet dans sa liste Guillaume III, vers 1308 (voir note 6,2). Par ailleurs, cette source indique que Guillaume d'Assat aurait siégé jusqu'en 1395. En effet, elle ne donne Ogier Vilesongnes que vers 1396, comme évêque de l'obédience de Rome.
- Ces dates sont données par le Trésor de Chronologie, et non par La Grande Encyclopédie. Voir la note précédente.
- La Grande Encyclopédie donne les évêques des deux obédiences, romaine et avignonnaise, alors que le Trésor de Chronologie semble ne donner que la liste avignonnaise.
- Placé à cette date comme évêque de l'obédience romaine par La Grande Encyclopédie, qui met cependant un point d'interrogation. N'est pas indiqué par cette source à une autre date dans la liste. Voir les notes 21 et 22.
- Nom donné par La Grande Encyclopédie.
- Nom donné par La Grande Encyclopédie et par le Trésor de Chronologie, mais entre parenthèses par cette dernière source, qui donne aussi pour la même période Arnaud-Raymond d'Espagne. Voir note suivante.
- Arnaud-Raymond d'Espagne est donné par le Trésor de Chronologie comme siégeant de 1420 à 1446. Cette source ne donne pendant cette période ni l'épiscopat de Pierre IV Salet, ni celui de Guillaume-Arnaud II. En revanche, elle donne, concurremment avec l'épiscopat d'Arnaud-Raymond, ceux de Gérard II, André et Michel de Sedirac.
- Gallia Christiana, tome I, p. 1275, 1715 [lire en ligne]
- Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France, p. 1377, 1877 [lire en ligne]
- Bulletin de la société des sicences, lettres et arts de Pau, tome II-17, p. 64, 1888 [lire en ligne] : « Un titre des notaires d'Oloron nous apprend la vacance de l'évêché au mois d'août 1465. »
- Nom donné par le Trésor de Chronologie, qui émet cependant des réserves en mettant ce nom entre parenthèses. Cette source indique qu'il aurait été nommé par le pape Alexandre VI.
- Nom donné par le Trésor de Chronologie.
- "Le Roux" est donné par le Trésor de Chronologie, qui donne cependant aussi "Roussel".
- "Le Trésor de Chronologie donne "de Maytie de Mauléon". La Grande Encyclopédie ne donne que "de Maytie".
- Père Armand JEAN, jésuite, Les évêques et archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, pages 87 à 89
- "Le Trésor de Chronologie donne "de Villoutreix de La Faye". La Grande Encyclopédie ne donne que "de Villoutreix" ; il appartenait en fait à la famille "Villoutreix de Faye", apparentée aux Loménie, le nom "Faye" est issu du "château de Faye" sur la paroisse de Flavignac (Haute-Vienne).
Annexes
modifierBibliographie et sources
modifier- La Grande encyclopédie inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts - volume vingt-cinquième, page 358 - Paris (1885-1902).
- M. le comte de Mas-Latrie, Trésor de Chronologie, d’histoire et de géographie pour l'étude et l'emploi des documents du Moyen Age, pages 1458 et 1459 - Paris - V. Palmé (1889) (consultable sur https://gallica.bnf.fr)
- Père Armand JEAN, de la compagnie de Jésus, Les évêques et archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, pages 87 à 89, Paris : Alphonse Picard et Mamers : G.Fleury & A.Dangin, 1891
- L'Annuaire pontifical, sur cette page
- Abbé Victor Dubarat, « Notices historiques sur les évêques de l'ancien diocèse d'Oloron 506-1792 », Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau 1887-1888, 2e série, t. 17, , p. 37-128 (lire en ligne)
- Jean-Baptiste Laborde, « L'évêché d'Oloron », Revue historique et archéologique du Béarn et du Pays basque, 1931, 14e année, p. 5-19, 49-76 (lire en ligne)