Liste des archevêques de Bordeaux

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La liste des archevêques de Bordeaux commence en 314, la ville ayant été évangélisée dès le IIIe siècle, selon la tradition par saint Martial de Limoges.

Bordeaux (Burdigala), chef-lieu de la cité des Bituriges Vivisques, est chef-lieu de la province de Gaule aquitaine à partir du Ier siècle et de l'Aquitaine seconde à partir du IVe siècle, époque où le christianisme devient licite dans l'Empire romain (édit de Milan, 313), de sorte que l'évêque de Bordeaux est métropolitain des évêques de cette province (diocèses suffragants de Poitiers, Saintes, Angoulême, Périgueux et Agen) et porte le titre d'archevêque.

De nos jours, il porte depuis 1937 le titre d'évêque de Bazas, ville du diocèse actuel de Bordeaux, correspondant au département de la Gironde, le diocèse de Bazas (existant depuis la fin de l'Antiquité et relevant jusqu'en 1790 de l'archidiocèse d'Auch) ayant été supprimé à la suite de la Révolution française.

Les diocèses suffragants correspondent depuis 2002 (date de l'érection du diocèse de Poitiers en archidiocèse) aux départements de l'ancienne région Aquitaine.

Antiquité (Empire romain d'Occident)

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Moyen Âge

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haut Moyen Âge

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  • Bertrand Ier 566–après 585 ;
  • Gondégisile 589 ;
  • Nicaise VIIeVIIIe siècles ;
  • Arnegisile VIIeVIIIe siècles ;
  • Antoine Ier VIIeVIIIe siècles ;
  • Fronton VIIeVIIIe siècles ;
  • Verevulph VIIeVIIIe siècles ;
  • Sicaire 816–après 825 ;
  • Adelelme 829–après 848 ;
  • Frotaire 860–876, abbé de Charroux 869–874, aussi archevêque de Bourges, mort à Plaisance vers 889 ;
  • Adelbert depuis 940 ;
  • Geoffroi Ier depuis 982.

Moyen Âge central

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Moyen Âge tardif

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Époque moderne

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Époque contemporaine

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Évêques constitutionnels (Révolution française)

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Période concordataire (1802–1905)

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Depuis la loi de séparation des Églises et de l'État (1905)

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Évêques auxiliaires

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L'archevêque est assisté par des évêques auxiliaires :

Notes et références

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  1. Compté par l'évêque de Poitiers et poète Fortunat comme le douzième évêque de Bordeaux. Né vers 1510 à Saintes d'un père patricien romain, il sert dans l'armée de Childebert fils de Clovis pendant la guerre contre les Wisigoths en Espagne et en Gaule Narbonnaise. Il épousa Placidine qu'on disait « la jeune » pour la distinguer de la mère de son père Arcade, lequel était connu pour avoir en 525 excité les troubles dans l'Auvergne. Elle était aussi la petite fille d'Apollinaire qui s'était trouvé en 507 à la bataille de Vouillé du côté des Goths contre Clovis, et qui depuis avait été fait évêques d'Auvergne; elle avait pour bisaïeul Sidoine Apollinaire, fils et petit-fils de préfet du prétoire et gendre de l'empereur Avit. Après la mort de Clotaire Ier en 561, Léonce le Jeune qui était l'évêque métropolitain, avait réuni en 562 à Saintes un concile provincial qui, considérant que Émerius avait été fait évêque contre les canons de l'église par la seule faveur du roi Clotaire sans avoir été élu par le clergé et le peuple de la cité, ni ordonné par le métropolitain, décida de nommer à sa place Héracle, prêtre de Bordeaux. Celui-ci fut envoyé avec ses lettres de provision à la cour du roi Caribert pour obtenir son agrément, en passant par Tours pour recueillir celui de l'évêque saint Euphore qui refusa. Le roi trouva que la déposition d'Émérius avait fait injure à la mémoire de son père, il fit mettre Héracle sur un tombereau plein d'épines et l'envoya en exil dans cet équipage, puis condamna l'évêque de Bordeaux à payer mille écus d'amende, les autres prélats à des amendes proportionnées, puis envoya ses gens rétablir Émère sur le siège épiscopal de Saintes. Léonce le Jeune mourut peu après le 15 novembre 564 à l'âge de cinquante-quatre ans, mais la bienheureuse Placidine sa femme lui survécut quelques années. On célèbre à Bordeaux la fête de Saint Léonce le 15 novembre, mais elle n'est pas marquée dans les anciens martyrologes ni dans le Romain moderne. Adrien Baillet, La Vie des saints composée sur ce qui nous est resté de plus remarquable, Paris, 1701, V° « Saint Léonce le Jeune », pages 466-469.
  2. Chapelle de Saint-Fort - reliques, Venance Fortunat donne l'épitaphe latine qu'il a donnée pour son tombeau à Bordeaux et dont voici la traduction : « Dans ce tombeau repose le corps vénérable de Léonce, pontife que sa renommée élève jusqu'au Ciel... La Gaule n'en eut pas de plus illustre ; maintenant, du faîte des grandeurs il est descendu dans cet humble sépulcre ». Il était honoré le 17 des calendes de Décembre, il occupe maintenant le 11 juillet. (Ciror de Laville, Origines chrétiennes de Bordeaux, l'église de Saint-Seurin, 1867, page 379.
  3. En 1087 et 1088, Simon II, évêque d'Agen assure l'intérim en faisant fonction d'archevêque (plus précisément de la mort de Joscelin de Partheney le 19 juin 1086 au 4 novembre 1089, date de l'élection d'Amat d'Oloron). Source : Collectif Dossiers d'Aquitaine, Histoire des Archevêques de Bordeaux : le palais Rohan et les archevêchés, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 528 p. (ISBN 978-2-84622-197-9, présentation en ligne).
  4. Kriston R. Rennie, « Law and Practice in the Age of Reform : The Legatine Work of Hugh of Die (1073–1106) » (Turnhout: Brepols, 2010), 30.
  5. Brutails, Jean-Auguste, Geoffroi du Louroux archevêque de Bordeaux de 1136 à 1158 et ses constructions, Nogent-le-Rotrou, impr.Daupeley-Gouverneur, , 11 p. (lire en ligne).
  6. « Les figures de Montréjeau », Dominique Lacombe (1749–1823), sur montrejeau-pyrenees.com (consulté le ).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Collectif, Histoire des archevêques de Bordeaux : Le palais Rohan et les archevêchés, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 528 p. (ISBN 978-2-84622-197-9, présentation en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • LGE[Quoi ?], tome VII, p. 385-386. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, « Bordeaux », p. 1190-1191. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Annuaire historique 1846, p. 127-131. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Trésor de chronologie, p. 1396-1397. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Françoise Lainé, Fasti Ecclesiae Gallicanae : Le Diocèse de Bordeaux, vol. 13, Turnhout, Brepols Publishers, , 523 p. (ISBN 978-2-503-54570-7, BNF 42670584).
  • Albert Vigié, « Possessions des archevêques de Bordeaux en Périgord et principalement dans le Sarladais », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, p. 357-401, 444-456.