Litha

Fête païenne du Solstice d'Été.

Litha est une fête païenne (et Wicca). C'est le solstice d'été, la fête de la mi été, opposé de Yule, c'est aussi le jour le plus important de l'année pour les anciens cultes solaires.

Son nom apparaît dans le De temporum ratione de Bède le Vénérable où il donne les noms anglo-saxons des mois[1]. On célèbre le Dieu Cernunos, c'est la période où il est le plus puissant. Et c'est le jour le plus long de l'année. Cette période serait propice à la magie telle que l'amour, la guérison, la protection... le Pouvoir [Quoi ?] est intense. Dans le calendrier des fêtes de la wicca il y a vingt et une célébrations, dont Litha. Ce sont les quatre sabbats majeurs (Samhain, Imbolc, Beltaine et Lugnasadh), les quatre sabbats mineurs aux solstices et aux équinoxes (Yule ou solstice d'hiver, Ostara ou équinoxe de printemps, Litha ou solstice d’été, Mabon ou équinoxe d'automne). Traditionnellement, les mages récoltent les herbes magiques en cette journée qui est aussi la plus longue de l'année.

Cette fête correspond à la fête de la Saint Jean pour les chrétiens. C'est la fête de la renaissance et de la fertilité.

Symbolisme modifier

Le dieu de la nature est à l'apogée de sa force; il règne en seigneur de la forêt sur un trône de bois vert. La terre nage dans la fertilité, ce jour est célébré car le soleil est à son zénith, mais il rappelle son futur déclin. Le dieu du chêne combat le dieu du houx qui va remporter la victoire et régner jusqu'à Yule. Les jours raccourcissent. Le voile entre les deux mondes est aussi mince qu'à Samhain, on peut donc rencontrer des représentants du "petit peuple" et les esprits des morts peuvent plus facilement traverser la frontière. La légende raconte que si l'on marche accidentellement sur du millepertuis le soir de Litha, on peut se retrouver au pays des fées[2].

Notes modifier

  1. "De mensibus anglorum" dans De temporum ratione de Bède le Vénérable.
  2. "Le solstice d'été sur Paganisme.fr.

Bibliographie modifier

  • Ronald Hutton, The Stations of the Sun, Oxford, 1996, 2001.
  • Starhawk, The Spiral Dance, Harper San Francisco, 1979, 1999, p. 205-207.