Littérature syriaque

La littérature syriaque est l'ensemble des œuvres écrites en syriaque, géolecte (variété locale) de l'araméen de la région d'Şanlıurfa (Urhai, Orhai, Édesse, Édessa, Urfa, Riha) (sud-est de la Turquie)[1].

Peshitta (Exode 13,14-16), Amida, 464.
Bardesane d'Édesse, Libro delle leggi e dei paesi o Dialogo sul fato.
Page d'une traduction syriaque de l’Asceticon d'Abba Isaiah[2], d'un manuscrit syriaque du 6e siècle, Monastère Sainte-Catherine du Sinaï, Mt Sinai (Schøyen Collection MS 574)
Éphrem le Syrien

Littérature chrétienne d'Orient modifier

La littérature des Églises de langue syriaque, trop souvent traitée en parente pauvre auprès des littératures chrétiennes grecque[3] et latine, a néanmoins dans l'histoire de la pensée une place de première importance, révélée surtout depuis une centaine d'années par les éditions de textes jusqu'alors inconnus.

Édesse (auj. Urfa, en Turquie), capitale de l'Osroène, fut un centre important (École théologique d'Édesse (200?-363)) (puis renommée École des Perses (363-489)) de cette littérature par la valeur de ses productions et de ses maîtres[4], au moins pour l'ensemble du Proche-Orient.

Auteurs modifier

Références modifier

  1. L’écriture de l’histoire en syriaque.
  2. This manuscript was previously misidentified as a translation of John Chrysostom's Homilies on the Gospel of John. It has subsequently been identified as missing pages from a Syriac witness to the Asceticon. See J. Edward Walters, "Schøyen MS 574: Missing Pages From a Syriac Witness of the Asceticon of Abba Isaiah of Scete, " Le Muséon 124 (1-2), 2011: 1-10.
  3. Histoire de la littérature grecque chrétienne.
  4. Des mages aux chaldéens, retour sur l’histoire de l’Église de Perse
  5. « SC 626 Commentaire sur le Paradis des Pères », sur editionsducerf.fr (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Littérature syriaque.

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