La loi de Hack est une relation empirique entre la longueur d'un cours d'eau et la superficie du bassin versant.

Si L est la longueur (en km) du cours d'eau principal dans un bassin, et A est la surface (en km2) de ce bassin, la loi de Hack peut s'écrire[1] :

C est une constante, souvent comprise entre 1,4 et 2,0 ;

h est un exposant légèrement inférieur à 0,6 dans la plupart des bassins. h varie légèrement d'une région à l'autre et diminue légèrement pour les grands bassins (> 20 700 km2). Une valeur théorique h = 4/7 ≈ 0,571 pour l'exposant a été proposée (Birnir, 2008).

Cette loi d'échelle a été nommé d'après un géologue du nom de John T Hack[2].

Bibliographie

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  • Birnir, B., 2008, "Turbulent rivers", Quart. Appl. Math., 66, 3, pp. 565–594.
  • Hack, J., 1957, "Studies of longitudinal stream profiles in Virginia and Maryland", U.S. Geological Survey Professional Paper, 294-B.
  • Rigon, R., et al., 1996, "On Hack's law" Water Resources Research, 32, 11, pp. 3367–3374.
  • Willemin, J.H., 2000, "Hack’s law: Sinuosity, convexity, elongation". Water Resources Research, 36, 11, pp. 3365–3374.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. André Musy et Christophe Higy, Hydrologie : Une science de la nature, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, EPFL, coll. « Gérer l'environnement », , 314 p. (ISBN 2-88074-546-2, lire en ligne), p. 99
  2. (en) John T. Hack, Studies of longitudinal stream profiles in Virginia and Maryland, coll. « U.S. Geological Survey Professional Paper », (lire en ligne), p. 294-B