Loi du Maximum

première loi française promulguée le 4 mai 1793 par la Convention nationale, instituant le maximum décroissant du prix des grains

La loi du Maximum est une loi promulguée le par la Convention nationale, instituant le maximum décroissant du prix des grains[1], alors que la France se trouvait dans une situation économique inquiétante.

La loi du Maximum spécifiait que :

  1. Tout cultivateur devait déclarer la quantité de grains qu’il possédait ;
  2. Les ventes ne pouvaient avoir lieu qu’au marché ;
  3. Les officiers municipaux pouvaient faire des réquisitions chez les détenteurs de grains.

Le prix moyen de janvier à mai devait d’abord servir de maximum, et ce maximum devait être abaissé par des réductions successives d’environ 1/4.

Le parut une loi qui condamnait les accapareurs à mort.

Le , le maximum fut uniformément fixé à 14 livres le quintal, avec le transport en sus.

Le , la Convention promulguait une nouvelle loi, dite du loi du Maximum général, qui réglementait de nombreuses subsistances ainsi que les salaires.

Notes et références modifier

  1. Jean-Luc Yacine, La Question sociale chez Saint-Simon, L’Harmattan, , 348 p. (ISBN 9782747519410, OCLC 883872646, lire en ligne), p. 26.

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