Longueval (Aisne)

ancienne commune française du département de l'Aisne

Longueval est une localité de la commune de Les Septvallons, dont elle est le chef-lieu, et une ancienne commune française, située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Longueval
Longueval (Aisne)
Lavoir à Barbonval
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Commune Les Septvallons
Intercommunalité Val de l'Aisne
Statut Commune transformée
Code postal 02160
Code commune 02439
Démographie
Gentilé Longuevallois
Population 299 hab. (1968)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 36″ nord, 3° 39′ 12″ est
Superficie 6,20 km2
Élections
Départementales Canton de Fère-en-Tardenois
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Longueval-Barbonval
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Longueval
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Longueval
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Longueval
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte administrative de l'Aisne
Longueval

Initialement, Longueval a absorbé la commune voisine de Barbonval, le , où cette dernière prend le nom de Longueval-Barbonval. Cette nouvelle entité s'est ensuite regroupé avec 6 autres communes le pour former la commune des Septvallons.

Géographie

modifier

Longueval, localité des Septvallons, est situé dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France. L'ancienne commune avait une superficie de 6,20 km2[1]

Toponymie

modifier

Longueval est attesté sous les formes Longuavallis (1689) ; Longuevalle (1768)[2].
Ce toponyme tire son nom de la situation à l'entrée d'un vallon : longa vallis, « longue vallée », le village est situé au fond d'une large gorge de la vallée de l'Aisne.

Histoire

modifier

La commune de Longueval a été créée lors de la Révolution française. Le , elle absorbe la commune voisine de Barbonval, à la suite d'un arrêté préfectoral du [3]. La nouvelle entité prend le nom de Longueval-Barbonval. Depuis le , la commune de Longueval-Barbonval est intégrée à celle de Les Septvallons.

Administration

modifier

Jusqu'à sa suppression en 1971, la commune faisait partie du canton de Braine dans le département de l'Aisne. Elle portait le code commune 02439. Elle appartenait aussi à l'arrondissement de Soissons depuis 1801 et au district de Soissons entre 1790 et 1795. La liste des maires de Longueval est :

Liste des maires successifs de Barbonval
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1874 après 1875 Dulieu[4]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

modifier

Jusqu'en 1971, la démographie de Longueval était :

Évolution de la population
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
402422460434462458434454474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
431436477422428395405354325
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
302284281296279224220216262[6]
1962 1968 - - - - - - -
268299-------
De 1962 à 1968 : population sans doubles comptes ; pour les dates antérieures : habitants
(Source : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1968[5])
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine

modifier

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Références

modifier

Références

modifier
  1. Ministère de l'Intérieur, « La situation financière des communes de France et d'Algérie en 1923 », (consulté le ), p. 16.
  2. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 158.
  3. Archives départementales de l'Aisne, « Liste de communes n'existant plus ou ayant changé de nom » [PDF] (consulté le ).
  4. Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p185.
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Longueval », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  6. Dictionnaire National des Communes de France - Dictionnaire Meyrat, 17e édition, éd. Albin Michel, Paris (1959), 1350 pages.